J’ai décidé de démissionner de la LICRA et de son Bureau exécutif. Après y avoir passé plus d’une année sur proposition du président en exercice, je fais le bilan suivant qui n’appelle ici ni débat ni polémique ni même un quelconque échange tant il s’agit d’un constat que je vais partager de façon factuelle et de la manière la plus froide et la plus dépassionnée qui soit.
À la LICRA il y a des militants et des cadres formidables. Je les ai côtoyés et c’est la stricte vérité. Ceux-là sont des personnes désintéressées ayant suffisamment d’utopie encore pour continuer de donner de leur temps pour servir la cause antiraciste. Mais il y a aussi un aspect peu connu : cette association est, par ailleurs, largement noyautée par des individus, des femmes et des hommes, qui n’ont strictement rien à faire dans des organisations antiracistes. Ceux-là sont nourris, pour la plupart, par un communautarisme abject, motivés, le plus souvent, par une ambition personnelle qui leur permet d’être des petits barons locaux ou nationaux, mais plus grave de dévoyer au passage l’antiracisme et de trahir la LICA de Bernard Lecache et la LICRA de Jean Pierre-Bloch...
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La LICRA n’est pas encore prête à accueillir des cadres d’origine maghrébine... Même des maghrébins laïques et démocrates, des progressistes luttant contre l’antisémitisme n’y ont pas leur place. D’ailleurs c’est ce qui explique probablement leur absence criante. Les préjugés et la bêtise ont malheureusement encore la dent dure...
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J’envoie aux militants et aux cadres sincères mes meilleures salutations et aux autres l’expression de mon profond mépris.
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Petit rappel : l’histoire de la LICRA par Alain Soral
Alain Soral – Entretien d’avril 2012 :
Alain Soral – Entretien de mai et juin 2013 (à partir de la 29ème minute) :