L’hystérie, une invention du patriarcat bestial
Ceux qui regardent des vidéos animalières (ça change du monde pourri des hommes) ont sûrement déjà entendu, pendant des safaris, les femmes hurler du haut de leur 4x4 parce qu’une hyène déchiquète un bébé gnou ou qu’un lion attrape une innocente gazelle. Il semblerait que ces personnes n’ont pas bien saisi le principe de nutrition et de prédation, la chaîne alimentaire, ces notions quand même bêtement écologiques.
C’est alors un torrent de cris, de larmes, parfois même elles demandent au guide (africain) d’arrêter cette ignominie, pendant que ces salauds de mecs ricanent sur le mode « purée, la puissance de la mâchoire ».
S’il ne s’agit pas d’un chaton ou d’un toutou avec un nœud rose, la rencontre entre femmes civilisées et animaux sauvages est assez spéciale. À l’instar des macaques, nos lointains cousins, beaucoup de femmes crient quand elles ont peur. Du coup, ça fait encore plus peur aux bestiaux. On dirait deux espèces qui n’arrivent pas à se comprendre.
En réalité, dans le cas d’une femme témoin d’une scène de prédation, ce n’est pas forcément de l’hystérie, ça peut être l’expression d’un instinct maternel, celui de la défense du faible, du petit, du pauvre (quoique, les femmes en général n’en ont rien à foutre des pauvres, elles préfèrent les riches). Dans la vidéo qui suit, on pencherait plutôt pour de l’hystérie, mais nous ne généraliserons pas.
— The Brutal Side Of Nature (@TheBrutalNature) August 15, 2023
Parfois, la scène animalière n’est pas horrible, juste un peu gênante d’un point de vue moral. On remarque que certaines femmes se mettent à crier, d’autres à rire. Cela dépend de leur expérience sexuelle, le fameux body count de la chercheuse Thaïs d’Escufon. Ici, la petite femme pleure, la grande ricane.
Parfois, un drame sexiste se noue. Une blonde à forte poitrine drague une sorte de yéti rouquin des forêts en bermuda Guerrisol. Qu’en disent les féministes ? La suite de la scène appartenant probablement au registre pornographique, nous l’avons coupée.
Beaucoup de jeunes nous regardent en cachette de leurs parents woke, nous nous sentons lourdement responsables de leur (ré)éducation.
Justement, nous sommes allés écouter (en août on n’a pas grand-chose à foutre) les féministes sur l’hystérie, même si de nombreuses féministes sont juge et partie. On pense aux tristes Femen bonnes pour l’HP, aux colleuses (pas de vannes sur la colle, merci) des grandes villes avec leurs slogans victimaires débiles, ou aux représentantes autoproclamées de toutes les femmes – même les moins connes – dans les médias (Sardine, Haas et compagnie).
On ne dira donc plus que les femmes sont des hystériques, mais des sorcières super fortes, capables de résister aux flammes, à la méchanceté des hommes et aussi des animaux, mais pas tous (par exemple les autruches). Il y a encore du chemin jusqu’à l’égalité, mais faut bien commencer un jour.