À l’occasion de la journée des droits des femmes (on parle de leurs devoirs quand ?), l’hystéricosphère a relancé le débat autour du féminicide, soit les meurtres de femmes par leurs conjoints masculins.
En tout, ça ne concerne qu’une centaine de cas par an, à comparer aux 900 meurtres annuels (948 en 2022), qui touchent majoritairement des hommes. Mais visiblement, ces statistiques n’intéressent pas les féministes, qui préfèrent rester dans l’émotion, qui bascule souvent dans la haine généralisée contre tous les hommes. Voici donc une mise au point salutaire.
Les hommes sont deux fois plus que les femmes victimes d’homicides. Les hommes sont 12 fois plus victimes d’accidents du travail que les femmes (on parle ici de taux de mortalité : 3,3 pour 100 000 chez les hommes, contre 0,4 pour 100 000 chez les femmes).
Les hommes meurent à la guerre, les femmes non. Socialement, c’est pas mieux : 80 % des SDF sont de sexe masculin. Et on ne parle pas des dépressions ou des suicides masculins liés au départ de leur conjointe avec les enfants et la justice dans la poche.
Une violence hommes-femmes résiduelle
par rapport à la violence hommes-hommes
La violence anti-femmes est donc résiduelle, mais ce résiduel suffit aux féministes radicales pour hurler hystériquement au « massacre », le terme repris par Muriel Robin, la grande copine de Palmade qui pense incarner la lutte.
L’hystérie, c’est aussi le mode de réaction de Marlène Schiappa quand Andréa Bescond, qui s’y connaît en violences réelles (elle a subi des actes pédocriminels) lui renvoie son combat bidon au visage.
Bescond : À votre place je serais pas comme ça toute détendue en train de sortir un livre, vous voyez.
Schiappa : Franchement moi je trouve ça juste honteux. Non mais je suis désolée mais me dire des choses comme ça à moi, non, non, y a pas de « vous restez là », là vous coupez, je vous dis pas ça pour (...), mais me dire à moi que je découvre les violences sexuelles mais merde quoi !, j’ai quelqu’un qui a été tué de coups de fusil de féminicide (...), mais non mais vous couperez ça, vous couperez ça, Andréa c’est trop facile ce que vous êtes en train de faire, vous osez me dire à moi les yeux dans les yeux que je connais pas les violences que… non mais le débat est terminé !
"Mais merde" ! Regardez ! Après Macron frappé d'insolation à la bière congolaise, #DupondMoretti qui fait des bras d'honneur à l'AN, #Dussopt qui joue aux mots croisés, voilà #Schiappa qui perd ses nerfs : il est urgent de mettre tout ce gouvernement sous Prozac !
Src : Fr5 pic.twitter.com/gJm2FLjqOE— Gilbert Collard (@GilbertCollard) March 9, 2023
Pour info, Schiappa au gouvernement est passée du combat contre les hommes au combat contre les Gilets jaunes, puisqu’elle a fini assistante de Darmanin (soupçonné de viol), celui qui a ordonné sans émotion particulière de tabasser les Gaulois réfractaires.
Mais ça, tabasser les hommes, c’est normal, non ? Pourtant, il y avait des femmes parmi les Gilets jaunes. Visiblement, Schiappa s’en foutait. De la logique féministe bourgeoise...