À l’occasion de la mort en Gironde d’une femme sous les coups (de couteau) de son conjoint, qui s’est ensuite pendu, les féminicidistes sont redescendues dans l’arène médiatique. Pour elles, toutes les tragédies de couple sont de la faute des hommes. C’était le discours de l’hystérique Muriel Robin, la grande copine de Palmade, en janvier 2022.
En ce qui concerne la prof d’espagnol de Saint-Jean-de-Luz poignardée par un élève, on ne parlera pas de féminicide, car il ne s’agissait pas d’un conjoint. Mais pourquoi pas, tant qu’on y est ? L’élève était de sexe masculin.
Les collègues de la victime se sont livrés à des funérailles woke.
À Biarritz, l’hommage dansé de ses proches à Agnès Lassalle, l’enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz pic.twitter.com/o9HoOUHIEn
— France Bleu Pays Basque (@Bleu_Basque) March 3, 2023
Les féminicidistes ont mis à jour leur compteur, qui se monte à 24 victimes en 2023.
Pour cette jeune porte-parole d’OLF, Violaine de Filippis (on évitera les vannes faciles), c’est la faute au judéo-christianisme (attention avec judéo en préfixe, on n’est pas loin d’un vocabulaire des années 30) :
Féminicides : "C'est notre culture judéo-chrétienne qui l'engendre" selon Violaine De Filippis, porte-parole d'"Osez le féminisme" pic.twitter.com/7oPypXtXUl
— BFMTV (@BFMTV) March 4, 2023
Le féminicide est partout, c’est devenu un phénomène de société. Aussitôt, nos propagandistes-Système, qu’on appelle cinéastes, se sont rués au boulot, et le premier servi a été Dominik Moll, qui a raflé trois César avec sa charge anti-salauds.
Moment d’émotion total, les hommes sont définitivement les ennemis des femmes.
« Or, dans le film les hommes écoutent. Ils écoutent d’autres hommes débiter un flot de propos misogynes mais surtout ils écoutent des femmes qui leur tendent un miroir sans concession. Si le film nous bouleverse, c’est pour cela. Mais c’est aussi pour cela qu’il nous apaise profondément et que nous en avions tous et toutes très profondément besoin. Je dirais donc vive les femmes, et vive les hommes qui rejoignent leur combat. Parce que ce combat nous devons le mener ensemble. »
Compte sur nous, cocotte. La bourgeoise qui débite ces âneries s’appelle Caroline Benjo, c’est la productrice de La Nuit du 12. En 1997, elle a produit Ma vie en rose, l’histoire d’un gosse transgenre. On sent qu’il y a de la suite dans les idées progressistes.
La maman y est incarnée par Michèle Laroque, autre grande copine de Palmade qui a vite effacé les images compromettantes sur son Insta. Dans le réel, la comédienne est moins courageuse que dans les films.
Le réalisateur de La Nuit du 12, Dominik Moll, a passé une semaine chez les flics pour que son film sonne plus réaliste. Sa dernière phrase dans son interview nous a scotchés : « Il est très étrange que ce soient les hommes qui tuent mais aussi qui enquêtent. »
L’effet BHL
Traduction : les enquêtes ne peuvent qu’être à décharge des hommes, qui sont juges et bourreaux. C’est presque aussi bête que l’intervention de la bécasse d’Osez le féminisme et la déclaration solennelle de la productrice qui cherche à allumer la guerre hommes/femmes.
Après, étonnez-vous que les salles de cinoche ressemblent à ça !