Chaque émission de Salut les Terriens rapporte 20 000 euros à Thierry Ardisson et 10 000 à Stéphane Guillon. C’est le salaire de la propagande, de la collaboration et de la délation. Pour cela, il faut taper sur les malpensants, ceux que l’oligarchie dénonce au peuple parce qu’ils leur mettent des mauvaises idées dans la tête.
Le sketch dans le sketch commence à 5’28 et se termine à 6’29. Une minute pour déboîter Alain Soral, Éric Zemmour, Robert Faurisson, Renaud Camus, et Dieudonné dans Salut les Fachos, le nouveau nom de l’émission d’Ardisson au cas où Marine Le Pen serait élue. C’est pas drôle du tout, les invités sourient difficilement, Sonia Mabrouk reste de marbre, Gérard Jugnot applaudit mollement, on sait jamais, y a des caméras, il pourrait passer pour un facho lui aussi s’il ne participait pas à la fête...
Quant au public, il applaudit où on lui dit d’applaudir. On a droit seulement à deux plans d’Ardisson qui fait semblant de se marrer, mauvais acteur qu’il est... Guillon, c’est le choix de la chaîne, que voulez-vous. Sur Hanouna TV, on n’a pas le choix des armes. Guillon le goyim laborieux enrichi dans la dénonciation fait le sale boulot pour ses maîtres. Quand il aura trop servi, ils s’en débarrasseront, avec un vice consommé.
La seule chose de drôle avec cet antifasciste de pacotille, c’est que tous les gens qu’il pense dézinguer sont beaucoup plus talentueux et intelligents que lui. C’est ça, la faiblesse de la propagande : elle a la quantité, pas la qualité.