Le maire UMP de Draveil (Essonne) est accusé par deux ex-employées municipales de viols et d’agressions sexuelles aggravées. La Cour d’appel de Paris a infirmé ce lundi l’ordonnance de non-lieu dont il avait bénéficié fin 2013 dans cette affaire.
On croyait l’affaire enterrée. L’ex-secrétaire d’État UMP Georges Tron a été renvoyé ce lundi devant les assises de l’Essonne, où il sera jugé pour viols et agressions sexuelles à l’encontre de deux anciennes employées municipales. La Cour d’appel de Paris a infirmé l’ordonnance de non-lieu, dont le maire de Draveil (Essonne) avait bénéficié en décembre 2013 à l’issue de l’enquête déclenchée par des plaintes de ces deux femmes. Une ancienne adjointe de Georges Tron à la mairie, Brigitte Gruel, comparaîtra également pour viol aggravé sur l’une des plaignantes, complicité de viol aggravé sur la seconde et agressions sexuelles aggravées.
Georges Tron, qui a toujours clamé son innoncence dans cette affaire, s’est dit « surpris » lundi de cette décision de la Cour d’appel et a annoncé qu’il allait se pourvoir en cassation.
« Les affirmations de ma cliente et de Mme Eva Loubrieux ont été suffisantes pour justifier un renvoi devant la Cour d’assises d’Évry », s’est félicité de son côté Me Vincent Ollivier, avocat de Virginie Faux, l’une des deux plaignantes. « Il y a largement suffisamment d’éléments dans ce dossier pour que cette affaire soit jugée publiquement », a-t-il ajouté.