Pour Pascal Praud, qui consacre son émission du 29 novembre 2018 aux Gilets jaunes et à la colère, il y a trop de « tensions » entre les Français.
Mais qu’appelle-t-il Français ? Il invite le populiste assumé Robert Ménard, et pour équilibrer (car c’est comme ça que ça marche en télé soumise), lui flanque la fille d’Éric Ghebali (ancien secrétaire général de SOS Racisme) et de Daniela Lumbroso (animatrice retraitée de la télé et dont les émissions coûtaient très cher au service public pour une audience faiblarde) dans les pattes, plus le très méprisant et hautain Alain Jakubowicz, l’avocat qui a ruiné sa réputation en défendant Nordhal Lelandais. Il n’y a pas de quoi être fier.
Ghebali et Lumbroso ont deux filles, Flora, qu’on voit pérorer en plateau, et Carla, qui a eu des problèmes graves avec la police cette année :
« Carla Ghebali, fille de l’animatrice télé Daniela Lumbroso, vient de passer 24 heures en garde à vue après l’agression d’un jeune homme chez lui. La jeune femme a été mise en contrôle judiciaire.
Le 29 mars dernier, un jeune homme de 27 ans se réveille ligoté chez lui sur une chaise. Il aurait été drogué selon la police et se serait fait dérober 6000 euros, ainsi que deux montres de luxe, une Rolex et une Audemars Piguet. En boîte de nuit la veille, le jeune homme avait invité deux jeunes femmes à prolonger la soirée chez lui. Il n’a aucun souvenir de ce qui s’est passé une fois arrivé à son appartement des Champs Elysées. Pour cette agression, Carla Ghebali, 19 ans, fille de Daniela Lumbroso et du journaliste Eric Ghebali, a été mise en garde à vue pendant 24 heures. Son amie y est restée, pour sa part, 48 heures. La jeune femme a expliqué que l’agression aurait été une vengeance suite à l’agression sexuelle de son amie par le jeune homme, qui nie cette versions des faits. Le magazine Closer précise que l’enquête a été confiée au 1er district de police judiciaire, 1ère DPJ. Les deux jeunes femmes restent soumises à un contrôle judiciaire. » (Source : msn.com)
Touche pas à mon tiroir-caisse !
Flora a elle été pistonnée chez Hollande à la cellule de la « communication numérique », autant dire du vent, et son grand fait d’armes date de 2015, quand elle a monté le collectif « Main dans la main », une espèce de croisement très opportuniste entre le Bataclan, SOS Racisme et « tous avec nous les jeunes contre les méchants ».
On ne se refait pas, c’est de famille.
Flora n’est pas Carla. Cependant, elle ne représente rien et se permet de tenir la dragée haute au maire de Béziers, qui a été élu et qui est proche du RN, ce qui la révulse. Ménard représente beaucoup plus de Français et de Français en colère, du coup il est un million de fois plus légitime que Flora, dont on peut se demander ce qu’elle fout là. Mais dans l’esprit de ceux qui composent les plateaux télé, les deux se valent : le représentant d’un réseau de pouvoir vaut beaucoup plus qu’un élu français légitime, puisqu’elle a le droit de lui manquer de respect. Comme Jakubowicz.
La colère de Ménard contre cette injustice flagrante est donc compréhensible.
Quant à Jakubowicz, ses sorties étranges lors du procès Lelandais lui colleront au derche toute sa vie. Il ne représente même plus la LICRA, qui ne représente même pas 1% des juifs français, qui eux-même ne sont que 1% de la population. On le voit, si la démocratie et la démographie (la proportionnelle chère à Le Pen) étaient un tant soit peu respectées à la télé, on aura mille fois plus de Ménard que de Jaku ou de Flora. Les réseaux de pouvoir, qu’on appelle aussi lobbies, faussent tout le jeu démocratique et neutralisent tout débat : une Flora peut mépriser du haut de ses origines oligarchiques un élu français, un homme (blanc de plus de 50 ans) qui a été élu par un véritable vote, non truqué, plutôt que par une quelconque tribu.