Pour la première fois, quatre femmes témoignent à visage découvert, et au micro de France Inter, pour dénoncer des faits relevant d’agression sexuelle ou de harcèlement sexuel mettant en cause Denis Baupin, vice-président de l’Assemblée nationale et député ex-EELV. Au cours d’une enquête de plusieurs mois, menée conjointement avec Médiapart, d’autres femmes, souvent collaboratrices ou salariées, ont, de leur côté, préféré conserver l’anonymat par peur de représailles, mais racontent les mêmes agissements.
Parmi celles qui ont décidé de s’exprimer ouvertement, il y a Sandrine Rousseau. Elle est l’une des actuelles porte-parole d’EELV. Sandrine Rousseau dénonce des faits qui remontent à octobre 2011.
- Sandrine Rousseau
« Il m’a plaquée contre le mur en me tenant par la poitrine et a tenté de m’embrasser dans le couloir, durant une pause alors que j’animais une réunion. J’en ai parlé à deux membres de la direction du parti. L’un m’a dit : "Ah il a recommencé". L’autre : "ce sont des choses qui arrivent très souvent". »
« Du harcèlement quasi quotidien par SMS qui commence en juin 2012 et qui a duré jusqu’en fin novembre 2013 quand j’ai quitté EELV. Je savais que nous étions plusieurs députées et une collaboratrice à recevoir ces SMS. Beaucoup se sont tus pour ne pas blesser sa compagne. »
Une photo fait déborder le vase pour plusieurs femmes
Le 8 mars 2016, pour la journée des droits des femmes, plusieurs personnalités et des hommes politiques, posent avec du rouge à lèvres pour la campagne « Mettez du rouge » destinée à s’engager contre les violences faites aux femmes. Denis Baupin, pose aux cotés d’Olivier Falorni, Jean-Christophe Lagarde ou encore Benoist Apparu...
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Mentir jusqu’au bout
24 heures avant le raz-de-marée médiatique, alors qu’il savait très bien que le ciel lui tomberait sur la tête, Denis Baupin continuait à distiller ses leçons de fausse morale républicaine. Quelle crédibilité accorder à cet individu ?