Les étals d’œufs sont vides, on se croirait revenus à l’année bénie (des oligarques) 2020, quand les confinements avaient chassé les Français des rues et des magasins, un exercice in vivo préparatoire à la guerre de 2026 ou 2027.
« Trop chère la viande, le poisson j’en mange plus, la viande non plus »
Les français n'ont plus les moyens de payer de la viande ou du poisson devenus produits de luxe, ils se rabattent donc vers les œufs, protéine bon marché, la consommation a explosé.
J'ai mal à ma France, bravo champion, @EmmanuelMacron et sa clique élitiste sont arrivés à nous… pic.twitter.com/69zTKdHiXL— fred le gaulois Uniondesdroites (@FredGaulois) September 16, 2025
Il y a plusieurs raisons à la raréfaction des boîtes d’œufs en rayon.
La première est structurelle : les Français qui mangeaient du bœuf mangent désormais du cochon ou du poulet ; ceux qui mangeaient du cochon ou du poulet, devenus trop chers suite à la prédation de l’État macronien, se sont tournés vers les œufs, afin de conserver un ratio « protéines/prix » élevé.
Le CNPO [L’interprofession des œufs, NDLR] affirme qu’une enseigne E. Leclerc, à Rouen, a proposé un lot de 300.000 œufs ukrainiens, vendus 5,65 euros la plaquette de 30 œufs, soit beaucoup moins cher que les œufs français. « Un magasin a eu une initiative regrettable », a admis E. (BFMTV)
La deuxième est spéculative : on sait que quand les Français se ruent sur un produit, les producteurs et les distributeurs, mais surtout les distributeurs, en profitent pour faire des stocks, afin de les déverser plus chers ensuite sur le marché. Le prix ne sera pas un problème (voir l’épisode expérimental de la moutarde en 2022) car les œufs seront vendus à coup sûr. De plus, les prix ne redescendent jamais. C’est une marche vers l’inflation sur un produit, une inflation artificielle, mais efficace.
Œufs ukrainiens dans les rayons : la filière française inquiète.
Des prix bien plus attractifs pour ces œufs qui viennent de loin, pourtant non-conformes aux normes UE, certains producteurs français dénoncent une concurrence déloyale. #JT13H pic.twitter.com/ngsnA1fnKX— franceinfo (@franceinfo) August 29, 2025
La troisième est en rapport avec la politique européenne d’ouverture à l’Ukraine et à l’Amérique latine. On sait que les traîtres de Bruxelles ont dealé en douce pour que les produits agricoles ukrainiens (de l’ouest ukrainien, car l’industrie se trouve au sud, dans le Donbass russe) déferlent sur nos marchés, en remplacement des produits français, plus chers car plus surveillés d’un point de vue sanitaire et normatif. Les normes, Leyen ferme les yeux dessus quand il s’agit de casser la petite paysannerie européenne.
C’est ainsi que l’on voit se multiplier des opérations coup de poing, des éleveurs tombant à bras raccourcis sur les œufs ukrainiens dans des hypermarchés ou carrément dans des camions.
Oeufs Ukrainiens non conformes aux normes de l'UE, interceptés par un barrage filtrant de jeunes agriculteurs belges.
Ils détruisent l'agriculture française et importent des produits hors UE !!
Source : https://t.co/WpAFVe1fVs pic.twitter.com/7EQxPhRAmK
— 1984 (@Dn641608671) August 31, 2025
— Solene (@Solene07034607) August 10, 2025
Si vous prenez ces trois hypothèses, qui ne sont pas factices mais qui peuvent se combiner, vous obtenez une opération multi-avantageuse pour l’UE et la Macronie.
Les Français s’adaptent à la paupérisation, à la baisse de leur standard de vie, ils payent les œufs de qualité plus chers, donc plus de TVA (qui n’ira pas dans les services publics mais au service de la dette et aux aides des grandes entreprises), et cela officialise en parallèle l’entrée d’une Ukraine agricole dans l’UE. Car l’UE est un grand marché, dans tous les sens du terme.
Le petit producteur français peut crever, place au mégaproducteur ukrainien sous-payé. On rappelle que le paysan ukrainien moyen touche 250 euros par mois. Cela veut dire que nos éleveurs de poules au-dessus de ce plancher sont morts. Encore heureux que cela ne touche pas le bétail, diront les optimistes.
Malheureusement, le bétail français du petit éleveur (moins de 100 têtes) est lui aussi condamné, à cause de l’accord traître de Leyen & Macron sur le Mercosur. De tous les côtés, on bazarde l’agriculture française, qui était l’un de nos fleurons, car il n’y a pas que les licornes et Mistral (IA).
Décembre 2023 : "on fait la queue à Moscou pour acheter des oeufs"
mars 2025 : "risque majeur de pénurie d'oeufs dans les magasins en France"
Changez rien pic.twitter.com/L8rUnh3ien
— Alexis Poulin (@Poulin2012) April 4, 2025