Quand on fait des recherches sur le « terrorisme juif » sur l’Internet, curieusement, on ne trouve pratiquement que des vidéos ou des textes sur le terrorisme antijjuif ou dit antisémite. Il faut alors rajouter les mots clés « extrémisme », « orthodoxe » ou « rabbins » pour trouver quelque matière. La lutte palestinienne contre le terrorisme israélien, colonisateur et meurtrier, pourtant évident aux yeux du monde, ne fait pas recette sur Google...
Pourtant, les historiens et les journalistes sérieux le savent, la nation israélienne s’est fondée contre toute justice sur le terrorisme, la violence et la guerre. C’est aussi probablement par l’épée qu’elle disparaîtra, selon les propres mots d’un juif ultra célèbre, mais pas vraiment ultra juif...
Dans l’émission qui suit, des juifs parlent de l’Irgoun – « une force pour se défendre » (!) – et de la Haganah en bien :
« Il faut rappeler qu’entre 1929 et 1931 on a pas mal d’émeutes nationalistes arabes antijuives, on va avoir énormément de morts »
« Un avenir sombre attend Israël » : c’est ainsi que parle Carmi Gillon, l’ancien patron du Shabak, les services de sécurité intérieure israéliens. « Si Israël adopte le plan Trump, il déclenchera une idéologie messianique de droite qui provoquera le chaos », avertit l’ex-responsable, qui affirme au quotidien Haaretz que « les terroristes juifs ne sont plus en marge ».
L’homme, qui a démissionné de son poste après l’assassinat par un extrémiste juif du Premier ministre Ytzhak Rabin, le 4 novembre 1995, prédit un scénario très pessimiste dans son roman thriller, Vicious Messiah, qu’il vient de coécrire avec l’auteur Yosef Shavit.
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D’après cet ex-patron de la sécurité intérieure,
« [les terroristes juifs] ne sont plus de ‘’mauvaises herbes sauvages’’. Le public israélien s’est trompé en les appelant ainsi. Lorsque la clandestinité juive a été découverte [à la suite d’une série d’attaques violentes antipalestiniennes dans les années 1980], il y avait 12 000 colons dans les territoires. Maintenant, il y en a 500 000. Ils fleurissent sur un terrain idéologique populaire clairement défini. »
Carmi Gillon estime qu’il n’y a probablement aucun sioniste religieux qui n’ait pas lu La Torah du roi, un recueil raciste des rabbins Yitzhak Shapira et Yosef Elitzur de la colonie cisjordanienne de Yitzhar, dont certains habitants mènent des attaques fréquentes contre les villages palestiniens environnants.
Deux scénarios
« Aucun avocat général n’a permis une enquête sur les rabbins radicaux ou un jugement sur le danger imminent qui se reflète dans leurs déclarations et le cercle de leurs étudiants admiratifs. Nous avons également commis une erreur à ce sujet », reconnaît-il.
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Avec d’autres ex-patrons du Mossad ou du Shabak, il avait publié une vidéo fin février pour dénoncer la politique de Netanyahou :
« Les atouts stratégiques, qui sont la base sur laquelle Israël existe, sont instrumentalisés par Netanyahou au service de son ego, et le prix à payer pour cela pourrait nuire à l’existence continue de l’État d’Israël ».
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