La fainéantise, une bonne stratégie pour survivre ? L’idée qu’en faire le moins possible nous réussit a de quoi séduire. C’est en tout cas ce que suggère cette nouvelle étude parue dans la revue Proceedings of the Royal Society B, qui s’est intéressée à des mollusques vivant dans l’océan Atlantique.
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Pour faire leur calcul sur le métabolisme [1], les chercheurs ont d’abord dû déterminer la température de l’océan grâce à un modèle sur le climat de la Terre. Ils ont aussi tenu compte de la taille de l’animal. C’est ainsi qu’ils ont observé une différence significative de métabolisme entre les animaux qui se sont éteints et ceux qui ont survécu : les espèces disparues avaient tendance à avoir des métabolismes de base plus élevés que les espèces toujours vivantes.
- Les chercheurs ont travaillé sur des bivalves actuels et fossiles
Un métabolisme de base élevé prédit un risque d’extinction de l’espèce
Ces travaux pourraient avoir des implications pour prévoir quelles sont les espèces qui risquent de disparaître, notamment à cause du changement climatique. Mais le métabolisme de base n’est probablement pas le seul paramètre à prendre en compte.
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Cette étude chamboule un peu les préjugés que l’on peut avoir sur l’évolution et la sélection des individus : ce n’est pas forcément l’espèce la plus capable qui survit, mais plutôt la plus apathique ! Bruce Lieberman, professeur à l’université d’Oxford, en convient :
« Peut-être qu’à long terme, la meilleure stratégie évolutive pour les animaux sera d’être languissant et paresseux. »
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Au-delà d’une incitation à la paresse, ces travaux montrent surtout que la nature sélectionne l’efficacité énergétique : des individus qui parviennent au même résultat que les autres en s’agitant le moins possible...
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