Prémonition entêtante, dystopie en vue :
Suite à un référendum bidouillé, une pseudo consultation de façade, les Ukrainiens qui auront survécu et n’auront pas émigré, répondront OUI à la question : « Souhaitez-vous bénéficier des avantages permanents du bouclier militaire de L’OTAN et, en contrepartie, accueillir les États-Unis comme co-gestionnaires politiques, en collaboration, à parité, et dans le respect des instances locales ? » L’Ukraine changera alors de statut, au nom du "plus jamais ça", et son président agira en gouverneur, sous l’égide de Washington.
En renonçant à sa souveraineté au nom de sa sécurité, le territoire d’Ukraine sera occupé, avec le consentement de ses élites corrompues : des bases militaires US à proximité des centrales, des policiers US dans les rues, des circuits touristiques autour de l’industrie du crime de guerre. L’Ukraine sera ouvertement colonie américaine. Sa contiguïté avec la Russie en fera le parfait cheval de Troie : les Yankees seront stationnés indéfiniment aux portes de la Russie, en attendant le signal pour l’envahir.
Les négociations de paix n’en seront pas, et les accords qui seront signés serviront de torche-cul pour les égouts de l’histoire : les Occidentaux avaient bafoué les Accords de Minsk. Ils feront de même avec les prochains.
Conclusion : Ce flash dystopique sur 7-12 ans augure à rebrousse-temps de ce que la Russie doit faire maintenant, pour garantir sa survie existentielle et son intégrité. Le destin attend de Vladimir Poutine une clairvoyance sur 30 ans et une prise de décision de nature supra-politique, eschatologique : si la Russie laisse filer en 2024-2025 l’opportunité historique de s’emparer de toute l’Ukraine par la guerre, ce sont les USA qui le feront par la séduction, à l’horizon 2032 ; alors la prophétie dystopique se réalisera : une proximité et une cohabitation forcées États-Unis / Russie, sur le modèle Israël / Palestine, à cette différence catastrophique près, que le combat sera celui de Goliath contre Goliath.
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