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Karine Béchet-Golovko – Attaque de Koursk : diversion ou nouveau front ?

Comment l’état-major russe a pu ignorer les informations fournies par le FSB ? Pourquoi l’armée russe a été incapable de réagir rapidement ? Et surtout, comment cette attaque sera-t-elle perçue autant par l’OTAN que par les alliés de la Russie ?

 

 

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49 Commentaires

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  • Merveilleux partage. Karine met un peu d’eau dans le vin de notre ami Xavier.

     

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  • La machoire de l’ours va maintenant se refermer su Nord, les Ukrainiens paniquent !

     

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  • Espérons que cela ne se terminera pas comme ce qu’il s’est passé il y a vingt-quatre ans, presque jour pour jour (12 Août 2000) avec le porte-aéronefs du même nom !

    Je fais confiance à Poutine, qui doit gérer une situation historique comme rarement il s’en est produite depuis des décennies (comparable avec l’affaire de la baie-des-cochons et Cuba, du temps de John Kennedy) dans le contexte d’une attaque iranienne imminente, qui pourrait mettre le feu-aux-poûdres, et déclencher une guerre nucléaire.

     

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  • Étant donné toutes les composantes de cette guerre, il est bien évident que seule ceux qui sont à la table de l’un comme de l’autre savent réellement le pourquoi. Personnellement j’espère une réponse ultra cinglante et sanglante de Poutine, aucune demi-mesure, une action à l’image de certains de ses discours les plus dures sans quoi ça le décridibilisera toujours plus d’être de taille contre le NOM. Maintenant, il est pour moi évident que Poutine travaille de concert avec Trump et qu’ils jouent à ce que tout se passe de manière à ce que cette opération se termine au moment désiré, c’est à dire lorsque Trump reprendra le pouvoir mais en attendant, en dehors de l’aspect militaire, c’est d’abord et avant tout une bataille bataille d’esprits entre les deux camps. Je rappelle que Trump se vantait d’avoir reconstruit l’armée américaine au point d’être la plus puissante du monde "et de loin" et que lorsqu’il aurait refilé le pouvoir à Biden les stocks étaient vide au point de chialer pour 83 milliards d’équipements perdu en Afghanistan comme si c’était une perte énorme et qu’aujourd’hui on nous dit qu’il faudrait à l’armée américaine 7 ans pour reconstituer ses stocks à cause de ce qu’elle a envoyé à l’Ukraine alors que c’était au compte gouttes et alors que Donald avait investi pour pas loin de 3 trillions durant son mandat. Donc, soit Trump n’a rien investi dans l’armée, soit effectivement c’est bien lui qui est toujours au pouvoir (comme l’a avoué à demi-mots la chefs des services secrets devant le congrès lorsqu’elle a parlé de "continuité de gouvernement" avec Trump) et tout cela est bien plus opaque à comprendre.

     

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  • Une question bête :

    Comment s’approvisionnent les FAU en alimentation ? Dans les épiceries locales ? Chez l’habitant ? Et en munitions ? Chez les armuriers locaux ?

    C’est un Coup de Main et l’intendance ne suit pas... La ligne est coupée. Donc, forcément la nouba va s’arrêter faute de tout...

     

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  • #3408069

    Prémonition entêtante, dystopie en vue :

    - Suite à un référendum bidouillé, une pseudo consultation de façade, les Ukrainiens qui auront survécu et n’auront pas émigré, répondront OUI à la question : « Souhaitez-vous bénéficier des avantages permanents du bouclier militaire de L’OTAN et, en contrepartie, accueillir les États-Unis comme co-gestionnaires politiques, en collaboration, à parité, et dans le respect des instances locales ? » L’Ukraine changera alors de statut, au nom du "plus jamais ça", et son président agira en gouverneur, sous l’égide de Washington.

    - En renonçant à sa souveraineté au nom de sa sécurité, le territoire d’Ukraine sera occupé, avec le consentement de ses élites corrompues : des bases militaires US à proximité des centrales, des policiers US dans les rues, des circuits touristiques autour de l’industrie du crime de guerre. L’Ukraine sera ouvertement colonie américaine. Sa contiguïté avec la Russie en fera le parfait cheval de Troie : les Yankees seront stationnés indéfiniment aux portes de la Russie, en attendant le signal pour l’envahir.

    - Les négociations de paix n’en seront pas, et les accords qui seront signés serviront de torche-cul pour les égouts de l’histoire : les Occidentaux avaient bafoué les Accords de Minsk. Ils feront de même avec les prochains.

    - Conclusion : Ce flash dystopique sur 7-12 ans augure à rebrousse-temps de ce que la Russie doit faire maintenant, pour garantir sa survie existentielle et son intégrité. Le destin attend de Vladimir Poutine une clairvoyance sur 30 ans et une prise de décision de nature supra-politique, eschatologique : si la Russie laisse filer en 2024-2025 l’opportunité historique de s’emparer de toute l’Ukraine par la guerre, ce sont les USA qui le feront par la séduction, à l’horizon 2032 ; alors la prophétie dystopique se réalisera : une proximité et une cohabitation forcées États-Unis / Russie, sur le modèle Israël / Palestine, à cette différence catastrophique près, que le combat sera celui de Goliath contre Goliath.

     

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    • si la Russie laisse filer en 2024-2025 l’opportunité historique de s’emparer de toute l’Ukraine par la guerre




      Tu as 10 ans de retard : c’est en 2015 que la Russie avait l’opportunité historique de s’emparer de toute l’Ukraine par la guerre. Mais le Kremlin a muselé les voix qui demandaient que soit exploité l’avantage russe suite à la défaite ukrainienne de Debaltsevo et il a préféré signer les accords de Minsk 2...

      Aujourd’hui, les chances russes de s’emparer de l’Ukraine par la guerre sont quasi nulles.

      Ensuite, les Américains ont voulu la guerre, ils en ont déjà tiré tous les bénéfices (coupure de Nord Stream et construction des terminaux gazier en Allemagne, chute de Gazprom, sanctions illimitées contre la Russie, entrées de la Suède et la Finlande dans l’OTAN, votes de l’ONU contre la Russie, etc.), et il faut bien comprendre que la fin de la guerre était prévue par les stratèges américains : une victoire russe en quelques mois. Ce qui a lieu aujourd’hui avec la résistance de l’Ukraine depuis deux ans et demi est la divine surprise pour Washington, un bonus extraordinaire que les Américains gèrent et feront durer le plus longtemps possible. Avec une victoire russe en quelques mois, la guerre était déjà une opération bénéficiaire pour Washington, mais après deux ans et demi, c’est le jackpot. Et là maintenant, la cerise sur le gâteau est l’entrée des troupes ukrainiennes en Russie...

      Voilà où nous en sommes. Le Poutinisme n’a jamais plus menacé qu’aujourd’hui.

       
    • @pilpoul
      La Russie aurait pu peut être s’emparer de l’Ukraine (et encore son armée était plus faible que maintenant) mais elle n’aurait jamais résisté aux sanctions. Déjà des sanctions très limitées lui ont fait beaucoup plus mal qu’aujourd’hui. Donc il lui a fallu tout ce temps pour se prémunir de l’arme la plus dévastatrice de l’occident : les sanctions économiques et en particulier les plus grosses sanctions économiques de l’histoire.

      Ensuite la Russie ne cherche pas à s’emparer de l’Ukraine dans sa globalité. Elle l’a deja fait du temps de l’URSS et s’en est mordu les doigts. Par contre reprendre l’est russophone est toujours possible, et davantage maintenant qu’hier.

      Le coup des USA qui pensaient que la Russie allait gagner en plusieurs mois tu le sors d’où à part de ta tête ?

      Ils se sont basés sur des rapports qui précisaient que la Russie s’effondrerait économiquement au bout de quelques mois du fait des sanctions. Vu toute leur implication financière , militaire, et leur réthorique sur l’Ukraine qu’ils soutiendraient tant qu’il le faudra, la Russie qui ne droit pas gagner, etc bien sûr que si la Russie avait gagné en quelques mois ça aurait été une perte de prestige et de crédibilité énorme, et ça se serait retourné contre eux. Et ça le sera toujours même si économiquement ils ont coulé et totalement vassalisé les européens. Sur le long terme leur perte de puissance va devenir de plus en plus flagrante. C’est pour ça qu’ils continuent à magouiller pour envoyer des centaines de milliards de dollars contre l’avis de la population et qu’on sent qu’ils ne savent pas comment se débarrasser du bâton merdeux ukrainien qui les dessert maintenant qu’ils savent que la partie est perdue pour eux.

      Quand a l’épisode de Koursk arrête de te palucher dessus, c’est une bataille sur des dizaines d’autres. On en reparle dans un mois et on verra si les médias en parlent toujours.

       
  • En fait il faut en revenir, aux marchés financiers, exemple, lors du crack de 1929, le rapport entre la valeur de l’action et les dividendes étaient de 29, 29 fois supérieur aux dividendes, en 2008 le ratio était de 20, aujourd’hui il est de 33 fois supérieur aux dividendes, logiquement il y aurait du y avoir un crack boursier, il y a de grandes chances que ce qui retarde le bain de sang financier, c’est les conflits militaires, d’apparences irrationnelles, qui nécessitent des accords financiers en internes et consensus pour contrecarrer l’explosion.

     

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  • Aujourd’hui l’incursion est bloquée, même Bfm l’avoue . Trop de morts, manque de munitions, matériel détruit ?

     

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  • Seules des zones quasi désertes ont été prises par Kiev, les localités restent aux mains des Russes.

     

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  • #3408740

    J’émets simplement une idée suite à une intuition :

    Tout pouvoir est plus ou moins cynique. On pourrait imaginer que le pouvoir russe a laissé faire cette incursion pour confronter son peuple au réel et le préparer à une éventuelle mobilisation partielle en vue de "coups de pute de l’OTAN " qui ne lâchera jamais le morceau. Le pouvoir de Kiev a trouvé des dingos haineux pour se lancer dans cette incursion. Les débordements sur la population russe locale montrent qu’on a affaire à des émules des nazis.

    Allez voir l’émission de GPTV avec Sylvain Baron qui explique que le maire de Mélitopol (pro ukr) a été échangé contre neufs jeunes soldats russes que les Ukr avaient castré avant !... (C’est cela le réel de la guerre et de la haine).

    Je ne peux pas imaginer que l’EM russe n’ait pas envisagé une incursion sur son territoire par ces dingues. Et moi, contrairement aux stratèges en chambre ici, je n’ai rien à dire sur la façon de faire de l’armée russe. Je pense qu’une frontière aussi longue a certainement des points faibles et je rappellerais que la ligne Maginot devait aussi bloquer les troupes allemandes en 1940 !

    De toutes façons ce qui est clair c’est que l’OTAN est aux manettes et ne lâchera rien. Si certains croient encore que Trump pourrait arrêter ce train fou de la guerre c’est sous-estimer le pouvoir des états profonds et de la clique sataniste qui gouverne le monde. Kakamala semble bien partie pour remplacer le Bidet et dans ce monde de fous, la triche est la nouvelle donne.

    Le président serbe Vucic voit une grande guerre d’ici trois, quatre mois (interview par WeltWoche) et Gérard Chevrier idem (dernière vidéo).
    Mais je crois aussi aux miracles et je prie en conséquence...

     

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