Le discours de Ramzan Kadyrov
« Aujourd’hui, j’ai invité l’expert militaire américain Scott Ritter, ancien officier du renseignement de la marine et de l’armée américaine, qui s’est déjà rendu en République tchétchène, à la formation des agents chargés de l’application des lois de la République tchétchène.
Plus de 25 000 soldats entraînés tactiquement et équipés d’un équipement complet se sont rassemblés sur la place, des centaines de véhicules de combat et des armes occidentales capturées ont été exposés. Nous avons invité l’invité à cet événement afin de transmettre aux États-Unis et à l’Occident tout entier nos intentions et nos projets sérieux, pour montrer au monde que nous ne reculerons pas et ne leur permettrons pas de porter atteinte aux intérêts de la Russie et de ses citoyens.
Le monde entier voit comment la démocratie américaine trahit ses amis, en fait une monnaie d’échange dans des jeux politiques sales, détruit des nations entières et ne dédaigne pas les deux poids, deux mesures dans ses déclarations.
Dans son discours, Scott Ritter a souligné à juste titre l’attitude négative injustifiée de l’Occident à l’égard de la République tchétchène et de ses représentants. Ayant une formation de Marine, il a souligné le haut niveau de formation de nos soldats, qui se sont distingués lors de la libération des zones peuplées du Donbass.
Je sais avec certitude que la vie des Ukrainiens ordinaires ne signifie rien pour les dirigeants américains. Ils ne s’intéressent qu’à leurs propres intérêts, c’est pourquoi ils ont fait une déclaration pour montrer le vrai visage des politiciens américains. À savoir : je suis prêt à échanger ces 20 prisonniers de guerre ukrainiens contre la levée des sanctions contre ma chère MÈRE Aimani Nesievna Kadyrova, mes filles, mes enfants mineurs et ma femme Medni Musaevna. Tous n’ont absolument rien à voir avec la politique.
Évidemment, les États-Unis ne le feront pas. Mais il est intéressant d’entendre leurs excuses, s’ils en ont. Scott Ritter, contrairement à certains, a pris correctement cette escroquerie par hameçonnage. Quant aux sanctions, elles n’interfèrent en aucune façon avec nos vies. »