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Judith Godrèche accuse le réalisateur Jacques Doillon d’avoir abusé d’elle (à 15 ans)

Ça y est, Doillon est dans la boucle. Il fait partie de ces réalisateurs et artistes français du siècle dernier qui sont fascinés par l’adolescence, pour reprendre l’expression prudente et complice des médias mainstream.

 

Gainsbourg, l’auteur décomplexé de Lemon Incest ne cachait pas son attirance pour les filles de 14 ans (disons la tranche 12-14), et Doillon filmait des filles de plus en plus jeunes. Le lien entre les deux hommes : Jane Birkin.

Aujourd’hui, Benoît Jacquot est accusé de viol par Judith Godrèche, qui balance une deuxième carte – un ass de cœur – avec Doillon. Qui est lui aussi accusé d’avoir abusé d’elle à 15 ans.
Elle en a combien en réserve comme ça ? Et tout ça au moment de sa série sur Netflix. Pourquoi ne pas concilier réparation morale et lancement commercial ?

 

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Les images sont insoutenables

 

Judith, pour sa promo, a choisi la meilleure caisse de résonance qui soit, l’interview matinale média de France Inter, qui plus est animée par une féministe woke sous-informée, mais qui a la carte [1].

C’est pas exactement là qu’on pousse les invités bien-pensants dans leurs retranchements, surtout pour des affaires graves comme des viols, qui sont, on le rappelle, un crime au regard de la loi. Mais dans le cas de Judith, les faits ont eu lieu il y a 35 ans. Donc il n’y aura pas condamnation,, sauf médiatique.

 

 

Face à la juge féministe Devillers, spécialiste mondiale des violences masculines passées (des relations sexuelles devenues avec le temps et le changement des mœurs des agressions sexuelles), Judith se chosifie.
On rappelle que les acteurs – hommes et femmes confondus – sont des objets, de la pâte humaine vivante, dans les mains de leur créateur, pas Dieu, non, le réalisateur.

Sonia  : En réalité vous n’êtes pas l’unique objet, vous n’êtes pas seulement l’objet de Benoît Jacquot. Et donc il tolère que vous deveniez l’objet d’un autre réalisateur.

Judith  : Oui. Et en fait il est flatté parce que je suis sa, je lui appartiens, il est envié quoi, il se sent envié par Doillon, et, et euh, donc ouais c’est une forme, chais pas, de, de truc narcissique, où il a un truc que les autres veulent.

Sonia  : Mais qu’est-ce qu’i veut d’vous Doillon, votre talent d’actrice ?

Judith  : Mmh, la même chose.

 

On a déjà parlé de Doillon ici dans des dossiers que le milieu médiatico-cinématographique n’aime pas voir. Pourtant, sa fascination saute aux yeux. Mais comme ses films n’avaient aucun succès commercial, et qu’il faisait partie de la grande famille du cinéma français subventionné (GFCFS), ça ne sortait pas du cercle intime.

La grande famille, c’est l’axe Gainsbourg-Birkin-Doillon-Demy-Varda, auquel on peut ajouter, parce que tout se croise, la branche Garrel. Non seulement tous ces films subventionnés se sont cassé la gueule commercialement, mais ils sont orientées idéologiquement et moralement limite. Certes, l’art commande parfois de franchir les limites, et ces réals ne se sont pas gênés. On voit aujourd’hui que ces limites n’ont pas été franchies que pour des raisons artistiques, mais aussi très personnelles.

Quelle bande de tristes sires, « obligés » de faire des films pour baiser la jeune et jolie actrice. Même pas foutus de les séduire dans des conditions normales entre hommes et femmes, hors plateau, sans l’anneau du pouvoir ! Il faut qu’ils préparent un piège à plusieurs millions, en plus pompés sur l’argent public !

Si le réveil de Godrèche est tardif et calculé, elle a, sans le savoir, politiquement raison de balourder sa grenade dans ce milieu malsain.

Un avant-goût de la production de cette grande famille un peu incestueuse

Nous sommes à 30’38 de ce film de Varda, une véritable merde nommée Kung-Fu Master. On apprend que Thomas, qui regarde des pornos, tripote sa mère, qui est la copine de Jane Birkin. Jane va tomber amoureuse de Thomas, qui n’a pas 15 ans (ou qui les a dans le film pour les besoins de la morale).

Jane : « Et puis moi maintenant je dis à Lucy “fais pas ceci, fais pas cela”. J’ai même pas osé lui parler de la pilule, alors. »

La mère de Thomas : « Elle a du retard. Tu sais, moi je mets la boîte de capotes dans la salle de bain. Tu sais, Thomas et ses copains, tous plus ou moins 15 ans, je les entends, parfois, pour eux y a pas le choix, j’te jure que c’est vraiment pas très romantique avec les nouvelles amours, maintenant. »

À partir de la 50e minute, Thomas se tape Jane. Manque de pot, Charlotte (la fille de Jane) survient, vous suivez ? C’est le drame. Cliquez pour regarder...

 

Notes

[1] Wikipédia écrit : « Son père est l’architecte Christian Devillers, profession exercée également par sa mère Marina. Ses grands-parents maternels, les Sanielevici, et sa mère alors âgée de quatorze ans ont dû fuir en 1961 la Roumanie communiste qui monnayait ses Juifs, ce qu’elle raconte dans son ouvrage Les Exportés. »

Comme prévu, sur E&R !

 






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79 Commentaires

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  • Je propose qu’on s’en foute, de ces nobody, de ces insignifiantes, de ces riens au carré, pour leur retirer toute importance.
    Qu’elle gargouille toute seule à 50+ piges sur ses choix et sur le milieu qu’elle est intégralement, on s’en fout, de son numéro devant son miroir.

     

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  • Tournages mis à part, et sans vouloir dénigrer le cinéma français qui a su produire de grandes choses, le travers des films de fiction français c’est très souvent cette petite musique : "Qui couche(ra) avec qui ?" en fin de compte. Enfin, je ne vais plus au cinéma depuis bien longtemps et maintenant la trame de fond a peut-être changé pour promouvoir des agendas bien-pensants ayant pour mission de porter la bonne parole ?

     

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  • La violence fait partie du sexe (quand il est pratiqué en tant que sexe)
    La psyche humaine, et notamment féminine, est faite d’emprises
    je dirais même que cela fait partie du désir qui lui est attaché
    (une femme se fait posséder par l’acte même ; et l’homme assouvit ce besoin de possession, dont les us antiques découlent naturellement : jalousie, contrôle, ceinture de chasteté ;)
    Donc on a désormais des femmes (je parle pas de la Godemiche, mais de toutes les femmes prétendant se souvenir d’un consentement confus, d’abus, ou d’emprise) qui se sentiraient désormais incapables d’un qqconque rapport avec l’altérité (si on les prend au mot), càd qui sont en conflit avec leur propre désir, leur psyché naturelle, qu’elles renient soit par opportunisme, soit du fait de la ménopause ou du vieillissement (baisse de libido), pour se racheter une pureté conforme à leur sentiment présent ?

    on va tout droit vers une génération de lesbiennes si ça continue

    C’est comme si les hommes se mettaient à regretter un désir de 20 ans en prétendant qu’ils étaient sous l’emprise des formes charnelles féminines (sous-entendant que ce serait un fonctionnement anormal du désir), ou qu’ils se sont sentis violés parce que désormais, aujourd’hui, une pipe les dégouterais, ou bien que le "mépris" nécessaire à bander devant une femme aimée a finalement été un traumatisme qu’ils n’assument plus, et dont ils accuseraient la belle..

    Tout ça parce que vous avez refoulé le religieux
    vous avez refusé la Genèse, la Chute, la nature blessée, qui rend tout ordonné et intelligible.
    du coup vous ne comprenez plus que la débauche de votre jeunesse, présentée comme une libération à l’époque, vous revienne en pleine tronche une fois entré dans la sagesse (ou l’impuissance) de l’âge.

    Oui il peut y avoir quelque chose de violent, d’animal, d’aliénant dans la sexualité. A 20 ans ça vous excite, à 50 ça vous écœure (ou disons que vous n’en avez plus les moyens donc passez à autre chose par nécessité), mais personne ne vous a dupé, c’est le sexe qui est comme ça sur terre, et ça ne changera pas. Le renouvellement de l’espèce en dépend !

    C’est l’agenda mondialiste : tout faire pour que les hommes et femmes se tournent le dos définitivement.. Décroître démographiquement, distinguer sexe et reproduction, détruire notre nature, et concevoir la géniture selon un cahier des charges, artificiellement.

    Dans 20 ans tous LGBT ? quel enfer !!

     

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  • #3320378

    on est à la ramasse
    le Cinéma français, c’est dans du passé
    aujourd’hui ?

    en Asie, ils font des trucs de ouf

    c’est un problème structurel
    ce sont les pays dits "émergents", qui ont la niaque

    nous, on est dans la bien-pensance auto-satisfaite
    avec un gros héritage culturel, qu fait penser à certains qu’ils en sont les héritiers,
    les bénificiaires
    comme si ça tombait du ciel

     

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  • #3320380

    je l’ai probablement déjà dit

    Bette Davis

     

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  • Un truc me saute aux yeux : pourquoi dès qu’il s’agit de chier sur l’homme blanc hétéro, il y a les gens de la "communauté" qui sont impliqués ? Hasard ou Coïncidence ?
    Et quand dame Devillers fera une émission où elle invitera les femmes victimes de Gérard Miller ?

     

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  • Il y a une espèce de mise en abîme malsaine que je trouve assez troublante dans tout ceci.

    Dans la série "Icon of french cinéma", JG joue son propre rôle, celui d’une actrice sur le retour qui tente de reprendre pied dans un milieu qu’elle a quitté le temps d’une parenthèse (américaine).

    De manière quasi-synchrone, alors que la série est diffusée sur arte, elle attaque B. Jacquot après être tombée par hasard sur une rediffusion du documentaire de G. Miller "Les ruses du désir" (lui-même inquiété par les témoignages de plusieurs actrices ou personnalités médiatiques concernant des agressions sexuelles commises lors de séances d’hypnose) dans lequel le réalisateur parle d’elle comme d’un trophée sexuel et évoque leur relation (elle a 14 ans il en a 40) en terme peu flatteurs pour l’actrice et la femme qu’elle est devenue entre temps.

    On apprend maintenant que B. Jacquot avait prêté sa nymphette à Doillon qui enviait la situation de son collègue réalisateur et nourrissait la même fascination que lui pour les adolescentes. S’amorce ainsi un nouveau cycle de révélations, dénégations, emballement médiatique, tribunes, procédures, ....

    Au regard de tout ceci, on a vraiment l’impression que JG est prisonnière de son double de fiction. Mieux encore, au vu de l’actualité qui lui est consacrée, on a l’impression de découvrir le pitch de la prochaine saison ou celui d’un éventuel prequel. Le réel alimente la fiction qui alimente le réel qui alimente la fiction,.... d’où la mise en abîme évoquée plus haut.

    Je pense qu’une séance d’hypnose avec G. Miller pourrait finalement tenir lieu de thérapie et donner lieu à un spin off.

     

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  • D’une façon plus générale, le cinéma français à l’ère Mitterrand -Lang a vu éclore toute une génération de mochetées sans talent , les Godreche, Bonnaire, Paradis, Clotilde Courreau, le rejeton Gainsbourg/Birkin et consorts. Dans le même sac je mets aussi Sophie Marceau , elle aussi a eu son "pygmalion" (elle a même fait un gosse avec) mais par contre elle, elle était belle et l’est restée. Je me rappelle que le discours commun était que ces dames "n’étaient pas attirées par les garçons de leur âge", certainement trop brillantes intellectuellement il leur fallait viser plus haut. On a toujours voulu nous faire passer leur nullité pour de la profondeur intellectuelle. Qu’est-ce qu’on en a bouffé à l’époque de la promo pour leurs films de m…sur les plateaux Tv

     

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  • Ce qui était acceptable pour l’adolsescente de 14 ans désireuse de faire carrière ne l’est plus pour la femme de 50 ans.

    Cette transaction sexuelle qui était un échange gagnant-gagnant pour la jeune actrice en devenir est devenu progressivement intolérable pour celle qui commence à faire le bilan de sa carrière et pour la femme ménopausée qui ne supporte pas ce qu’elle voit dans les rétros, sa jeunesse, sa beauté, ses ovocytes mais aussi une pseudo carrière sans véritable talent construite sur un échange marchand.

    Le pervers qui abuse de sa notoriété pour prendre dans ses filets une jeune écervelée devient un pygmalion tant que l’hypothèse ou la réalité de la contre-partie demeure. Quand cette dernière n’est plus qu’un souvenir ou une chimère, le portier de la familia grande redevient ce qu’il était. De son côté, la femme se sent flouée, abusée et elle veut récupérer sa mise ou faire payer chèrement ce bien qu’elle estime désormais mal acquis. Elle procède à une surcote symbolique inversement proportionnelle à sa valeur reelle et obtient bien souvent gain de cause devant le tribunal médiatique qui est l’antichambre de la demande de réparations en espèces sonnantes et trébuchantes.

     

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  • Je n’ai pas cliqué pour regarder la Birkin et son pénible accent anglais bien travaillée depuis George V au moins.

    Cette femme de peu de talent n’a du son succès qu’à l’amour que portait les Français dont je fais partie à son mari qui était une caricature physique ambulante, comme quoi c’est fou ce que les Français racistes, antisémites, colonialistes, esclavagistes sont ouverts d’esprit malgré ces tares rédhibitoires.

    Cet amour de la nation s’est reporté également sur la Charlotte toujours fourrée dans les bons films idéologiquement progressistes qui revient à Paris en avion à chaque élection présidentielle pour exhorter la racaille Gauloise à bien voter.

    Tous ce petit monde de nantis de la culture, avec le potentiel de charisme qu’ils ont quand même grâce à la notoriété pourraient peut être dénoncer le génocide en cours à Gaza, mais non, silence radio, ça passe crème.

     

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