On se demande, le Covid-19 trustant toute l’actu, s’il se passe encore quelque chose de non corona dans le monde. Des guerres ? Idlib ? Yémen ? Afgha ? Si ce virus produit par le pouvoir profond américain (Bill Gates aux commandes) a gelé les conflits en cours, il en a réactivé d’autres, celui les peuples contre leurs dirigeants néolibéraux corrompus (pléonasme) ou le Big Pharma. Jamais ces grandes sociétés censées nous protéger des 10 plaies de l’Égypte n’ont autant été sur la sellette. Mais qui sont-elles ?
Elles sont le croisement entre le capitalisme et la santé, entre l’idéologie du profit et la protection des populations. Las, le profit a fini par peser beaucoup plus lourd dans la balance que le soin, car une population malade ou convaincue de l’être est une manne éternelle pour ces grands groupes. Au Nord, on a donc surmédicamenté une population frileuse, de plus en plus asphyxiée par le sacro-saint principe de précaution, une population fragilisée par toutes sortes de maladies plus ou moins imaginaires ou exagérées, ou alors carrément inguérissables, mais qui généraient des budgets de recherche pharaoniques (cancer, sida).
Bill Gates au Monde : « Même si les pays riches parviennent à endiguer la maladie au cours des prochains mois, le Covid-19 pourrait revenir si la pandémie continue de sévir ailleurs. A un moment ou à un autre, une partie du monde réinfectera l’autre » https://t.co/jot0EVnbcd
— Luc Bronner (@lucbronner) April 12, 2020
Tout devenait un marché, une pathologie à éradiquer : la tristesse, l’ennui, l’angoisse, la peur, ces choses tout à fait naturelles que l’on peut combattre par l’information, l’action ou le plaisir. Oui mais l’info ou le plaisir, ça rapporte que dalle. Il fallait du médoc. Et on en a eu : les Français se sont mis à gober tout et n’importe quoi, jusqu’à déglinguer leur santé. Les gens qui ne dorment plus qu’à coups de somnifères et ne se réveillent plus qu’à coups d’excitants, c’est ça la santé ?
Faire du fric ou guérir, il faut choisir
Beaucoup de médecins ont prescrit et prescrivent encore ce que les commerciaux (très bien payés) de ces multinationales leur ont conseillé de vendre. Tous y gagnent, et l’Occidental devient un malade en puissance à la recherche d’une santé parfaite qu’il ne trouvera jamais.
« En dehors de quelques publications comme Pratiques (un trimestriel) ou Prescrire (qui offre un regard critique sur les médicaments mis sur le marché), les journaux destinés aux médecins, bien souvent unique outil d’information (et de formation !) au cours de leur carrière, sont, eux, saturés d’annonces publicitaires. » (Le Monde diplomatique)
France Culture, devant la montée de la fronde anti-Big Pharma qui ne date pas de l’opération Coronavirus contre les peuples, a tenté de déminer le terrain. La radio publique bien-pensante et anti-complotiste a été poser ses questions à Boris Hauray, chargé de recherche Inserm à l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Iris).
Le Big Pharma ? Un fantasme...
« Les laboratoires sont-ils aux mains du Big Pharma ?
Non, je pense que c’est une simplification vraiment extrême de la situation. L’influence de l’industrie pharmaceutique est forte. Elle est d’autant plus forte qu’elle est un peu systémique. Les industriels financent les essais sur les médicaments, souvent les contrôlent, ils sont aussi extrêmement présents dans la vie du monde médical. Bien évidemment, et ça c’est plus classique, il y a des groupes d’intérêt industriels qui essaient d’influencer les décisions politiques dans leur sens.Est-ce qu’il existe une entente secrète entre les laboratoires ?
C’est une hypothèse qui n’est pas très crédible dans le sens où ces intérêts industriels sont aussi avant tout concurrents. Imaginer une énorme entente au niveau mondial qui irait exactement dans le même sens est trompeur. Bien évidemment, ils ont des intérêts communs : ceux d’être en faveur des nouveaux traitements qui sont souvent plus chers que les anciens, et donc de la commercialisation de leurs innovations. »
Conclusion : la toute-puissance du Big Pharma est un fantasme, mais ces grandes entreprises sont surpuissantes. Elles ne s’entendent pas entre elles mais s’entendent sur des nouveaux médicaments toujours plus chers que les anciens. La dernière question est presque une blague.
« Cette industrie fait-elle du lobbying contre les médecines douces ?
D’une part, je pense qu’il ne faut pas penser qu’il n’y a pas d’intérêts industriels du côté des médecines non conventionnelles. Je ne pense pas qu’il y ait de stratégie extrêmement forte, que ce soit une priorité pour les industries pharmaceutiques de lutter contre ces autres médecines. Leur intérêt est avant tout de promouvoir leurs solutions et je pense que la partie la plus importante de leurs investissements se fait plus en faveur de leurs traitements que contre des traitements concurrents. »
Sauf que la Buzyn, qui incarne en France le conflit d’intérêts, a tout fait pour dénigrer la médecine alternative, qui n’est pas forcément celle de charlatans. Inversement, elle s’est fait la VRP de la vaccination à outrance, dont un bon tiers des Français se méfient aujourd’hui. À trop pousser le bouchon, le Big Pharma et ses commerciaux ont rebuté les Français qui ont pris en charge leur santé, faisant plus confiance à leur instinct et à des médecins honnêtes qu’à des néolibéraux déguisés avec des blouses blanches.
Le Big Pharma tue plus que le coronavirus !
« Certains chiffres sont particulièrement angoissants : chaque année, près de 200 000 personnes décèdent en Europe à la suite d’effets médicamenteux qualifiés de "secondaires". Les overdoses d’antidouleurs tuent plus que l’héroïne et la cocaïne réunies. L’abus de médicaments a pollué jusqu’à l’eau du robinet, devenue un cocktail de Prozac, d’antibiotiques, d’anticancéreux et de perturbateurs endocriniens. » (Le Point)
On devine aujourd’hui toute l’influence du Big Pharma dans les articles anti-Raoult ou anti-chloroquine dans nos médias mainstream : c’est à qui fera le papier plus plus sanglant sur la méthode du Marseillais. Pourquoi est-ce qu’on vous bassine avec ces multinationales qui ne font que leur boulot, trouver des molécules et en faire des médocs qui font du bien aux gens ?
Le coronavirus est-il le médicament miracle du Big Pharma (pour soigner ses profits) ?
Parce que le confinement, c’est l’effet direct et violent du Big Pharma sur nos vies. Et on va en manger, jusqu’à fin mai a décrété notre paumé de président. Ce qui veut dire que leur intérêt prime le nôtre : notre vie vaut moins que leurs profits, pour antiphraser le slogan trotskiste. Notre vie économique peut s’effondrer, du moment que leur vaccin est inoculé de force à une humanité dont l’esprit aura préalablement été façonné, préparé par la peur.
Karine Lacombe, la grande amie d’Edouard Philippe suggère au JT de France 2 que le deconfinement sera difficile tant qu’on n’aura pas de traitement ou vaccin.
Ça va pas la tête ? pic.twitter.com/uWPtNXV4QT— Philippe Murer (@PhilippeMurer) April 11, 2020
La solution, c’est donc de résister à la peur, qui est l’arme absolue de ceux qui ont le contrôle du Système. Tout ce qui nous fait peur doit être rejeté, et tout ce qui nous donne du courage – le médicament, gratuit pour le coup, contre la peur – doit être valorisé. Le Big Pharma vit de manière parasitaire sur l’immunité des peuples ? Musclons notre immunité.