Le député européen José Bové (EELV) en a appelé samedi au président de la République Emmanuel Macron pour que la France « accepte d’ouvrir ses frontières » aux « réfugiés », au cours d’un rassemblement à Tende (Alpes-Maritimes).
Ouvrir les frontières françaises
« La France n’assume pas son rôle d’accueil » et le défenseur des droits Jacques Toubon « le dit aussi », a déclaré José Bové au cours d’un rassemblement de soutien à l’association locale Roya Citoyenne, qui vient en aide aux migrants venant depuis l’Italie voisine.
« Faire sauter » la convention de Dublin
Il faut que la France « accepte d’ouvrir ses frontières et accueille un nombre de réfugiés qui corresponde à notre pays », a-t-il précisé. Il a appelé à « “faire sauter” la convention de Dublin », qui crée, selon lui, une situation intenable dans laquelle les migrants sont obligés de déposer leur demande d’asile dans le premier pays d’accueil.
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« Ce sont eux les vrais héros »
José Bové a également volé au secours des militants de l’association Roya Citoyenne, dont plusieurs membres sont jugés en appel et encourent des peines de prison avec sursis pour avoir aidé des migrants. « Ce sont eux les vrais représentants de l’esprit européen », a salué José Bové. « Le travail des associations dans la vallée de la Roya mériterait d’avoir le prix Sakharov des droits de l’homme », a-t-il affirmé.
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L’association Roya Citoyenne est assignée en justice par un autre élu local, Olivier Bettati, conseiller régional apparenté FN. L’élu demande sa dissolution en l’accusant d’être « la base logistique sur laquelle Cédric Herrou s’appuie pour organiser des passages de réfugiés de l’Italie vers la France ». Le tribunal de Nice doit se pencher le 13 octobre sur sa demande.
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José Bové ou le symbole de la dépalestinisation progressive de la gauche française sous la pression médiatique du lobby pro-israélien...
Pour mémoire, voici ce qu’écrivait Libération sur les aventures israéliennes de José Bové le 2 avril 2002...
José Bové était, hier soir, en instance d’expulsion d’Israël en compagnie d’une dizaine de militants antimondialisation arrêtés la veille à Ramallah. Selon l’association France-Palestine, le porte-parole de la Confédération paysanne devait être expulsé à bord d’un vol de la Turkish Airlines, via Istanbul, et devait arriver à Orly aujourd’hui en fin de matinée.
José Bové et ses compagnons avaient rendu visite dimanche à Yasser Arafat, rompant ainsi l’isolement du chef palestinien. Une trentaine de militants pacifistes ou propalestiniens, pour la plupart français, ont passé la nuit dans le QG assiégé de Ramallah, formant un « bouclier humain » autour du président de l’Autorité palestinienne.
Mais José Bové et une dizaine d’autres militants ont été arrêtés le même jour par l’armée israélienne et remis à la police.
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