Tout le monde connaît les Abécédaires de la bêtise ambiante. Voici une petite photographie de la Bêtise en 2017. Peut-être que les savants découvriront un jour que la bêtise est nécessaire à l’Évolution. Par exemple, les prédateurs poussent les herbivores à être plus vigilants, plus rapides, plus malins. Moins cons, quoi. La bêtise serait donc une condition nécessaire à l’intelligence. Ne jetons donc pas la pierre à Balasko, Hanouna, Haziza et autres Peillon. Au contraire, étudions-les.
A comme Aliagas
Sur TF1, on a le choix entre gagner beaucoup d’argent en disant de grosses conneries, et partir. Nikos a fait son choix. Pour 35 000 euros par mois (sans la prime d’exclusivité), seriez-vous OK pour dézinguer les neurones de vos contemporains les plus fragiles ?
B comme Balasko
Josiane, qui faisait rire les Français dans les années 70, est passée de l’autre côté du miroir de l’esprit. Elle a pris la défense des sans-papiers, fustigeant les pouvoirs de gauche. On a vu le résultat, à Calais, Nice et Paris. Pourquoi ne donnerait-elle pas les siens à un migrant ?
B comme Bedos
La famille Bedos, c’est le thermomètre de la néobourgeoisie culturelle autosatisfaite. Touche-à-tout mais bon à rien, le petit dernier joue dans son propre film avec son ex, une miss Météo ébouriffante d’insignifiance. Dans le film, elle s’appelle Sarah et incarne la muse de « monsieur Adelman ». Quelque chose nous échappe.
B comme Belkacem
Les tweets de Najat ressemblent à ceux d’une lycéenne en colère. Une vision manichéenne du monde, avec des zentils et les méssants. Les gentils c’est sa famille politique, les méchants c’est les fachiiistes, qui veulent tuer tout le monde, surtout Anne Frank. Tout est simple, pour les simples.
B comme Belkacem
C’est l’économiste Larrouturou qui épingle cette énième sortie de la collégienne (réformée) de la rue de Grenelle. On comprend tous qu’à ce poste, il faille mentir un peu. Mais ne peut-elle pas mentir mieux, mentir avec talent ?
C comme Clément
Hugo c’est le type nouveau du journaliste-système. Un mélange de Tintin reporter et de Priscilla folle du désert. C’est assez drôle de voir des pipounets tout juste bons à sécher les cours de maths donner des leçons de géopolitique, surtout quand on aborde la complexité proche-orientale.
C comme CNN
La propagande est un travail de travestissement de la réalité. Il s’agit de tout faire rentrer dans le même sac, celui de ses intérêts. C’est une espèce de chirurgie du réel, qui est retapé à coups de bistouri quand il ne correspond pas à la norme en vigueur.
C comme Cohen
Patrick Liste Noire est invité dans La Nouvelle Édition, la vieille émission de propagande sioniste éhontée de Canal+ le midi. On s’envoie et se renvoie l’ascenseur, et pendant ce temps, les Français se tapent les marches dans l’escalier, lumière coupée et urine de migrants en prime. Un jour, ce petit jeu va mal finir.
D comme Delpech
Pauline a perdu son papa cette année, qu’on aimait bien. Mais ce tableau des morts importants, des VID (« very important dead »), nous rappelle qu’on pourrait tout aussi bien faire celui des 60 000 soldats syriens abattus par les mercenaires de la coalition israélo-américano-saoudienne. Et on ne compte même pas les civils… Un peu de pudeur, que diable.
F comme Figaro
Le Figaro, qui est tombé moins bas que Le Monde dans la discipline de mensongerie, est quand même obligé de montrer patte blanche, enfin oligarchique, de temps en temps. On prendra ainsi cette tentative d’être du bon côté de l’info, avec, de l’autre, tous les croyants du Pizzagate. On espère pour le canard de Dassault que les goûts de Podesta et ses amis sont uniquement dus à une petite déviance mentale…
H comme Haïm
Laurence Haïm, rappelons-le, c’est cette journaliste d’i>Télé qui a chialé comme une madeleine quand l’esclave Obama est devenu président de la République Raciste Américaine. Aujourd’hui, i>Télé est une chaîne morte, 90 journalistes sont partis sur 150, et Laulau s’est pris une Trump dans la tête dans la nuit du 8 au 9 novembre 2016. Elle a quand même eu la force d’assister à la fête 100% black de Barack, l’homme qui cherche à marquer son départ avec une petite guerre mondiale. Ne pas se fier aux apparences, le cool cache souvent l’encule.
H comme Hanouna
L’homme aux 250 millions pour produire de la merde en barre impose un nouveau langage aux goys hypnotisés par le boniment. On peut se moquer des types qui vendaient des fioles pleines de trucs douteux dans les albums de Lucky Luke... En parlant de Lucky Luke, grâce à Jul, le transfuge de Charlie Hebdo, le cowboy français fricote avec les émigrants juifs. Goyboy ?
H comme Haziza
« Ignominieux », lance le défenseur des Noirs Frédéric 17ème Chambre Haziza, devant l’annonce raciste d’une agence immobilière. Il a juste oublié les petites libertés immobilières que prennent les Israéliens en Cisjordanie, où des milliers de maisons sont construites contre le droit international. C’est l’occasion de ressortir l’adjectif « ignominieux ».
H comme Herrou
Sacré Cédric. Le pur produit de l’intoxication médiatique. Ne nous y trompons pas, Cédric n’est pas un héros de la Résistance, tout simplement parce qu’il est du côté de la Kommandantur ! Herrou, fêté comme un passeur de juifs des années 40, n’est que le pauvre larbin des oligarques qui rigolent bien, entre deux partouzes cocaïno-champanisées dans des jets privés.
J comme Jobs
Inventer l’iPhone, puis mourir d’un cancer. Après il y en a qui vont soutenir que les mobiles ne sont pas dangereux. Jetons cet instrument du diable qui nous fait repérer par la CIA et la NSA. Quant à la DGSI, rien à craindre : elle laisse travailler les terroristes en paix, regardez les frères Kouachi. Heureusement que les Américains sont là pour surveiller la DGSI...
L comme Lagarde
La pétition pour exiger un second procès de la « négligente » du FMI doit en être à 200 ou 250 000 signatures. Oui mais bon, les pétitions, c’est comme les résolutions anti-israéliennes de l’ONU, tout le monde s’en torche. Enfin, pour Christine, il restera au moins cette casserole au cul. Le peuple fait ce qu’il peut, hein, vu que la justice n’est pas de son côté.
P comme Peillon
Vincent est philosophe de formation, et ça se voit pas trop. Jeté dans l’arène politique, où la moindre faiblesse est déchiquetée par les autres, on sent qu’il n’est pas très à l’aise. On a même pitié de lui, tant il se débrouille mal face aux journalistes, qui sont pourtant de son camp, celui des loges et du lobby. Eh bien même avec les arbitres de champ et de lignes dans la poche, il se prend des dégelées.
Q comme Qatar
On en a parlé, puis plus trop. Mais l’argent mal gagné des Qataris (ils ne branlent rien, le fric sort tout seul du sous-sol) a fini par corrompre nos « élites ». On ne citera pas de noms, mais faire la manche quand on est ministre français, du temps du Général, ça aurait été 12 balles dans la peau. Beaucoup de Français regrettent le Général. Du côté de l’élite, on doit être content qu’il ne soit plus aux commandes.
R comme Refugees
Ce petit montage résume la situation : des blaireaux manipulés par les médias accueillent ceux qui vont les violer et les assassiner. Résumé brutal de la situation dans laquelle les peuples de la vieille Europe sont placés, malgré eux. Il n’y a pas 36 options : c’est le duo viol-assassinat, ou la résistance, aussitôt décrétée fasciste par le système médiatico-politique. Bon ben fascisme alors.
T comme Têtu
Ce journal communautaire pourtant mort du sida arrive encore, dans un souffle, à baver quelques articles. C’est la figure diabolique de Trump – sabreur de bimbos qui n’a plus l’âge de s’emmerder avec la bien-pensance – qui a réveillé les morts. Quelque part, on dirait que ça les excite, un homme fort.