J. K. Rowling a-t-elle puisé son inspiration dans le livre antisémite de 1903 Les Protocoles des Sages de Sion pour donner vie aux gobelins de la banque Gringotts au cinéma ? C’est en tout cas ce qu’affirme Jon Stewart. L’acteur de 59 ans, lui-même juif, a dénoncé dans son podcast, diffusé sur Apple TV, des ressemblances entre les gestionnaires de l’argent des sorciers et les caricatures des juifs dans ce livre cité par Adolf Hitler dans Mein Kampf. (...)
Il poursuit en affirmant que lorsqu’il montre des caricatures du livre, les personnes pensent que ce sont les gobelins des films Harry Potter. L’acteur est également atterré que personne n’ait fait le rapprochement depuis le premier film sorti en 2001. Il a conclu avec ironie être étonné que l’autrice puisse créer un monde imaginaire peuplé d’animaux fantastiques, mais qu’elle a choisi « des Juifs pour diriger la putain de banque souterraine ».(20 Minutes)
Même si le comédien à la tête d’un talk-show a rétropédalé en affirmant qu’il s’agissait d’une « conversation légère entre potes », qui a été « sortie de son contexte », le mal est fait. Encore une paranoïa de la part d’un squatteur des médias qui ne mérite pas d’avoir une émission, comme sa consœur Ellen DeGeneres, qui n’existe que par la puissance californienne de la mafia homosexuelle. Tous les deux sont nuls, et sans leur communauté, ils retourneraient dans les oubliettes de l’histoire des médias.
Heureusement, en mai 2021, DeGeneres a annoncé l’arrêt de son émission. Regardez comme elle a l’air bienfaisante :
Normalement, quand on tient une émission, on se doit d’être plutôt télégénique, c’est même une obligation en télé. En plus elle ose se présenter comme « créative », alors qu’elle est juste l’émanation d’un lobby discriminatoire dans les médias (pour les non-homosexuels) :
« Quand on est une personne créative, on a constamment besoin d’être challengé. Et aussi forte que soit cette émission, aussi fun qu’elle soit, ce n’est plus un challenge pour moi. »
En réalité cet agent LGBT était toxique pour ses collaborateurs, et l’émission perdait logiquement de la vitesse. Le magazine Elle , pourtant féministe en diable, a été obligé d’en parler :
En août 2020, l’animatrice avait dû faire face à une grave polémique. Dans une enquête publiée sur le site américain « BuzzFeed », plusieurs anciens salariés de l’émission mais aussi des collaborateurs actuels avaient témoignés d’une ambiance de travail toxique, certains expliquant avoir été victimes d’intimidation, de propos racistes ou encore de harcèlement. Malgré des excuses publiques de la part de l’animatrice qui avait assumé sa part de responsabilité, les audiences de l’émission n’étaient jamais vraiment remontées. Ellen DeGeneres assure que sa décision d’arrêter l’émission ne serait cependant pas due à cette polémique : « Si j’avais dû quitter l’émission à cause de ça, je ne serais pas revenue cette saison. Donc ce n’est pas pour cette raison que j’arrête. »
Pour vous prouver qu’on n’est pas sexistes, la tronche à Jon Stewart, c’est pas mieux : on dirait un Antoine de Caunes en dépression. D’ailleurs, le fils de Caunes est en dépression : il n’a jamais fait mieux que ses émissions de télé, et le cinéma a été son cercueil. Il vient de sortir une autobiographie de « fils de », sauf que lui avait un certain talent d’amuseur-présentateur. Mais il n’était pas l’auteur de ses saillies drôlatiques, des auteurs de l’ombre – Algoud et Chalumeau – assurant le niveau. C’est comme ça, dans le show-biz, on croit que des personnalités sont intelligentes, alors qu’elle portent, qu’elles achètent l’intelligence des autres. Gainsbourg faisait pareil avec le talent d’un Vannier.
Après des années de Canal+ et de liberté d’expression, avec ses documentaires dans les grandes mégalopoles qui parlent plus de cul que de sociologie (idem dans son tour de France foireux intitulé La Gaule d’Antoine), de Caunes finira sa carrière sur France Inter, ce mouroir gauchiste. Attention, il n’est pas mort, hein. On a bien aimé le chapitre de ses engagements par Wikipédia :
Antoine de Caunes s’est très tôt consacré à la lutte contre le SIDA. Il est, depuis 1993, président d’honneur de l’association Solidarité sida, qui produit notamment le festival Solidays et La Nuit du zapping.
Il a voté à gauche lors de l’élection présidentielle de 1981 mais s’est abstenu en 1995.
En septembre 2018, à la suite de la démission de Nicolas Hulot, il signe la tribune contre le réchauffement climatique intitulée « Le Plus Grand Défi de l’histoire de l’Humanité », qui parait en Une du journal Le Monde.
Aïe, aïe aïe, le sida, le gauchisme et le climat, les trois grandes arnaques de ces 30 dernières années, que les mauvaises cases !
Jon Stewart ne vaut pas mieux, avec son délire paranoïaque. Pourquoi ne relève-t-il pas les inserts sionistes dans les films hollywoodiens depuis un siècle ? Il y a de quoi faire, l’embarras du choix !
« Voici comment vous savez que les Juifs en sont toujours au même point. Lorsque je demande aux gens s’ils ont vu un film Harry Potter, ils me répondent qu’ils adorent la franchise. Alors je leur parle de la banque Gringotts, qu’ils aiment aussi. Et je leur demande s’ils savent qui sont ceux qui dirigent la banque. Ils sont interloqués et je leur réponds des Juifs », a-t-il déclaré dans The Problem with Jon Stewart.
Jon Stewart a raison sur un point : il a un problème. Pour aller dans son sens, nous faisons notre devoir de citoyens lobotomisés et dénonçons une réplique de Joe Pesci dans The Irishman, le dernier grand film de Scorsese diffusé et distribué par Netflix. Jon va-t-il demander l’excommunication du grand réalisateur, lui qui n’est qu’un comédien de seconde zone, voire de troisième classe, en surclassement grâce à son communautarisme ?
Bonus : Jon Stewart anti-Trump et pas drôle