Coup de tonnerre en plein tribunal. « Johnny m’a violée », a lancé Adeline Blondieau ce mardi en pleine audience du tribunal correctionnel où elle poursuivait le chanteur pour... diffamation. Celle qui a convolé deux fois avec « l’idole des jeunes », aujourd’hui vedette de « Sous le Soleil », a tout simplement accusé Johnny Hallyday de l’avoir violée quand elle était adolescente.
« Il m’a violée quand j’avais 14, 15 ans, chez mes parents », a-t-elle assuré.
La star du petit écran poursuit Johnny Hallyday pour diffamation suite à la parution de l’autobiographie « Dans mes yeux », dans laquelle le chanteur affirme que la comédienne « hystérique et violente » débarquait « chaque nuit pour jouer avec le feu que j’étais ». Selon le chanteur dans son livre, « elle est venue une nuit et m’a dit : "ça y est, tu sais, j’ai 18 ans, épouse-moi." Au lieu de lui mettre une claque et de l’envoyer dans sa chambre, j’ai laissé faire et je me suis fait prendre au piège. »
Une version des faits qu’Adeline Blondieau dément fermement. Selon elle, à l’époque où Johnny habitait chez son père, c’est lui qui venait « tous les soirs quand il était saoul », il lui disait qu’il l’aimait. Le chanteur l’aurait demandé en mariage devant plusieurs personnes, dont sa compagne de l’époque. Elle l’a décrit comme infidèle, mais aussi « alcoolique et violent ». « Il a abusé de moi. On n’en a jamais parlé lui et moi », a-t-elle poursuivi, il s’agissait « d’un secret très violent, mais qui nous liait aussi d’une certaine façon ».
10 ans de psychanalyse
Dans sa plaidoirie, l’avocat de Johnny Hallyday, Me Arnaud Albou, a estimé que « nous ne pourrons jamais savoir qui dit la vérité », soulignant qu’Adeline Blondieau n’a jamais déposé plainte pour ces faits, qu’elle n’avait jamais évoqués jusqu’alors.