Il y a bien deux Frances aujourd’hui : celle de ceux qui se soumettent, et celle de ceux qui refusent de se rabaisser. Se rabaisser aux injonctions délirantes du couple Castex-Véran qui souffle le chaud et le froid depuis des mois, sciemment, pour désorienter le peuple de France et lui faire avaler toutes ses réformes nuisibles. Des réformes pseudo sanitaires qui cachent des changements si profonds que les Français ne les auraient jamais acceptées en temps normal.
Il faut pour cela un environnement de psychose permanente, mâtinée d’attentats terroristes (venus de nulle part, sans revendications politiques ni commanditaires) et de chiffrage quotidien des morts, et des morts en puissance, c’est-à-dire tout le monde selon Bill Gates.
Mais le gouvernement par la peur – comme le management du même nom – a une limite : pendant que beaucoup de Français baissent les bras et que certains se suicident, d’autres ouvrent leur gueule et se déclarent prêts à se battre. C’est le cas de Jean-Marie Bigard depuis le début, non pas de la pandémie, mais de l’exploitation par une caste politique visiblement corrompue de cette grippe pas comme les autres.
Quand la France bleue et la France rouge se heurtent
Bigard est l’invité de France Bleu, la station de service public qui coûte cher en redevance pour une audience en baisse depuis 2013 (la Cour des comptes explique ce paradoxe par « la rigidité du cadre social »), et une fois n’est pas coutume, le passage de l’humoriste a fait exploser l’audience. L’émission s’appelle Dans le rétro (quel titre) et a pour principe de revenir sur la carrière d’un artiste. Elle est animée par Déborah Grunwald, qu’on ne présente pas. Aujourd’hui, dans une France coupée en deux, quand une journaliste bien-pensante invite une personnalité mal-pensante, ça fait des étincelles.
L’émission d’Hanouna TPMP a aussitôt sauté sur le buzz pour deux raisons : d’abord parce que son émission fonctionne sur les autres émissions, c’est le hachis parmentier de la télé ; ensuite parce qu’il fallait à tout prix éteindre l’incendie. Pour cela, Cyril a invité deux personnalités bien-pensantes, le ministre de la Citoyenneté Marlène Schiappa et le comédien Gérard Jugnot qui va comparer Bigard et son prétendu complotisme à « Hitler ».
Télé-Loisirs a repris les arguments de l’ancien humoriste de la bande du Splendid :
« "Ça parle par soi-même. Je veux dire, il est fou, quoi." Cyril Hanouna l’a tout de suite interrogé plus en détail : "C’est trop là ? En plus je vous le dis, il est sincère, moi je le connais bien". Mais l’avis de son invité était arrêté : "Oui, c’est ça le pire, mais Hitler aussi... Hitler était très sincère", a lancé Gérard Jugnot en dérapant, aussitôt repris par l’animateur de TPMP : "Non, alors là, on peut pas comparer."
Gérard Jugnot s’est alors repris et a expliqué ses propos tout en humour : "C’est pas comparable mais ce que je veux dire c’est le problème des élites. Les élites, les mecs sont contre les élites... C’est vrai, nous on est contre les élites. À Roland-Garros, y en a marre des élites. J’en ai marre de voir jouer Nadal et Djokovic. Il y a mon beau-frère, il joue très, très bien, y en a marre, faut arrêter là !" »
Gérard Jugnot, soumis à la pression dominante comme la majorité des acteurs (qui ont besoin du CNC et de leurs grasses rémunérations d’intermittents) a marqué un joli point Godwin sans le savoir. Il explique qu’il était en conflit avec Coluche à ce sujet :
« Le “tous pourris” me fait chier »
"Faut arrêter les bêtises"
Gérard Jugnot et @MarleneSchiappa réagissent au coup de gueule de @JM_Bigard #TPMP pic.twitter.com/J4j4RtJcPb
— TPMP (@TPMP) November 30, 2020
Un bel exemple de démission intellectuelle. Si la politique est un métier à laisser aux politiques, alors on en voit le résultat : corruption et destruction ! Quant à cette pauvre Schiappa, la féministe devenue la bonniche de Darmanin, elle ose parler de « démocratie » directe :
« D’abord, comme je l’ai dit tout à l’heure, je pense que si quelqu’un pense que le pays est mal gouverné, que les députés ne votent pas des bonnes lois, etc., la démocratie c’est que chacun a le droit de se présenter et d’essayer de le faire à sa place... »
Il y a fort à parier que l’intervention de Jugnot va lui coûter cher en entrées cinéma, s’il fait encore des films, vu que le cinéma est par terre. Franck Dubosc a vécu la même mésaventure en reniant les Gilets jaunes, qu’il avait soutenus au départ. Mais entre la Tsédaka et les Français, il faut choisir son camp !
Question
Si Bigard dénonce la « dictature » et que Bigard est « Hitler », alors quelle est cette « dictature » ?
Bonus 1 : la gueulante complète de Bigard chez Grunwald
Bonus 2 : le courage (cinématographique) du collabo Jugnot
qui sauve un enfant juif
« On a essayé de ne pas être dans le manichéisme »
Malgré des critiques élogieuses (« Un merveilleux film, touchant » pour Madame Figaro, « Le meilleur film de Gérard Jugnot » pour Le Parisien), le film ne reçut pas l’accueil qu’il méritait avec environ 9 millions d’euros de recettes pour un budget de 10 millions. Toutefois, il est régulièrement diffusé à la télévision grâce à ses bonnes audiences. (Wikipédia)