[…] Alstom énergie, un des leaders mondiaux dans les infrastructures de production d’électricité a été racheté en 2015 par l’américain General Electric […]. [C’]est une entreprise stratégique produisant notamment les turbines Arabelle des centrales nucléaires françaises, les turbines du porte-avion Charles de Gaulle et d’autres navires militaires français, des turbines pour les centrales thermiques, hydrauliques [etc.]. Cette entreprise a été construite par la commande publique et fait partie du patrimoine industriel des Français. […]
Il est inconcevable que le bon fonctionnement, la sécurité de nos centrales nucléaires et la propulsion du porte avion Charles de Gaulle dépendent du bon vouloir d’une entreprise étrangère. L’autorisation de cession de cette entreprise à l’américain General Electric, le 5 Novembre 2014, a été une erreur du ministre de l’Économie de l’époque, Emmanuel Macron. Le président Macron peut aujourd’hui réparer cette erreur.
General Electric, étant en difficulté financière et souhaitant recentrer ses activités dans l’énergie sur les turbines à gaz, est naturellement vendeur de la partie nucléaire voire d’une partie plus importante des activités d’Alstom qui lui rapporteraient l’argent nécessaire à sa bonne marche. L’État français dispose d’[…]un droit de regard en cas de vente de la partie nucléaire d’Alstom. Au surplus, l’ancien ministre de l’Économie Arnaud Montebourg a déclaré devant le Sénat que les circonstances de la vente d’Alstom énergie constituent un vice de consentement […] ; nous avons l’appareil juridique pour l’annuler. […]
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Bonus : entrevues avec Frédéric Pierucci à propos d’Alstom