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"J’aime quand c’est sale" : des filles dénoncent les avances sexuelles de youtubeurs

 

 

Le tweet a fait l’effet d’une bombe dans le monde hyperconnecté de YouTube. Lundi 6 août, Squeezie, le youtubeur aux 11 millions d’abonnés, a affirmé que certains de ses confrères se prétendant « féministes » profitaient de la « vulnérabilité psychologique de leurs jeunes abonnées pour obtenir des rapports sexuels ».

 

Il n’en fallait pas plus pour que le hashtag #BalanceTonYoutubeur prenne de l’ampleur : depuis, des dizaines de comptes Twitter dénoncent des faits de harcèlement sexuel, captures d’écran à l’appui, sans que l’on puisse toujours déterminer s’il s’agit de documents authentiques. Franceinfo a pu récolter de nombreux témoignages qui décrivent un milieu où, sous couvert de « proximité » avec leur communauté, certains vidéastes utilisent leur influence pour tenter d’obtenir des faveurs sexuelles.

 

 

« Il me disait qu’il aimait mes fesses »

Angèle avait 15 ans au moment des faits. Si elle a choisi de témoigner, c’est parce que sa petite sœur, 6 ans, est fan de ce youtubeur, qu’elle accuse de harcèlement sexuel.

« Sa communauté est vraiment très jeune, autour de 10 ans », avance-t-elle. L’histoire remonte au printemps 2017. Après avoir croisé Angèle à Paris, le vidéaste lui propose de faire un selfie et lui demande de l’identifier sur Instagram. Il finit par la recontacter via le réseau social et sur Snapchat, où les messages ne sont pas archivés. Suivent des conversations qui dérapent rapidement.

« Il me disait qu’il aimait mes fesses, que j’étais magnifique, qu’il me voyait bien avec telle ou telle culotte », raconte la jeune fille, qui dit avoir reçu un cliché du youtubeur torse nu.

[...]

« Au début, je me disais que c’était un truc de dingue qu’il me parle », raconte la lycéenne, convaincue alors « d’être spéciale » et « d’avoir beaucoup de chance ». Jusqu’au tweet de Squeezie, elle avait choisi de garder le silence pour ne pas « salir l’image » du vidéaste en question. C’est lorsqu’elle a vu les témoignages semblables au sien s’accumuler sur Twitter qu’elle a « compris qu’il y avait un souci ».

« J’avais peur, mais je l’aimais »

[...]

Parmi elles, Marie souligne d’emblée sa propre naïveté : « Oui, à 15 ans, on tombe amoureuse quand on nous dit trois mots doux », analyse la jeune femme, désormais majeure. Après quelques échanges, un influenceur comptant plus de deux millions d’abonnés aurait prétendu l’aimer et vouloir la voir, allant jusqu’à lui proposer de payer le transport. Mais très vite, l’homme, qui vit à l’étranger, lui envoie « toutes sortes » de demandes de photos ou vidéos dénudées. « Il voulait une vidéo de moi qui me touchais », raconte Marie.

« Il me disait que si je n’acceptais pas, il arrêterait de me parler. Moi, je ne voulais pas qu’il arrête de parler. » (Marie)

Par Skype, le youtubeur lui parle du moment où il la « déviergera ». « J’avais peur, mais je l’aimais, donc je ne disais rien », raconte la jeune femme, qui est restée plus d’un an en contact avec lui. Elle accède à ses demandes, lui envoyant des photos d’elle nue, et évoque un « chantage affectif ». « Je faisais ce qu’il voulait » de peur qu’il ne partage le cliché avec sa communauté.

 

« J’aime quand c’est sale »

Auriane évoque aussi des demandes de « nudes » (photos dénudées), sans avoir jamais franchi le pas. Elle n’a que 15 ans lorsqu’un youtubeur de 29 ans, comptant près de 500 000 abonnés, la contacte spontanément. Là encore, les conversations tournent au harcèlement sexuel.

[...]

Mais parfois, les propos de certains vidéastes se font bien plus violents en cas de refus. C’est ce qu’ont vécu plusieurs jeunes femmes, contactées par franceinfo, qui dénoncent le comportement d’un même youtubeur spécialisé dans les Pokémon. Parmi elles, Pauline a fait face à sa colère après avoir refusé ses avances. La jeune fille dit avoir reçu des messages d’insultes : « Trou d’balle », « t’as tes règles ou quoi ? », « sombre idiote », « p’tite pute » ou encore « le jour où t’auras 25K [25 000 abonnés] tu parleras ». Son petit copain a fini par intervenir pour que le harcèlement cesse.

Lire l’article entier sur francetvinfo.fr

 

Un témoignage de poids sur Squeezie :

Vers une sexualité virtuelle ?
Lire sur Kontre Kulture

 

Les dérives de YouTube, sur E&R :

 






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51 Commentaires

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  • En fait, ce n’est que le phénomène des "groupies" qui a muté de l’univers musical à l’univers virtuel. Au moins les musiciens devaient faire des efforts afin de maitriser minimalement leurs instruments. Les "youtubeux" eux, ont bien compris qu’ils pouvaient obtenir de l’argent et des filles sans travailler et sans effort mais dans la vie, on a rien pour rien. Tout cela en dit long sur l’époque merdique dans laquelle on baigne.

     

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  • N’oublions pas que Daniel Consancervo montrait aussi ses fesses sur YT, ce qui avait été dénoncé par Soral et Ploncard d’assac.
    Il fait partie de ce monde là, c’est son niveau.

    Sinon, plus rien à foutre de tout ca, les gens ont la société qu’ils ont demandé.

     

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  • #2022426

    Et là, la censure est en vacances ! Absente la bien-pensance !
    Ce sont ceux qui censurent qui distribuent le plus de pornographie,
    cherchez l’erreur !..

     

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  • Je suis méfiant quand la presse mainstream nous balance des pseudos témoignages invérifiables.

     

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    • Complètement d’accord.
      Histoire d’en remettre une couche sur le "harcèlement" comme avec la vidéo bidon de la fameuse nana (voir article E&R) qui attend tranquillement son soi-disant "harceleur de rue" qu’elle ne croise qu’une seule fois et qui la gifle tranquillement sans aucune réaction de sa part et qui repart tranquillou.
      Au fait jeremstar et la clique l’histoire est terminée ?!

       
  • C’est seulement maintenant qu’elles se rendent compte qu’elles regardent de la merde ? Je comprends pas comment on peut être harcelé sur le net avec toute la prévention faite aux gamins sur le dévoilement de données personnelles et le blocage des contacts. Un message, où qu’il soit, est facile à ignorer. C’est comme cliquer sur "Attention, virus à télécharger ! Ne cliquez pas !".
    "Il me disait qu’il aimait mes fesses". Déjà fallait pas les montrer, et puis même si c’est condamnable par la différence d’age, techniquement c’est plutôt un compliment et pas du harcèlement. D’ailleurs les deux devraient être condamnés. Le youtubeur intéressé par des mineures, et les allumeuses (mineures ou non) qui n’assument absolument rien tout en revendiquant encore plus de droits pour faire encore plus de conneries. Si elles ne maitrisent pas leur vie à ce point, internet devrait leur être coupé jusqu’à leur majorité. On dirait qu’elles placent une épargne qui fructifiera au fil des ans qu’elles pourront récupérer en procès.

     

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  • Les youtubeurs ? Ces mercenaires subventionnés par l’Etat pour chier sa propagande sur les gosses ? Rien que là, c’est ultra sale. C’est comme fouiller dans une fosse septique et s’étonner de trouver de la merde. Évidemment que c’est malsain. Ça ne peut que l’être quand des fans (abréviations de "fanatiques") ont la possibilité de communiquer avec leurs idoles. Si ça se passait dans la rue, ces youtubeurs auraient besoin d’une bonne sécurité pour ne pas se faire piétiner par leurs hordes de démons fanatiques femelles qu’ils ont eux même contribué à créer en leur bavant dessus l’idéologie dominante.

     

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    • @ Fabio
      C’est pour ça qu’il faut interdire internet et la télé à ses enfants , interdire rap et tout ce qui pourrait les pervertir, même le MacDo ou les dessins animés comme Walt Disney et les élever autant que possible, loin des vices, avec lectures saines, dans des fratries d’au moins 4 enfants, qu’ils apprennent partage et unité fraternelle (école à la maison et à la campagne ou école hors-contrat ) avec des disciplines un peu militaires & martiales avec des camarades comme eux (louveteau, scout) la FSSPX et ses communautés amis ou la Résistances Catholique (Fidélité) sont de bonnes structures et de moindre mal ,comparé aux écoles sous contrat même catholique, l’idéal est l’école à la maison
      (et les sedevacs ont de bonnes structures Bruno Saglio par exemple)
      Les parents ont un devoir de protection pour leurs enfants

       
  • ""Il me disait qu’il aimait mes fesses""
    En voilà une façon de parler à un bouton de rose.
    Mignonne, m’amie, disait-on dans le temps aux jouvencelles, en combattant à leurs couleurs, ou même en dansant la bourrée.
    La grossièreté de langage est corrélée à la télé et à l’immigration massive de basses castes non européennes.
    Les pauvres gamines ne savent même plus déceler l’impropriété de langage, encore moins de comportement.
    Pour protéger vos fillettes de ces goujats palpeurs et verbeux, mettez-les en contact très tôt avec la poésie, la musique, la littérature, l’exercice physique. Elles ne supporteront pas une minute d’être assimilées à des génisses par de gros saligauds.
    Il y a évidemment aussi un problème paternel. La présence du père (pas trop autoritaire quand même) donne à la gamine une assurance et une fierté d’elle-même qui la protègent.

     

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    • « Il y a évidemment aussi un problème paternel. La présence du père (pas trop autoritaire quand même) donne à la gamine une assurance et une fierté d’elle-même qui la protègent. »

      Absolument d’accord. Le père doit bien entendu donner un cadre, mais l’essentiel c’est qu’il valorise sa fille, ce qui donne à la jeune fille une confiance en elle et en sa valeur. Du coup, elle ne recherche pas cette valorisation ailleurs (par exemple par le contact avec un youtubeur plus ou moins célèbre dans son milieu). C’est cette recherche désespérée de valorisation qui pousse les jeunes filles à faire n’importe quoi. Inutile de préciser qu’un père dévalorisant aura le même effet, voire pire, qu’un père absent.

       
  • Quand c’est une femme trentenaire, professeur, qui séduit et dépucelle un de ses élèves de 16 ans, c’est une belle histoire et rendez-vous à l’Élysée avec VSD et Paris Match. Mais là, c’est un drame, une perversion, avec de pauvres victimes sans cervelle...de ce que je me rappelle de mes 16 ans, les filles étaient bien moins naïves et idéalistes que nous. Une de mes amies d’alors m’avait dit quelques années après les faits avoir eu une relation avec un quadra marié, elle avait 16 ans et savait très bien ce qu’elle faisait.

    Les adolescentes sont femmes tôt et les femmes restent adolescentes tard.

     

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  • La connerie féminine nous étonnera toujours. Les filles vivent dans un monde complètement surréaliste ! Les médias, Hollywood...ont fini de les cretiniser l Elles tobent amoureuses sans etre capable d’expliquer pourquoi, elles sont hysteriques, pleurnicheuses, elles revent toutes d’un acteur beau, baraqué, riche, féministe pour ne pas dire feminisé, elles établissent des listes de critères surréalistes, martellent a longueur de temps avec leur voix niaiseuse que " les filles sont plus matures que les mecs" ...et lorsqu’elles descendent dans la rue elles ne comprennent pas que leur idole a la Hollywoodienne n’existe pas et qu’elles sont dans la réalité de laquelle elles ne saisissent rien ! De la conne en masse !

     

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  • #2022910
    Le 11 août 2018 à 20:59 par sylvie une française
    "J’aime quand c’est sale" : des filles dénoncent les avances sexuelles de (...)

    J’ai 15 ans, je vais ce que je veux, mon corps m’appartient...
    Et bien, non à 15 ans, tu vas au lycée, tu fais tes devoirs, tu sors avec tes copains et copines mais les parents doivent pouvoir te joindre et savoir où tu es et surtout pas d’internet sans autorisation.
    Sinon, voila ce qui se passe, ces gamines montrent leur corps sous toutes les coutures et ensuite elles pleurent.
    Bof, tant pis pour elles, ensuite elles assument leurs conneries seules et qu’elles ne parlent pas de harcèlement, c’est une suite logique.

     

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