Benyamin Netanyahou sous pression. Le Premier ministre israélien est pris en étau entre d’un côté la rue, qui manifeste depuis janvier contre son projet de réforme de la justice, et de l’autre les États-Unis, qui s’inquiètent d’une dérive antidémocratique de leur allié au Moyen-Orient.
Joe Biden, qui organise ce mercredi un « Sommet pour la démocratie », a mis en garde les autorités israéliennes mardi. « Ils ne peuvent pas continuer sur cette voie et je pense que je me suis fait comprendre », a-t-il déclaré en marge d’une visite en Caroline du Nord.
La réforme controversée prévoit notamment un changement dans le processus de nomination des juges et introduit une clause « dérogatoire » permettant au Parlement d’annuler à la majorité simple une décision de la Cour suprême. Pour ses détracteurs, elle permettrait aussi au dirigeant israélien d’échapper à ses procès pour corruption.
Lundi, le gouvernement de Benyamin Netanyahou avait dû mettre sur « pause » le projet de réforme, une décision saluée par Washington. « J’espère qu’ils y renonceront », a ajouté Joe Biden mardi, appelant Israël à trouver une « solution » à la crise politique.
« Israël est un pays souverain dont les décisions découlent de la volonté de son peuple et ne sont pas fondées sur des pressions venues de l’étranger, même quand celles-ci viennent du meilleur de ses amis », a réagi Benyamin Netanyahou dans un communiqué.
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