Trois semaines auparavant, six missiles israéliens tombaient sur le port de Lattaquié.
Officiellement, des armes (iraniennes) étaient visées, mais il s’agissait principalement de biens de consommation, car Lattaquié est le principal point d’entrée des marchandises d’importation vitales pour la Syrie.
En prenant prétexte du trafic d’armes du Hezbollah ou de l’Iran en Syrie, les Israéliens cherchent à faire suffoquer le pays. Ils ont agi de même avec le Liban. L’explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020 n’a toujours pas de commanditaire. Mais à qui profite le crime ? Pour France 24, c’est signé Hezbollah :
La question qui se pose : comment vont réagir les Russes qui ont protégé ce port qui leur donne un accès crucial à la Méditerranée ?
Des frappes aériennes israéliennes ont touché mardi 28 décembre le port syrien de Lattaquié, la deuxième attaque de ce type en décembre contre une installation stratégique du pays, a affirmé un média d’État syrien.
« Vers 3h21, l’ennemi israélien a mené une agression aérienne avec plusieurs missiles en direction de la Méditerranée (...) ciblant le parc à conteneurs du port de Lattaquié », a avancé l’agence de presse syrienne SANA en citant une source militaire. L’attaque a causé « des dégâts matériels significatifs » et entraîné des incendies, a ajouté l’agence.
Israël a mené des centaines de frappes aériennes sur le territoire syrien depuis que la guerre civile y a éclaté en 2011, ciblant des positions gouvernementales ainsi que des forces soutenues par l’Iran et des combattants du Hezbollah. Le 7 décembre, Israël a lancé des frappes contre une cargaison d’armes iraniennes dans le port de Lattaquié, situé dans le centre-ouest de la Syrie dirigée par le président Bachar al-Assad, sans faire de victimes. Il s’agissait de la première attaque contre ce port depuis le début de la guerre, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni et qui dispose d’un vaste réseau de sources dans le pays en guerre.
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Israël a récemment intensifié la fréquence de ses frappes en Syrie et trois militaires ainsi que deux miliciens syriens affiliés au Hezbollah ont été tués le 24 novembre lors d’une série de frappes précédente visant des zones où le Hezbollah libanais pro-iranien est implanté dans le centre de la Syrie, selon l’OSDH.
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