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Israël, Gaza, JFK, Ukraine : à quoi joue Donald Trump ?

Le cas Trump déchire la Toile : est-il au fond, derrière ses rodomontades, sioniste ou antisioniste ? Chacun a le droit d’avoir son avis, d’autant que l’animal donne des gages des deux côtés.

 

Le double gage, ça peut-être une stratégie (une confusion voulue qui permet de perturber la critique et de garder la main), un double message à la Macron (pour satisfaire les deux parties), ou une confusion réelle (les gauchistes le croient fou).

La chose divise, jusque dans notre appareil politique. On appelle ça un débat.

« C’est le génocide de Trump maintenant : Trump a approuvé la reprise de l’holocauste à Gaza. Il a passé des semaines à saboter le cessez-le-feu, puis a donné son feu vert à la reprise du génocide. »

 

Pour les partisans du « Trump sioniste », le président américain aurait donné un blanc seing à l’administration Netanyahou pour briser le cessez-le-feu et bombarder à nouveau Gaza et ses habitants.
Pour les partisans du « Trump antisioniste », c’est lui qui reste à l’origine du cessez-le-feu, ayant tordu le bras de Netanyahou.
Cependant, il a menacé le Hamas de toutes les foudres américaines, et a fait bombarder les Houthis au Yémen. Donc à boire pour le camp israélien.

Le président américain se situe peut-être aussi entre les deux, oscillant entre la pression interne de l’AIPAC et son nationalisme non-interventionniste chrétien (il a écarté son gendre Kushner de toute responsabilité importante), la pression externe de l’allié israélien et l’image d’homme de paix.

À cette altitude, rien n’est simple. On le voit avec la tentative de cessez-le-feu en Ukraine : il faut donner des gages, faire des concessions (apparentes) mais ne pas passer pour faible ; faire avancer la paix, sans perdre de vue son autorité ou sa crédibilité et ses intérêts, du moins ceux de son pays. Au bout du compte, seul le résultat compte.

Là-dessus vient s’ajouter le dossier JFK, fraîchement – et partiellement – déclassifié.

 

 

Là encore, deux lectures sont encore possibles : un, Trump envoie des signaux faibles mais identifiables d’une présence israélienne dans l’environnement humain de l’attentat de novembre 1963 ; deux, ce sont les anti-israélistes qui fantasment sur une déclassification inoffensive qui est juste là pour se mettre les kennedystes dans la poche.

Pour échapper au doute, il n’y a qu’un chemin : celui des faits. Or, la parole politique ne correspond pas toujours aux faits. Et cela peut être voulu, comme chez Trump, ou chez Macron, mais avec des effets très différents. Question d’envergure...

« On est un des pays où le gouvernement fait le plus à tous les âges de la vie... »

 

La parole, quand elle ne correspond pas aux faits, peut être de deux ordres : du mensonge (sinon de la dissimulation), ou de la stratégie (qui nécessite la dissimulation). Et dans ce cas, la stratégie consiste à jouer sur la confusion, ou la fumée, pour avancer en cachant son jeu. Quand les delta forces américains ont atterri à Mogadiscio en 1993 à bord de leurs blackhawks, les épais nuages de poussière dégagés par les pâles ont permis de descendre, le long d’une corde, en sécurité.

Tout cela fait beaucoup de peut-être, que l’avenir (proche) dissipera. Pour les médias mainstream comme pour les réseaux sociaux, Trump est encore peu lisible. Un jour, il veut faire la paix avec la Russie ; le lendemain, il demande de mettre la main sur le secteur énergétique ukrainien, centrales nucléaires comprises.

Ayant suivi l’animal depuis 2016, il s’agit probablement d’une stratégie, non seulement de la tension, mais aussi de la confusion. Trump ne joue pas le chaud et le froid, comme notre président qui lui est une girouette, mais il joue le glacé et le brûlant. Et il n’est jamais tiède.

Pour France 24, la version « CIA » est de l’intox,
mais quid de la version « Israël » ?

On sent le chroniqueur trembloter et passer très vite à autre chose, à une autre « désinformation »...

« On apprend aussi que le Mossad, c’est-à-dire les services secrets israéliens, seraient aussi concernés, sauf que une note s’appuie simplement sur le fait que, eh bien les mentions du Mossad dans ces documents ont été simple... euh, systématiquement censurées, c’est simplement tout ce qu’on peut dire sur ce sujet »

 

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L’analyse de Youssef Hindi sur Trump

 






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33 Commentaires

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  • #3509260
    Le 20 mars à 14:35 par STORM500
    Israël, Gaza, JFK, Ukraine : à quoi joue Donald Trump ?

    C’est très difficile de savoir quand on n’a pas tous les éléments. Effectivement l’avenir proche nous le dira.
    Je lance une hypothèse :

    Serait-il possible que Trump frappe les houthis , rompt le cessez le feu a Gaza et provoque l’Iran (même si c’est un choix difficile avec des morts civils) pour que la région peuplée de pays arabo-musulmans se réveillent enfin , prennent leurs responsabilités et rentrent en guerre complète contre Israël pour que justement la chute d’Israël arrive beaucoup plus rapidement ?

    Même si ce n’est pas exactement la même situation, on pourrait dire que Poutine a "laisser mourir" pendant 8 ans un nombre conséquent de Russes du Donbass avant d’intervenir, mais d’un autre côté il a essayé et épuisé les voies diplomatiques et finissait de réarmer la Russie.

    Ce n’est pas simple, ils choisissent peut être la voie la moins pire et la plus stratégique.
    Le lobby sioniste est encore puissant aux USA, imaginons si Trump disait face caméra : " Bon, Israël emmerde tout le monde depuis bientôt 80ans , il est temps de s’en débarrasser !"

    Le Mossad , les Georges Soros, Bill Gates... pourraient user de tout leur pouvoir pour foutre le chaos social dans les villes américaines. On le voit déjà avec le délire de brûler des voitures Tesla...

     

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    • #3509426

      Pourquoi voudrais-tu que les nations arabes entre en guerre pour aider l’Iran ? T’es au courant que les Iraniens ne sont pas Arabes mais des Perses soit plus proche des Européens ? Et surtout que les Iraniens sont des Chiites, donc considérés comme des hérétiques pires que des Chrétiens ? Que les nations Arabes sont lâches et désunies ?
      Trump ne dira jamais qu’Israël est un problème puisque c’est Israël qui a sponsorisé sa campagne présidentielle et l’a mis au pouvoir via l’AIPAC ! Trump est un sioniste et a toujours eu une politique sioniste. Il a encore accordé 4 milliards de matériels à Israël, valide le génocide à Gaza, reconnait Jérusalem comme capitale d’Israël, assassine le général iranien Soleimani, a lancé plus de sanction économique sur l’Iran que tous ses prédécesseurs. Et ce n’est pas histoire de jeu à trois bandes. Il faut regarder les faits depuis 2016. On a pas vu un président aussi sioniste depuis Lyndon Johnson.

       
  • #3509288
    Le 20 mars à 15:49 par Goylath 2
    Israël, Gaza, JFK, Ukraine : à quoi joue Donald Trump ?

    Je ne sais, à quoi joue D Trump mais en revanche l’insistance de Macron a faire la guerre à la Russie, ne pourrait exister sans autorisation.

     

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  • #3509292

    Le cynisme a l’état pur
    Exiger d’une nation, sous peine de frappes, nation en manque d’essentiel et contrainte de vivre sous des tentes tandis qu’à 30 km à vol d’oiseau l’huile de friture coule à flot , la libération d’otages que l’on n’a pu trouver par soit même !

    Images de mères arrivant dans les centres de secours, tenant dans leurs bras leurs enfants morts, portent en elles tous le sens que le verbe martyriser porte en lui

    cela n’empêcha pas pourtant me Typhaine et Mr Cyril de manger de bon appétit a l’image de beaucoup d’autre, mais comme la politesse veut que l’on ne parle pas la bouche pleine, ces exactions étant quotidienne et chacun se devant de manger tous les jours, on comprendra les raisons objectives expliquant ces silences

    Une base israélienne vient d’être touchée par un MHS yéménite, ce n’est qu’un début

     

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  • #3509300

    L’Ukraine n’était qu’un paravent et en même temps un test contre la Russie pour avancer le projet juif sioniste du grand Israël.

     

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  • #3509307
    Le 20 mars à 17:21 par DDBunker
    Israël, Gaza, JFK, Ukraine : à quoi joue Donald Trump ?

    Salut,
    Voici ce que j’ai posté dans un forum international où je participe, en anglais, donc j’ai ici fait une traduction automatique du post en question. J’ajouterai que c’est une possibilité tout comme c’est un espoir.

    "
    Je dirais que Trump est bien conscient ici, il joue les idiots et s’en remet à la voix du peuple pour faire le boulot (les huées du peuple).
    Et j’espère (je n’ose pas dire « je pense ») qu’il fait de même avec israel, il suit ce qu’ils lui demandent de dire ou d’agir, il se donne le temps de renforcer sa position sur les USA, puis d’« éliminer » un par un les traîtres/corrompus, sachant que beaucoup d’entre eux travaillent pour les intérêts d’Israël, je veux dire, saisir pas à pas le contrôle qu’Israël a sur son pays, parce qu’attaquer la tête (comme attaquer l’AIPAC comme JFK l’a fait) est trop dangereux, il l’attaque par derrière. Son arme principale est la « liberté d’expression », qu’il maintient par le biais de X (et nous pouvons espérer qu’à l’avenir, d’autres médias ou médias sociaux suivront la même tendance). Logiquement, il devrait, à un moment donné, se retrouver face aux intérêts directs d’Israël, du moins je l’espère, mais pour l’instant, il doit construire sa forteresse, se préparer. Ou bien je me trompe complètement et il n’a pas du tout le désir d’arrêter le contrôle d’Israël sur son pays ( ?) - L’avenir nous le dira.
    "

     

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    • #3509347

      Et il l’a construit sur quoi sa forteresse ? Sur des têtes de gosses ?
      Inutile de le faire briller ou de lui inventer de quelconques stratagèmes mystérieux.
      Le gars est sioniste jusque la moelle.

       
  • #3509392

    On attend impatiemment Meyer Habib venir pleurer à sec, pour ne pas montrer son émotion comme après le visionnement à l’Assemblée de la version israélienne du 7 octobre, entouré de Goldnadel, E. Lévy, Nathan Nacache-Devers, Yohann Usai, Sarah Saldman. L’audimat lacrymatoire devrait battre des records, la Seine devrait monter.
    Mais, bon, qui aura le début du commencement d’une once du courage nécessaire pour oser aborder le sujet du bout des lèvres ?
    J’ai écouté Jacques Baud sur Tocsin qui reste prudent comme un sioux mais nomme les choses en précisant que tout le monde dans les services le sait depuis toujours. C’est peut-être ça le pire, tous le savent mais tremblent tellement devant le risque de représailles de ceux qui se permettent tout en bons fanatiques surs de leur supériorité.

     

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  • #3509393
    Le 20 mars à 22:14 par ProtégeonslaPalestine
    Israël, Gaza, JFK, Ukraine : à quoi joue Donald Trump ?

    Bilan provisoire : plus de 1000 civils palestiniens assassinés sur ordre de Netanyahou, en 48 heures.

     

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  • #3509409

    Trump manque de clarté dans ses propos. On pourrait y voir une stratégie visant à dissimuler ses intentions exactes. Cette approche n’est pas la meilleure pour un homme d’affaires. Il y a des interlocuteurs, tant au sein de ses alliés que de ses compatriotes, qui aimeraient comprendre sa vision pour pouvoir agir en conséquence. Voici les cinq principaux problèmes qui se posent à lui, d’après moi :

    1- Les États-Unis sont économiquement fragiles et politiquement instables. Trump concentre ses efforts sur renforcer cet aspect vital, il doit éviter le flou dans ses discours et décisions. Il va vite mais où et pour quoi faire ?

    2- La sayanisation fait partie intégrante du tissu des États-Unis depuis sa création. Sa relation est complexe avec le sionisme toxique et israël qui influence la politique culturelle, économique et étrangère américaine. Trump peut-il amputer le malade sans le tuer ou se faire buter. Voit-il les ramifications, a t-il la marge de manoeuvre suffisante ? Il devra réguler avec prudence.

    3- Le mondialisme laissé par l’État profond pourrait être utilisé à son avantage. Grâce aux bases militaires américaines et aux relations avec les pays dits amis (vassalisés), Trump dispose d’une carte géopolitique importante, avec la possibilité de contrats facilités ou pas. Il doit voir ce qu’il peut faire et informer ses partenaires.

    4- Trump doit accepter la réalité : la Russie a pris une position de force en gagnant la guerre. L’armée américaine, quant à elle, est très affaiblie. Trump doit cesser de se voir comme dominant. Il hérite des erreurs de son prédécesseur. Il est nécessaire qu’il ajuste ses priorités et sa stratégie en fonction de cette nouvelle donne.

    5- Les États-Unis ont perdu en crédibilité. Par leur rôle dans la déstabilisation de certaines régions, pays et gouvernements, ainsi que par les traitrises, les actes de pillage et les assassinats, l’image des États-Unis est sérieusement ternie. Cette perte de crédibilité accélère la dédollarisation et l’émergence du bloc des BRICS. Pour regagner la confiance mondiale, les États-Unis devront prouver leur sérieux, non par de simples paroles, mais par des actions concrètes. Il faudra être clair et patient.

    Trump est un businessman mais le monde n’est pas une entreprise. Est-il sous influence ? L’impunité d’Israël à Gaza, les attaques contre l’Iran et sa demande de gel de son programme nucléaire donnent cette impression.

     

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  • #3509416
    Le 20 mars à 23:25 par Jérômeproudhon
    Israël, Gaza, JFK, Ukraine : à quoi joue Donald Trump ?

    Ce sera la paix, l’empire décide, c’est tout, et l’Iran se soumettra ou tout leur nucléaire civil disparaîtra, un état palestinien sans gaza, tout est écrit à la perfection. Et comme Israël ne disparaîtra jamais, il n’y a donc qu’un scénario possible.

     

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  • #3509468

    " à quoi joue Donald Trump ?".
    Il serait peut-être temps de se poser la question...
    Ca me rappelle les droitards qui ont veauté Sarkozy...

     

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