La visite du président iranien Rohani à Paris a débouché sur plusieurs accords pour les groupes tricolores, prêts à investir un marché prometteur. Tour d’horizon.
L’Iran, nouvel eldorado des groupes français ? La visite à Paris du président Hassan Rohani a débouché sur la signature de nombreux contrats pour les industriels tricolores. Avec la levée des sanctions économiques qui ont frappé le pays à partir de 2006, l’économie locale affiche d’énormes besoins de développement. L’un des principaux objectifs de la tournée européenne du président iranien est ainsi de donner un signal aux investisseurs étrangers. De nombreux secteurs sont ciblés par les groupes français, qui ont signé ce jeudi une large palette de contrats – même si certains constituent pour l’instant seulement des lettres d’intention. Selon l’Elysée, ces accords commerciaux représentent potentiellement 15 milliards d’euros. Petit tour d’horizon (non exhaustif).
PSA signe son retour officiel
Le constructeur français avait quitté le pays à partir de 2012 au moment où il parlait alliance avec General Motors, une entente avec un groupe américain qui n’avait alors pas plu aux autorités iraniennes. Mais Peugeot est resté très populaire dans le pays et représentait en 2014 un tiers du marché local ! PSA a officialisé ce jeudi la création d’une coentreprise avec Iran Khodro, son partenaire historique, et va investir 200 millions d’euros en cinq ans pour produire sur place 200.000 voitures à terme. La délégation iranienne a indiqué être en négociation avec d’autres constructeurs français. Renault, qui n’a, lui, jamais quitté l’Iran, discute avec ses deux partenaires locaux pour lancer de nouveaux modèles dans le pays. Mais un accord ne devrait pas être trouvé avant quelques mois.