Un responsable iranien juge inadmissible le comportement du constructeur automobile français.
L’Iran n’oubliera pas les démarches du constructeur automobile français Peugeot qui, malgré le contrat de dix ans signé par les chefs des deux États, a quitté l’Iran avant l’expiration du contrat, a déclaré le président de la commission industrielle du parlement iranien Reza Rahmani lors d’une réunion à l’occasion de l’ouverture d’un concessionnaire de la marque au lion en Iran.
Selon le parlementaire, les constructeurs français doivent être conscients de l’inadmissibilité de leur acte, ce dont les dirigeants de Peugeot ont été informés. Les Français ont été autorisés à reprendre les négociations avec l’Iran, mais cela ne signifie pas que le passé sera oublié, a souligné Reza Rahmani.
La partie iranienne salue le retour des constructeurs automobiles français, mais avance certaines conditions, l’une d’entre elles étant la fabrication d’au moins 50% des composantes automobiles par des entreprises iraniennes, dès le départ. En outre, les compagnies étrangères doivent fabriquer en Iran des voitures modernes, et pas celles qui sont déjà sorties dans les pays producteurs.
Seuls trois des 37 principaux producteurs et importateurs de véhicules automobiles en Iran assurent une maintenance et un service après-vente de qualité, a souligné le responsable. Il estime que des mesures plus actives doivent être prises pour y remédier.