Les libraires sont loin de faire fortune avec les livres politiques. Si quelques-uns tirent leur épingle du jeu, la grande majorité ne connaît pas de véritable succès. Au point, parfois, de faire de vrais bides.
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Plus de la com’ que de la littérature
Si le public n’est pas demandeur, les politiques eux raffolent de l’idée de sortir un pavé. Sur les tables des librairies, ils doivent aussi jouer des coudes. Tous dégainent la plume sans vraiment convaincre.
« Tout ce qui est en rapport avec les prochaines élections, les programmes des politiques, on n’en vend pas énormément. Les livres ont beau être sur les tables, les clients vont regarder mais sans plus », affirme Florence Lorrain, une libraire du 15e arrondissement de Paris.
En effet, les acheteurs du jour semblent sceptiques sur ce genre de livres. « On doute un peu de la sincérité des propos, surtout lorsque la campagne électorale approche », témoigne une cliente. « Je pense que c’est plus un moyen de communication que de la littérature », renchérit un autre. [...]
Dans le palmarès des plus gros flops en librairie, on retrouve sur la première marche Christine Boutin. Celle qui dirigea le Parti chrétien-démocrate jusqu’en 2013 avait en effet publié un livre sur son parti, en 2010, intitulé sobrement Qu’est-ce que le parti chrétien-démocrate ? (éditions de l’Archipel). Or depuis la sortie de l’ouvrage, seuls 38 exemplaires ont été vendus selon le magazine GQ.
Le livre de Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, n’a pas non plus décollé. Seulement 500 exemplaires ont trouvé acheteurs. Même chose pour l’ancienne ministre de l’Écologie, Cécile Duflot, qui revendique entre 1.500 et 2.000 lecteurs pour son ouvrage Le Grand Virage.
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