Personne ne connaît Aurélien Bellanger. C’est un écrivain sarkozyste de gauche qui aimerait être Houellebecq ou avoir autant de succès que lui. C’est pas gagné, surtout quand on voit la prose qui va suivre. Dans le climat actuel de lynchage anti-Soral, les flicaillons de la pensée se bousculent en espérant placer leur bille, leur tête, pour enfin exister et, peut-être, avec un peu de chance, gratter un job, une place, une invitation dans la lumière par la communauté du même nom. La lumière des médias, celle qui assoit son intellectuel, celle qui en fait un récurrent, un sorti de l’ombre. Sauf qu’Aurélien, qui a déjà connu les plateaux télé pour son livre sur le Grand Paris, ne fait pas partie de la bonne communauté et à ce titre, il faut qu’il soit plus sioniste que le roi pour avoir droit à sa petite portion d’éternité. Mais trop de sionisme tue le sionisme...
C’est France Culture, pas chienne, qui la lui offrira (la portion d’éternité) mardi 23 octobre 2018 en lui accordant trois minutes de démonstration amphigourique qui débouche sur une inversion accusatoire burlesque. Parce que si on écoute Aurélien, c’est Soral qui est responsable du racisme en France. C’est la dernière nouveauté du Système, un tir sans queue ni tête mais on sait jamais, les Français sont tellement cons, pensent-ils, que ça peut marcher.
Tout ce qui est excessif est insignifiant, disait l’autre. Aurélien a tenté un coup, passer de l’ombre à la lumière en un texte, mais il s’est perdu au milieu des multiples injonctions de la dominance culturelle. Il s’est donc ridiculisé. Au moins Éric Zemmour, qu’Aurélien conchie aussi dans son texte (on pense qu’il s’agit plus de jalousie littéraire que d’opposition idéologique) dit des choses justes, malgré son objectif sioniste antifrançais. Mais il a le mérite de créer le débat. Aurélien, que même la presse bien-pensante trouve moyen, décide d’un coup de faire une « sioniste » (une figure intellectuelle tordue), mais si mal que ça en devient gênant.
« Dans L’Express, Jérôme Dupuis n’est pas élogieux, trouvant le livre ennuyeux. Il y voit un Houellebecq “sans humour, sans sexe, sans aphorisme et sans mélancolie”. Quant au style littéraire d’Aurélien Bellanger, Sylvain Bourmeau le qualifie de volontairement transparent, inspiré du style de l’encyclopédie Wikipédia. Le directeur du magazine Lire, Philippe Delaroche, qualifie cette écriture de “poison Wikipédia”. » (Source : Wikipédia)
Passons à son intervention historique dans La fabrique de l’Histoire, un canal de plus sur le service public pour la propagande :
« Le cas Soral est en cela emblématique.
Les premiers lecteurs de Soral, les plus anciens amateurs de ses vidéos complotistes, c’était des gens comme moi. Des gens sans histoire, sans grand background idéologique et mollement initiés à la politique par les grandes manifestations anti-Front national du premier mai 2002. C’étaient des gens qui, sans être jamais d’accord avec aucune des théories formulées, trouvaient ce folklore intellectuel plutôt divertissant.
On oublie, d’ailleurs, que Soral s’est toujours pensé lui-même comme un intellectuel, un intellectuel qui se serait révélé à lui-même, après plusieurs samedi passés à observer la foule au milieu des Halles cosmopolites des années 80, par un livre qui a prétendu expliquer les mouvements de mode aux parents : Soral, dans l’intention initiale, c’est Bourdieu lecteur de Barthes.
Et c’est devenu, trois décennie plus tard, l’antisémite le plus articulé qu’on ait vu depuis Faurisson.
Le projet intellectuel de Soral et des tous les nouveaux racialistes a longtemps paru si grotesque, comme un attentat au bon sens, qu’il a pu s’opérer en pleine lumière : c’était comme un énorme gag pour intellectuels.
L’opération a presque réussi, pourtant, à transformer une société organiquement étrangère au racisme en une société finalement rattrapée par lui, et tout excitée à l’avance par les futurs massacres qu’il l’autorisera peut-être à commettre contre elle-même. »
Si avec ça les ingénieurs sociaux responsables de l’antiracisme d’hier puis du revirement raciste d’aujourd’hui ne lui refilent pas un caramel, c’est à désespérer de la trahison intellectuelle !
D’habitude, on analyse les âneries qu’on écrit sur nous mais là, pas besoin de se creuser la tête : c’est tellement idiot – Soral « racialiste » – que ça s’effondre tout seul. On espère qu’Aurélien trouvera des arguments un peu plus solides pour nous faire la chasse, car c’est pas avec ça qu’il va « péter » du gros gibier, comme disent les chasseurs.
Il est à la fois valorisant et inquiétant de voir tous ces plumitifs, écrivains ou journalistes, envoyés contre nous par le pouvoir profond. Depuis quelque temps, on a droit aux fonds de tiroir. Déjà, les diatribes haineuses d’un Haziza n’étaient pas vraiment au niveau, et d’ailleurs le propagandiste sioniste de service public a fini par se faire jeter, après bien des turpitudes.
Les représentants du lobby n’étant pas chauds pour se faire secouer en première ligne, surtout dans les combats au corps-à-corps (qu’ils ne sont pas sûrs de gagner [1]), ils envoient des proxies, de pauvres mercenaires payés en surface médiatique, puisque ce sont les lobbyistes qui tiennent le haut du pavé en la matière.
On peut dire que les intellos précaires poussés au front sont les combattants de Daech du lobby sioniste français. On voit ce que ça a donné en Syrie : les Russes les ont écrasés. De la même façon, Israël n’enverra jamais son armée contre une vraie armée, le risque est trop grand de disparaître, comme en 1973 (guerre du Kippour).
Ce qui est dommage, c’est que Bellanger est loin d’être con et il le prouve dans cette émission de France Inter... qui n’a pas réussi à le rendre célèbre :
Le vrai problème est là : quand on n’a pas la carte, on n’existe pas. Et ceux qui distribuent la carte fonctionnent de manière clanique avec une impitoyable discrimination à l’embauche. Lorsqu’on ne fait pas partie de ce cercle d’élus entouré d’un cercle de larbins, on n’existe pas médiatiquement. On doit alors travailler et ramer deux fois plus.
Au lieu de trahir, si tous les intellos français victimes de cette ségrégation pour le coup bien raciale formaient un front commun, on n’en serait pas là. Mais ce système de terreur intellectuelle ne produit que de la division, de l’individualisme et de la lâcheté. Ils sont pas nombreux les résistants !
Las, Aurélien Bellanger a choisi de devenir un soldat de Daech en sandales qui travaille pour le Grand Israël. Ci-joint son épitaphe :