Deux exemples de probables noyautages de la société.
Le mouvement de contre-culture des années soixante
À priori, il s’agit d’un mouvement antisystème, dénonçant les abus des institutions dominantes, ce qui peut paraître bien... Qui croirait que ça viendrait justement de ceux qui sont dénoncés et combattus ? Cependant, ça a quand même été un raz-de-marée qui a profondément bouleversé les mœurs occidentales en une génération et dont la communication stratégique s’est essentiellement basée sur un loisir qui est un bien de consommation, c’est-à-dire la musique, incarnée par des idoles, des demi-dieux, les rockstars. C’est aussi à ce moment-là qu’apparaît la construction du groupe social dit des "jeunes". À part peut-être quelques luttes bien fondées et une assez bonne bande sonore, l’autre grand résultat de ce changement, c’est que l’homme est à présent bien plus assujetti à ses pulsions et à ses désirs, devenant donc un bien meilleur consommateur.
La pornographie en ligne
C’est presque une continuation évidente du point précédent. On sait que l’une des activités principales sur le net, c’est la consommation de pornographie. Pour rappel, la structure d’échange d’informations est verticale quand celles-ci proviennent d’une autorité et seront donc sous contrôle, puis horizontale et échappant au contrôle quand elles sont échangées entre personnes ou groupes dit égaux. On connaît ce dernier concept sous le vocable anglais "P2P". Internet, dont l’un des piliers fondateurs est l’échange P2P, a été un foyer extraordinaire du “complotisme”, c’est à dire des informations habituellement étouffées. Mais voilà, avec la pornographie, en plus de fragiliser le cerveau, nous avons l’une des premières distractions du net. On nous ressasse bien que la pornographie est une industrie milliardaire qui attise l’appât du gain, avec des explications peu claires pour la génération des revenus, le produit final est néanmoins gratuit pour ses millions de consommateurs et comme dit le proverbe “Quand quelque chose est gratuit, c’est toi le produit”. En résumé, c’est si mieux que la populace se branle plutôt que de se mettre à rechercher des informations gênantes... Gardons à l’esprit qu’on se trouve encore à l’âge d’or d’internet (mais pour combien de temps, je crains que la IIIème Guerre mondiale va y mettre fin) où on peut toujours trouver toutes les informations qu’on veut en cherchant bien.
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