Les bras nous en tombent. A peine quelques jours qu’un crime épouvantable a eu lieu, obligeant toute la classe politique à se positionner contre le fléau toujours fécond de l’antisémitisme, et voilà que des mauvais noceurs (en vrai, de véritables salops de complotistes) laissent à penser que les médias auraient (encore, disent-ils) pu mentir !

Ainsi donc, ce ne serait pas la synagogue qui aurait connu un incendie mais un garage situé en face, à quelques 20 ou 30 mètres. La synagogue aurait été touchée au niveau de sa porte d’entrée qui aurait connu en définitive qu’un petit départ d’incendie.

Du reste, ce n’est finalement pas moins que ce qu’a dit la presse : « Une explosion a été entendue à proximité de la synagogue de La Grande-Motte ce samedi matin. (...) Deux véhicules en feu ont été découverts sur le parking du bâtiment de l’autre côté de la rue. Une bouteille de gaz a été trouvée dans l’une des voitures et un potentiel suspect a été filmé par des caméras de vidéosurveillance » (Sud Ouest).

Oui, sauf que voilà, l’emballement politico-médiatique sur le sujet toujours très sensible de l’antisémitisme est totalement irrationnel. Chacun est sommé d’en dire encore davantage que le précédent, dans une surenchère de condamnations qui en est devenu une fois encore grotesque.

Revenons-en donc aux faits, vu par le journalisme de rue :

Ici, le départ de feu des portes de la synagogue :

Et l’incendiaire recherché, dans un total look imparable : drapeau palestinien en guise de robe, keffieh sur la tête, bouteilles d’essence dans les mains et arme à la ceinture. Il ne manque plus que le Coran dans la poche et l’inégalable combo passeport-bandana négligemment oublié sur place.

Le garage où se trouvaient les voitures incendiées fait donc partie d’un centre d’affaire :

Bref, quoi qu’il en soit des faits qui se sont réellement déroulés et de l’auteur, et même si ce que la presse a raconté est vrai (ce qui est tout à fait possible, nous l’avons vu), l’élément remarquable de cette affaire, c’est la proportion qu’elle a prise. Ce fait divers, par la crainte qu’il a suscitée dans la classe médiatique et les réactions politiques obligatoires qui s’en suivirent, rappelle à qui sait voir – comme le sage montre la Lune – où sont le pouvoir et la domination.