L’immunité : il y a ceux qui s’en fichent, ceux qui y pensent, et ceux qui agissent. L’immunité est un travail de tous les jours, qui ne doit pas attendre les accidents de la vie (ou de l’oligarchie) pour devenir une priorité. L’immunité est la résultante de notre bagage inné (le point de départ qui conditionne tout), de notre alimentation et de notre culture (acquis), de nos relations sociales ou horizontales (travail, famille), de notre spiritualité ou relations verticales (Dieu ou tout autre structure supérieure).
Il y a trois niveaux d’immunité comme il y a trois niveaux de conscience : ceux qui n’ont conscience que d’eux-mêmes – avec une conscience qui s’arrête à leur peau –, ceux qui ont conscience de leurs proches (famille, amis, collègues) mais pas plus, et ceux qui ont conscience de l’humanité, animaux compris. Plus prosaïquement, ça donne ceux qui ne pensent qu’à leur gueule ou les égoïstes, les tribaux et les altruistes. Les individualistes, les claniques et les humanistes. On peut même parler de trois sous-espèces d’humains, où le niveau de conscience remplacerait la « race ». Car cette segmentation se retrouve dans tous les peuples, civilisés ou pas, « avancés » ou pas.
Et en quoi savoir cela change-t-il la donne pendant, par exemple, une pandémie de grippe à complications respiratoires ? Pour ceux qui ne sont pas touchés, ou seulement de façon bénigne, c’est le moment de réfléchir à ses défenses naturelles, de remettre en question les pouvoirs qui nous ont amenés là – on pense au pouvoir médical lié à la puissante industrie pharmaceutique, mais aussi au pouvoir politique, totalement déconsidéré – et de reprendre une bonne partie de son destin en main. Tout le monde ne pouvant être survivaliste, éloigné à la campagne ou dans la montagne dans une base de vie autonome, il s’agit pour la plupart des gens, français ou étrangers, de repartir sur des bases plus saines dans un environnement déstructuré. C’est le moment, un moment historique.
De nombreux internautes, qui avaient encore il y a peu confiance dans les médias mainstream, sont en recherche de vérités ou d’explications plus cohérentes sur l’Internet, et particulièrement chez nous. Nos stats s’affolent comme s’affole le grand public qui, on peut le dire, a été berné depuis des décennies. Berné par une direction politique corrompue, vendue au Grand Capital ou à la Banque, berné par une médecine qui préfère s’attaquer aux symptômes plutôt qu’aux causes – qui sont souvent relationnelles (stress dû aux mauvaises relations affectives, et/ou professionnelles)–, berné par des médias qui ne font que relayer les intérêts de puissances non démocratiques.
On vit une crise de la vérité et de ceux qui l’ont accaparée. Les Français, on l’a dit souvent ici, n’avaient pas assez souffert (sauf les Gilets jaunes, en avance d’une conscience et donc d’une guerre) pour prendre conscience de ces nouveaux enjeux. Grâce au coronavirus, que sa propagation soit accidentelle ou calculée, ils sont en train de bousculer les pouvoirs établis, de prendre conscience de leur puissance (voir l’effet Raoult, soutenu massivement par l’opinion des réseaux sociaux), et de reprendre une partie du pouvoir qui leur a été dérobé, petit à petit, par les professionnels non de la démocratie représentative, mais de la captation de la parole. On assiste actuellement à un « jeu de massacre » des élites.
Un basculement de pouvoir est en cours, il descend du haut vers le bas, il se démocratise enfin, mais avec des résistances terribles (voir les articles anti-Raoult des journaux mainstream, les sorties anti-Gilets jaunes de Patrick Liste Noire Cohen, ou la rage incontrôlable des lobbyistes contre les réseaux sociaux), et il ne faut surtout pas s’arrêter en chemin, par exemple à la fin du confinement, cette arme que les usurpateurs vont utiliser jusqu’à l’os. Mais ce qu’on a repris, on ne le lâchera pas !