L’appel aura durci la peine de prison prononcée en première instance. Yvan Benedetti, ancien conseiller municipal FN de Vénissieux, vient d’écoper de huit mois de prison avec sursis pour « maintien ou reconstitution d’un mouvement dissous », à savoir l’Œuvre française. C’était l’énième procès contre cet activiste d’extrême droite qui n’est pas rebuté par l’adjectif fasciste, lorsqu’il lui est accolé.
« Je n’ai jamais contesté être coupable de ce que l’on me reprochait »
Lui-même ne sait plus le nombre exact de procès contre lui – « six ou sept » – a-t-il répondu mercredi [12 juin 2019] au Progrès. Mais pour lui, cette condamnation « n’est pas une aggravation de peine puisqu’en première instance, on m’avait condamné à 80 jours-amendes. J’ai déclaré aux juges que je ne les paierai pas de toute façon. Donc l’aggravation apparente de la peine est en fait un allègement ».
Lui qui n’a jamais fait de prison alors qu’il est un opposant résolu et affiché à la République et à ses valeurs veut y voir un succès de la stratégie adoptée par
« tous ceux qui sont en rupture avec le système comme Soral, Dieudonné ou Hervé Ryssen. Ils sont engagés dans une stratégie de rupture et établissent un rapport de force avec la justice et ce système qui ne joue pas forcément contre nous. Le rapport de force est loin de nous être défavorable. »
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