Usagers de la SNCF, préparez-vous à une grève très dure. Dès jeudi [22 mars 2018], jour de la première manifestation des cheminots contre la réforme du gouvernement qui prévoit la suppression du statut des salariés de la compagnie ferroviaire et la transformation de la SNCF en société anonyme à capitaux publics, d’importantes perturbations sont attendues sur les rails.
[...]
« Nous pouvons tenir trois mois »
Dans un mail interne à la CGT-Cheminots, envoyé samedi dernier à plusieurs militants de la zone Paris-Sud Est, et que nous avons pu consulter, la stratégie mise en place par la première organisation syndicale de la SNCF est claire : perturber au maximum la circulation des trains tout en limitant l’impact financier pour les grévistes.
[...]
Selon le syndicaliste, grâce à ces grèves perlées : « Nous pouvons tenir trois mois tout en ayant quasiment le même impact qu’une grève reconductible classique ». Et le cégétiste de s’enthousiasmer :
« Cette proposition de grève prend tout le monde de court ! Je vous invite d’ailleurs à voir la tête de Guillaume Pepy (NDLR : Président de la SNCF) sur TF 1 le soir de l’annonce et de la ministre Élisabeth Borne (NDLR : ministre des Transports) sur BFMTV, c’était tout simplement jouissif. La direction avait anticipé et s’est organisée pour une grève dure et reconductible classique. Ils n’ont à aucun moment senti venir le coup ».
[...]
Une stratégie d’autant plus préparée minutieusement par la CGT que l’organisation syndicale prévoit également de perturber le trafic ferroviaire les jours sans grève. « La désorganisation du travail devra se faire également sur les jours ouvrés mais je ne vous en dis pas plus sur ce mail, je pense que vous avez compris où l’on veut en venir », écrit le délégué de la CGT-Cheminots.
Lire l’article entier sur leparisien.fr
Guillaume Pepy, président de la SNCF, en très bonne compagnie chez Yann Barthès le 7 mars 2018 :
Et pour les amateurs de combats de boxe poids lourds, le débat entre Martinez et Elkabbach sur CNews le 14 mars 2018 :