Paul Moreira est un journaliste-réalisateur passé par RFI, TF1, Canal + et l’agence de presse CAPA (fondée par le sarkozyste et ex-trotskyste Hervé Chabalier et désormais aux mains de Bernard Zekri et de Fabrice Larue) avant de créer Premières Lignes Télévision, sa propre société de production qui reste cependant très liée à Arte et Canal +. Il est également vice-président de l’ONG Reporters sans frontières. Bref un trotskyste soi-disant indépendant qui finit toujours par s’aligner sur la vision oligarchique des choses (son dernier documentaire sur « l’appareil de propagande russe » en témoigne).
C’est donc lui qui livre opportunément ces images qui ont vraisemblablement pour but de diaboliser les « dieudonnistes » et de glorifier les chasseurs de fachos...
Par extension la volonté de purger les Gilets jaunes de leurs éléments nationalistes et authentiquement révolutionnaires semble de plus en plus prégnante.
Outre la stratégie du dialogue (Chouard qui débat prochainement avec Raphaël Enthoven, Macron et sa lettre aux Français), la stratégies des urnes (Mélenchon et sa sixième République maçonnique, Marine Le Pen de plus en plus plébiscitée dans les médias), le pouvoir mise surtout sur la division et l’horizontalisation des luttes entre gauchistes et nationalistes. Avec comme toujours cette centralité de la question juive...
À Bordeaux, plusieurs dizaines d’« activistes d’extrême gauche » attaquent une poignée de Gilets jaunes nationalistes :
À Paris, des antifas s’attaquent à des Gilets jaunes royalistes :
Des antifascistes ont sorti un groupe d'extrême-droite de la manif #GiletsJaunes à #Paris
(il s'agissait de l'Action française, des royalistes)#8Decembre pic.twitter.com/JjQi3q3Lay— Alexis Kraland (@akraland) 8 décembre 2018
Antifa Paris/Banlieue revendique l’agression d’Yvan Benedetti :
Contre la vie chère, le fascisme et les violences policières :#AUTODÉFENSEPOPULAIRE ! pic.twitter.com/pDOmo249Tp
— AFA Paris/Banlieue (@AFA_Paris75) 6 décembre 2018
Le pouvoir a donc tout intérêt à injecter du casseur et du gauchiste et même à célébrer ses policiers les plus violents...
Il semble par ailleurs que tout soit fait pour attiser la haine à l’encontre des forces de l’ordre qui, rappelons-le, sont peut-être les seules à pouvoir faire réellement basculer le mouvement.
Rappel : Alain Soral et le moment révolutionnaire
Une gauchisation du mouvement qui pourrait provoquer sa perte.
À cet égard, nous ne pouvons qu’encourager nos lecteurs à redécouvrir l’histoire du syndicalisme français :
diabolisation du syndicalisme révolutionnaire patriote porté par Georges Sorel et Édouard Berth d’une part ;
ascension du syndicalisme de compromission (dit « réformiste ») à la Jaurès et qui aboutira à la gauche sociale-démocrate PS (et in fine à Macron) d’autre part.