Le conglomérat américain envisage un plan de restructuration en Europe mais garde l’objectif de créer 1.000 emplois nets en France d’ici trois ans. Les syndicats dénoncent des « licenciements boursiers ».
Quand un géant de la taille de General Electric s’engage dans un plan de réorganisation, les chiffres apparaissent immédiatement impressionnants. Le conglomérat américain envisage de supprimer 6.500 postes en Europe dans les deux années à venir au sein des anciennes activités énergie d’Alstom, dont le rachat a été finalisé en novembre. En France, 765 postes pourraient ainsi être concernés.
« Le plan de restructuration va toucher plusieurs pays européens et impacter potentiellement 6.500 emplois sur 35.000 [venant d’Alstom]. En France, 765 personnes seront impactées, sur un peu moins de 9.000, essentiellement au siège de Levallois et dans les activités grid [réseaux électriques, NDLR] », a déclaré un porte-parole de GE, précisant que « le site de Belfort ne sera pas touché, ni les activités dans les énergies renouvelables ». [...]
Les partenaires sociaux ont été informés d’un tel projet mardi au cours d’une réunion au niveau européen. Mercredi, les syndicats CGT et CFE-CGC ont dénoncé « un plan de licenciements boursiers ». Laurent Santoire, représentant CGT, estime que cela « marque la première étape du démantèlement des activités Alstom énergie en France et en Europe ».