Au moins 502 Palestiniens ont été tués depuis le début du conflit à Gaza, dont plus 130 dimanche, la journée la plus sanglante depuis le début le 8 juillet de l’offensive israélienne contre l’enclave palestinienne.
Dans les rangs israéliens, 13 soldats de la brigade Golani ont été tués ces dernières 24 heures dans la bande de Gaza, portant à 18 le nombre de militaires morts depuis le début de l’offensive Bordure protectrice, le bilan le plus lourd pour les forces israéliennes depuis 2006.
Sept soldats sont morts dans l’explosion d’une bombe au passage de leur blindé, 3 dans des tirs croisés avec des activistes à deux endroits différents et trois autres piégés dans un immeuble en feu, a précisé l’armée.
"À Chajaya, une banlieue à l’est de la ville de Gaza, l’armée israélienne a mené le bombardement le plus meurtrier depuis le début du conflit, tuant au moins 72 Palestiniens", selon Achraf al-Qoudra, le porte-parole des services d’urgence.
Au moins 9 Palestiniens, dont quatre enfants, ont été tués lundi matin lors d’un raid aérien israélien à Rafah dans le sud de la bande de Gaza, selon un nouveau bilan de Achraf al-Qoudra.
Les victimes appartenaient toutes à la même famille qui résidait dans la maison visée par l’attaque.
Les corps de 16 Palestiniens tués lors d’un raid aérien israélien ont également été retrouvés lundi matin dans les décombres d’une maison près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
"Ce raid mené dimanche soir contre cette maison avait déjà fait neuf morts", a ajouté Achraf al-Qoudra.
"Un Palestinien a également été tué lundi matin à Nusseirat", a poursuivi le porte-parole.
"En outre, plus de 250 personnes ont été blessées à Chajaya dimanche, et 450 à travers toute la bande de Gaza", a ajouté M. al-Qoudra.
"Près de la moitié des Palestiniens tués depuis le début de l’offensive sont des femmes, des mineurs et des personnes âgées", selon Achraf al-Qoudra.
Deux civils israéliens ont été tués par des tirs de roquettes.
Par ailleurs, 81 000 Palestiniens ont trouvé refuge dans des écoles gérées par les Nations unies, ont indiqué des services de l’ONU à l’AFP.