au mois de janvier passé, j’ai été à l’hôpital Kremlin Bicetre à Paris pour un séjours d’une semaine avec mon enfant pour une chirurgie bénine, et là-bas j’ai été spectatrice de la souffrance de parents d’enfants en phase finale de tumeurs multiples et malignes , il y’avait des parents divorcés mais qui pour cette épreuve ont mis leurs différences de coté, des grands parents vieux qui relayaient les parents des tantes et des oncles qui venaient aussi pour les gardes,ils étaient de toutes les nationalités, ils savaient que c’est sans issue mais gardaient espoir, mais ce qui m’a marqué c’est le courage de ces enfants, leur "vitalité" j’ai vu une fille qui consolait sa mère et puis moi même je jouais avec une fille de 9 ans qui m’expliquait qu’elle est à sa troisième chimiothérapie dans ce service et que maintenant elle est plus habituée au effets secondaires, c’est une enfant unique , ses parents ont tous abandonné ils sont depuis deux ans en congé sans solde et la mère m’explique qu’heureusement il y’a la mobilisation de la famille et des amis qui depuis la naissance de la fillette ne les ont pas lâchés.
au mois de février je suis repartie pour un deuxième séjours et j’ai demandais des nouvelles des deux filles d’autant plus que j’ai laissé mes coordonnées aux parents si je pouvais aider de quelque manière qui soit mais aucun appel et à l’hopital les infirmières que je voyais s’occuper de ces enfants m’ont répondue pareil elles aussi n’ont pas de nouvelles mais par contre elles m’ont expliquaient que c’est elles qui refusent d’en prendre par principe pour éviter la déprime, je raconte ça d’une manière soft moi qui ne suis qu’une spectatrice , je n’arrive pas à me décoller surtout quand je revois la fille me parler des cheveux se sa Barbie et me dire qu’elle veut des cheveux lent mais ses soins empêchent ses cheveux de pousser mais elle a demander qu’on lui achète une perruque avec des cheveux pareil.
Je trouve que c’est un crime que de fermer cette unité, pour une journée , une heure et même une minute de plus avec son enfant c’est comme un sursis accordé de dieu, c’est inhumain que de tuer ce dernier espoir.
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