Unis face aux défis de la Chine et de la Russie, décidés à remettre d’équerre la planète après la pandémie, les dirigeants des grandes puissances du G7 s’attellent, dimanche 13 juin, à l’urgence climatique, au troisième et dernier jour de leur sommet en Angleterre. (France 24)
Avant ce G7 inutile qui va parler santé (du Big Pharma mais pas des gens) et climat (c’est-à-dire destruction du capitalisme de production au bénéfice du capitalisme financier), le jeune président français a tenu à faire une conférence de presse, interminable comme toujours.
Il commence par parler de la sortie prudente de la « pandémie extrêmement sévère dans notre pays, sur le continent et partout dans le monde », et là, fake news oblige, on a arrêté la lecture. Il a déballé ensuite la logorrhée habituelle sur les bonnes intentions diplomatiques de la France. Il veut que tout le monde ait accès aux vaccins des multinationales, ce qui est pour lui quelque chose qui se situe entre la justice, la démocratie et l’égalité des chances de survivre à une grippe qui a tué, comme toutes les grippes, dans les 0,3 ou 0,4 % de la population.
C’est comme ça chaque année, et il n’y a pas de vaccin contre la grippe, malgré ce que disent Bancel & Bourla, les patrons de Moderna et Pfizer, qui se sont enrichis au-delà de toute mesure et de toute décence pendant l’arnaque mondiale au covid. Ce que raconte Macron depuis quatre ans est si tordu, si ambigu, si contradictoire, que son discours n’a plus aucun sens. Nous passons donc à une autre vidéo, toujours sur France 24.
Pour les journalistes des médias mainstream, désormais dépassés par l’information sur les réseaux sociaux, la tournée du pédophile Joe Biden (qui se goure de resto en sortant du G7 et qui se retrouve dans la cantoche des journalistes) est un « événement ». La plupart des peuples européens s’en foutent, les G5, G6, G7 ou G8 ne leur ayant jamais apporté rien de bon. Ces salades entre pseudo-dirigeants font croire à une démocratie mondiale, à une raison mondiale, alors qu’il s’agit des intérêts américains sous l’égide de l’OTAN.
La seule chose crédible dans le programme de ces festivités oligarchiques, c’est l’Amérique qui demande à l’Europe de faire barrage militairement à la méchante Russie et barrage économiquement à la méchante Chine. Claire Bonnichon de France 24 nous explique ça, en oubliant de dire que l’élection de Biden a été une tricherie absolue, un crime contre le peuple américain :
On a failli s’endormir pendant l’analyse de François Heisbourg, puis on a entendu Matthieu Mabin, l’heureux correspondant de France 24 à Washington (un boulot pépère et bien payé, le meilleur poste pour un journaliste mainstream), reprendre la déclaration de Biden, la marionnette du Pentagone et de l’OTAN (à 8’10) :
« L’Amérique est à nouveau prête à guider le monde. »
On ne voit pas comment un président élu par la fraude dans son pays peut devenir le guide du monde, mais ça, Matthieu Mabin ne le dit pas. On est sur France 24, la télé de propagande occidentaliste internationale, pas sur E&R, où l’on ne se paye pas de mots.
Sinon, au cours de ce raout mondain, les présidents ou Premiers ministres des sept pays représentés (l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni et l’Union européenne) ont décidé, la main sur le cœur, dans un élan de générosité qui a failli nous faire pleurer, de donner plein d’argent au dispositif Covax pour que les pauvres aient accès au vaccin des multinationales du Big Pharma qui tiennent nos dirigeants par la corruption.
Quelle chance ! Les pauvres auront droit aux vaccins dont les riches ne veulent plus, car derrière les annonces de dizaines de millions d’occidentaux vaccinés, il y a, en haut lieu, la conscience qu’on ne pourra pas faire mieux, à moins de forcer les gens par la loi, et la matraque. Officiellement, 30 millions de Français ont reçu leur première dose, première d’une longue série, et la plupart d’entre eux, qui se sentent désormais libres (lol), n’imaginent même pas ce que leurs sauveurs vont leur infliger.
Bill Covax refourgue sa came aux pauvres
Ce Covax sent très fort la Bill Gates Foundation (on a retiré Melinda, qui a pris ses distances depuis les révélations des consommations sexuelles de son mari chez Epstein), l’homme qui fait croire qu’il veut sauver l’Afrique avec les vaccins de ses amis satanistes. Bref, le vrai deal pour Biden, c’est de contraindre les Européens à emmerder les Russes en prenant l’Ukraine sous leur aile, et éventuellement la Biélorussie, en voie de déstabilisation, puis d’infliger de grosses sanctions douanières à la Chine, qui est en train de mettre l’éco-pâtée à l’Amérique. Les paranoïaques du Pentagone le savent, dans 20 ans, si le monde dit libre ne réagit pas, il sera trop tard : la Chine dictera son agenda au monde.
Pendant ce temps, les sanctions inefficaces se poursuivent, les Allemands achèvent le dernier tronçon de Nord Stream 2, qui les libérera du gaz américain pour profiter du gaz russe, plus abondant, moins cher et de meilleure qualité. L’axe Paris-Berlin-Moscou, malgré les pressions, sanctions et provocations de l’Empire, se fera, car c’est une logique continentale dure.
Pour la petite histoire, racontée par Le Figaro, Trump est intervenu dans la fausse idylle entre Biden et Macron pour fustiger les hypocrisies occidentales.
Dans son communiqué, l’ex-président des États-Unis commence par une citation formulée par Emmanuel Macron au cours du sommet du G7 : « C’est bien d’avoir un président américain qui fait partie du club et a très envie de coopérer. Vous avez démontré que le leadership, c’est le partenariat », a déclaré le président français à propos de son homologue américain, Joe Biden. Une phrase qui a fait bondir Donald Trump :
« Lui et beaucoup d’autres dirigeants avant lui, en France et dans toute l’Europe, arnaquaient les États-Unis comme jamais auparavant. Nous avons été traités de manière très injuste avec d’horribles accords commerciaux et en payant une grande partie pour leur défense. »
Le cauchemar de l’oncle Biden
C’est vrai que l’Amérique en marre de payer pour l’OTAN (l’Allemagne, pourtant riche, traîne la patte), la France s’occupe de sa propre défense – l’Allemagne lorgne du côté de la France nucléarisée pour ça –, et qu’on sent bien que la fille préférée de l’Amérique – l’Allemagne – lorgne de plus en plus à l’Est pour son énergie et ses travailleurs pas chers qui lui assurent le leadership industriel du continent.
Une Europe continentale (on retire l’Angleterre, qui est devenue la bonniche des USA, City mise à part) défendue de chaque côté par des missiles franco-russes, une puissance industrielle et commerciale au milieu (l’Allemagne) et un partenariat économique pacifique avec la très productive Chine, c’est ça, le cauchemar de l’Amérique, et le fond du G7, au-delà des couillonnades du vaccin et du climat, dont les dirigeants se foutent comme de leur première rétrocommission.