La première tournée internationale de la vice-présidente américaine, chargée du dossier de l’immigration clandestine, s’inscrit dans le cadre de la promesse du président démocrate Joe Biden d’adopter une politique migratoire plus « humaine » que celle de son prédécesseur républicain Donald Trump. Mardi, la vice-présidente sera au Mexique pour rencontrer le président Andres Manuel Lopez Obrador. (20 Minutes)
Après avoir menti, électoralisme oblige, aux immigrés américains fraîchement naturalisés qui espéraient voir arriver plein de compatriotes, le numéro 2 de la Maison Blanche, Kamala Harris, a ouvert la douche froide sur les dizaines, les centaines de milliers de ressortissants guatémaltèques et Mexicains qui ont cru aux promesses des démocrates, qui mentent pourtant comme ils respirent aux pauvres depuis toujours.
« Ne venez pas. Ne venez pas. Les États-Unis continueront à appliquer leurs lois et à sécuriser leurs frontières… Si vous venez à notre frontière, vous serez refoulés » (Kamala lors d’une conférence de presse commune avec le président guatémaltèque Alejandro Giammattei)
Trump disait en substance la même chose, « ne venez pas », mais lui, il était vieux, blanc et méchant. Kamala est (presque) noire, juste ce qu’il faut pour apporter en novembre 2019 des paquets de votes de femmes noires dans l’escarcelle du vieux pédophile corrompu qui sert de président, elle est femme et elle est gentille, donc son « ne venez pas » n’est pas du tout le même que celui de Trump. Ce n’est pas une menace, c’est une invitation à rester à la maison et, on vous le promet, on s’occupera de vos régimes corrompus (oups, ingérence dans la politique intérieure d’autres pays) qui vous poussent à émigrer chez nous.
L’arnaque « démocrate » dans toute sa splendeur. C’est pour votre bien qu’on vous demande de ne pas venir chez nous, sinon les trumpistes armés qui gardent la frontière vous tireront dessus, OK ?
Malgré l’évidence du mensonge démocrate, la presse mainstream, auto-intoxiquée par son idéologie progressiste, continue d’encenser la paire Kamala & Joe :
C’est la première fois de l’histoire qu’une femme vice-présidente représente les États-Unis à l’étranger. Kamala Harris, qui a entamé une tournée en Amérique centrale, mardi, a tenté un exercice d’équilibriste au Guatemala, en présentant une rhétorique plus humaine que celle de l’administration Trump sur l’immigration clandestine tout en portant un message de fermeté.
Une « rhétorique plus humaine » avec un « message de fermeté »... mais le résultat est le même : refoulement de masses de pauvres à la frontière US, un record de 178 000 migrants pour le seul mois d’avril 2021 ! Les déshérités d’Amérique latine vont-ils comprendre l’oxymore ? La trouvaille des démocrates, c’est de faire porter le chapeau aux gouvernements guatémaltèque et mexicain, qui ne s’occuperaient pas bien de leurs compatriotes et les forceraient à émigrer. La morale est sauve, Kamala peut continuer sa tournée bidon pendant que la marionnette Biden prépare les futures guerres du Pentagone.
“I want to be clear to folks in this region who are thinking about making that dangerous trek to the United States-Mexico border : Do not come. Do not come.”
— VP Kamala Harris during news conference with Guatemalan president Alejandro Giammattei pic.twitter.com/dYNwu7STbS
— The Recount (@therecount) June 7, 2021
Les trois pays concernés par l’assaut migratoire sur les États-Unis (Honduras, Mexique et Guatemala) sont appelés le « triangle nord ». Leurs gouvernements sont considérés par la justice américaine comme plus ou moins corrompus. Selon l’AFP, ils dénoncent « l’appel d’air » de Biden après son élection qui a créé une « catastrophe frontalière ». La paix entre les deux Amériques, la riche et la pauvre, n’est pas pour demain.