« Vendredi 21 juin, après l’épreuve de mathématique, F. prend conscience de l’ampleur de la fraude à laquelle il vient de participer. Car les lycéens à qui il a fourni les sujets ont décidé de les partager. À des amis d’abord. De fil en aiguille, il se retrouve sur des messageries privées, des forums de lycéens… Un bachelier parisien perquisitionné ces derniers jours assure ainsi au Parisien que “tous les lycéens du 16e avaient eu connaissance de ce sujet le matin de l’épreuve. La diffusion a été très rapide”. » (Le Parisien)
L’omission ou la rétention en matière d’information peut être assimilée à de la fake news : on sait, mais on ne dit pas tout. C’est le drame des journalistes du Système qui ont certaines lignes à ne pas franchir, sous peine de perte de réputation ou de job, ce qui revient au même au bout du compte.
En cette période estivale de baccalauréat, de corrections et de bras de fer entre le ministère et les correcteurs grévistes, un fait divers est venu alourdir encore le dossier : des fuites sur des sujets de géographie et de mathématiques ont permis à deux lycéens d’obtenir tout l’énoncé. Ils ont acheté le sujet pour la modique somme de 1 600 euros et l’ont ensuite partagé ou revendu sur un forum de discussion très utilisé par les lycéens, écrit le site de service public franceinfo. La fuite originelle se situe au niveau d’un surveillant qui avait accès au sujet et qui travaille dans le même établissement.
Ce que franceinfo ne dit pas, c’est que cet établissement est un lycée privé juif. C’est Le Parisien qui balance le nom :
« Ce vendredi, un surveillant du lycée privé Ozar-Hatorah de Créteil (Val-de-Marne) a été mis en examen pour “complicité de fraude dans un examen”, a-t-on appris auprès de son avocat et du parquet de Paris. Sa compagne a été mise en examen pour le même motif. Deux lycéens soupçonnés d’avoir acheté les sujets ont eux aussi été présentés à un juge d’instruction et mis en examen. D’autres lycéens de cette institution, confient des sources concordantes, avaient déjà été entendus et remis en liberté ces derniers jours. »
Le plus drôle, dans cette triste affaire qui fausse l’égalité républicaine devant l’examen – mais ça n’a pas l’air de contrarier les contrevenants –, c’est que le lycée Ozar-Hatorah est réputé être l’« un des meilleurs de l’Île-de-France »...
Du coup on se pose des questions : et si leurs résultats au bac étaient depuis longtemps bidon ? Et si ce lycée n’était pas l’un des « meilleurs » de la région à cause de cette tricherie, qui en appelle peut-être d’autres, rétroactivement ?
Les mots du voleur et de son avocat nous laissent pantois :
« Selon nos informations, F. a en effet nié toute velléité commerciale. Il a juste admis avoir reçu un peu d’argent en guise de remerciements.
Alors si l’argent n’est pas le nerf de la guerre, comment expliquer cette fuite ? “Mon client a été pris en tenaille entre la situation d’un établissement privé qui a besoin de résultats, et des élèves avec qui il cultive une proximité au quotidien et qu’il peut facilement contacter”, confie Me Samuel Habib, avocat du surveillant. Durant sa garde à vue, F. aurait, selon nos informations, glissé aux enquêteurs qu’il s’était senti acculé par sa hiérarchie.Pour perpétuer les habituels très bons résultats de l’établissement de Créteil – qui frôle ou atteint tous les ans les 100 % de réussite, à l’exception notable de l’année 2018 – son employeur lui aurait fait comprendre, sans parler frontalement de triche, qu’il serait bon de donner un coup de main à quelques élèves en difficulté. »
D’après nos informations, ce genre de « coup de main » ne serait pas rare et aurait lieu dans d’autres examens, beaucoup plus importants que le bac... En tous les cas, la morale maison ne semble pas interdire de telles pratiques. Il faudrait relire le Talmud et ses 6 000 pages pour savoir si le coup de main aux examens est toléré par la loi juive.
Un fin connaisseur du judaïsme nous rappelle que le bac de maths n’existait peut-être pas au IIe siècle après Jésus-Christ, date à laquelle le Talmud et son entrelacement de lois matérialistes ont commencé à être mis sur papier.
Alors on a été choper les stats 2018 du bahut feuj et la surprise est de taille : les résultats sont nazes, largement en dessous du taux de 88,3% de réussite nationale ! À moins d’un accident industriel ou d’une promotion 2018 globalement illettrée, ce bahut privé semble récupérer des lycéens de bonne famille qui ont du mal ailleurs, et surtout dans le public. On comprend mieux la motivation du surveillant, et les cris à l’« antisémitisme » qu’on entend un peu partout...
S’appuyant sur ces stats misérables, dignes d’un bahut concentrationnaire (1 800 élèves à Paul-Éluard, Saint-Denis) du 93, on s’est demandé comment le ou la journaliste du Parisien avait pu titrer que « la fuite venait d’un des meilleurs lycées d’Île-de-France » ! Comme quoi, même pris la main dans le sac, certains continuent à faire ou à s’octroyer de la « com » ! Si ça continue, on va accuser les enquêteurs d’antisémitisme...
Reste à voir, pour les dirigeants de cette école très spéciale qui reçoit les sujets par miracle et qui bénéficie d’une publicité nationale, si les demandes d’inscription vont exploser ou au contraire s’effondrer pour la rentrée 2018-2019.