Alertés par un article paru sur le site d’E&R Lille, nous avons pu vérifier que la LICRA s’occupait avec beaucoup d’application à orienter l’esprit de nos enfants. En douce, et dans notre dos.
« Nous apprenons sur le site de la ville de Roncq, près de Lille, qu’une centaine d’élèves participait hier à une rencontre avec la LICRA, représentée par Jacques Dubois et Noël Flageul, dans le cadre d’un partenariat avec l’Éducation Nationale et la circonscription Tourcoing/Roncq. Le projet “Fraternités” vise apparemment à leur inculquer dès le plus jeune âge le respect des sacro-saints Commandements républicains, à savoir la lutte contre les stéréotypes “dénués de sens et éloignés de toute tolérance”, contre les “fake news”, “toutes les formes de harcèlement ou de complotisme” et, last but not least, contre l’antisémitisme… »
Tout se tient, n’est-ce pas. La fraternité, la République, l’Éducation nationale, le Bien, la LICRA... tout cela va ensemble contre le Mal, les fake news, l’antisémitisme. Ainsi posées, les choses sont claires, bien binaires, et nos enfants peuvent se consacrer tranquillement aux maths et au français, endormis qu’ils sont par la propagande conjointe de l’EN et de la LICRA.
Une fabrique du crétin, selon la formule célèbre de Brighelli. Du crétin bien soumis, bien-pensant, licratisé à mort. Plus tard nos enfants ou les enfants de nos enfants s’appelleront peut-être les Licraiens, ou les Licrades, les Licradeaux ou les Licradelles, il doit bien y avoir un joli terme à trouver dans le tas. Licrasseux et Licrasseuses n’allant pas du tout : ça bascule dans le péjoratisme.
Les autorités éducatives de la ville de Roncq n’ont donc rien trouvé de mieux que d’organiser une descente de la LICRA. Libres à elles de souffrir, même si les gosses n’y sont pour rien et qu’ils sont les premières victimes. Les responsables de cette opération de propagande figurent, sans honte, dans le texte de présentation du site de la ville :
« Ce mardi 20 mars, en présence de Claudine Zahm, Conseillère municipale déléguée à l’école dans la ville, s’est déroulée salle Gérard-Philipe la première des quatre séances d’un ciné-débat intitulé “Paroles de fraternités, comment agir ?”. Les classes de Mmes Pattyn et De Biasio de l’école Brel ainsi que les classes de Mmes Tierrie et Del Prato de l’école Saint-Roch se sont rendues au cinéma roncquois pour un nouveau temps fort de ce projet “Fraternités” co-construit par le service Éducation de la Ville et la circonscription Tourcoing/Roncq de l’Éducation Nationale. Le lendemain, le débat s’est développé au collège Éluard où deux classes de 6ème ont pu échanger avec Laure Michel, présidente de la LICRA Lille Métropole. »
Trop d’la chance, pouvoir en 6e échanger avec la présidente de la LICRA de Lille Métropole, en personne ! C’est presque une envoyée de Dieu (Jaku) sur Terre ! Qu’est-ce qu’on aurait aimé être là, au milieu de ces profs de français et de ces enfants touchés par la Grâce licrative... Hélas, on ne peut pas être partout. La conclusion de l’article de roncq.fr réchauffera néanmoins le cœur des absents :
« Deux groupes plus réduits d’une trentaine d’élèves se sont montrés attentifs et même passionnés pour certains d’entre eux par le sujet du racisme et de l’antisémitisme. Le temps d’une prise de conscience et la conviction qu’eux aussi peuvent changer les choses, voire la société qui les verra grandir. »
On attend tous avec impatience l’avènement de cette nouvelle société qui sent bon la Fraternité et la lutte contre tous les antisémitismes... ce qui est quand même l’objectif principal de l’éducation de nos enfants, n’est-ce pas. Au fait, à quand un bac Licra, une grande école (Sup Licra), un master Licra ? Pourquoi n’y a-t-il pas de responsable de la LICRA dans les jurys du bac, au Pôle Emploi (il ne faut surtout pas embaucher des antisémites) ? Un membre de la LICRA dans chaque famille ?
E&R Lille nous apprend, via le département Éducation du site de la LICRA, que
« En 2015, plus de 28 000 jeunes ont rencontré un animateur de la Licra. Ces quelques 1 100 interventions touchent en priorité le cycle du collège et du lycée. »
Une jolie forme de terrorisme intellectuel. Au fait, pourquoi ne pas élargir la propagande aux adultes dans les entreprises et aux citoyens inactifs chez eux ? La boucle serait bouclée.
Autour du cou des Français.