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Foutriquet II en marche... funèbre

Recension de l’ouvrage "L’Imposture" de Jean-Michel Vernochet

« Notre » président est en chute libre. Lâché par l’opinion publique, dont on mesure l’humeur par des sondages, desquels sortent depuis quelques semaines des résultats catastrophiques pour l’exécutif, Macron voit chaque jour que Dieu fait les défections se succéder. À la rentrée l’écolo businessman Nicolas Hulot a quitté le gouvernement. Puis ce fut le tour de Christian Estrosi, le puissant maire de Nice, d’exprimer sa décision de cesser de soutenir Macron, passant de « constructif » à opposant. Et maintenant, Gérard Collomb, en première ligne durant l’affaire Benalla, de s’évader du navire, faisant fi de l’injonction élyséenne qui l’intimait de rester aux avant-postes de la « Macronie ».

 

La grande affaire de l’été, ce scandale monté en neige par les médias, a gravement endommagé la start-up gouvernementale de Monsieur Macron. Elle résulte certainement de la rivalité mimétique qu’entretiennent ce dernier et Matthieu Pigasse, qui en tant que copropriétaire du journal – Le Monde – déclencha l’hallali estival, par l’intermédiaire de la plume d’Ariane Chemin. Cette affaire, qui a fait d’un vulgaire chargé de la sécurité de Jupiter Ier une star nationale, aussi célèbre que MʼBappé et consorts... un homme, qui, a-t-on appris récemment, aime sortir son pistolet, non quand il entend le mot « culture », mais lorsqu’il pose pour un selfie !

Alexandre Benalla est un immigré qui s’est choisi un prénom français – le vrai serait Hacène. Avec son prénom syncrétique l’homme semble tout droit sorti du roman d’anticipation Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley.

Il s’agit, à cet égard, de s’intéresser au milieu d’origine de ce Huxley, frère de l’ardent supporter du darwinisme, pour savoir qui sont les véritables commanditaires du « Grand Remplacement », un concept forgé par Renaud Camus, plutôt que de s’imaginer la tenue d’une réunion de chefs du village africain imitant la scène des protocoles des sages de Sion, où la délibération consisterait à trouver la meilleure solution pour faire disparaître les Européens, fautifs d’avoir colonisé le continent noir.

À leur place, disent les tenants de cette théorie du « Grand Remplacement », doit émerger un homme nouveau, fruit d’un métissage, qui serait relié à ses semblables non par un lien social au sens fort où l’entendait Augustin d’Hippone, mais par le fétichisme de la marchandise, c’est-à-dire l’attraction qu’exercent piscines à débordement, smartphones dernier cri et berlines luxuriantes.

Il suffit de se promener dans le centre-ville de Marseille (bientôt la Cannebière, au nom peu hallal, sera-t-elle rebaptisée Cane-thé-à-la-menthe ?) ou dans les transports en commun franciliens pour s’apercevoir ce qu’il nous est promis, à nous, descendants des Hyperboréens.

Le « Grand Remplacement » est précisément le premier sujet traité par l’iconoclaste essayiste traditionaliste Jean-Michel Vernochet dans L’imposture (chez l’éditeur Kontre Kulture), ouvrage dans lequel il s’efforce de déterminer la nature réelle du projet que Macron dessine pour la France. Selon cet ancien journaliste au Figaro Magazine et à Radio Courtoisie, Macron ambitionne tout bonnement de parachever sa destruction.

La feuille de route de l’énarque ex-fondé de pouvoir de la banque Rothschild n’est pas seulement de renforcer la soumission du pays réel (la France) au pays légal (la République) mais l’anéantissement pur et simple de ce vieux pays qui jadis s’enorgueillissait d’être la fille aînée de l’Église. d’où son tropisme cosmopolite et même sa « négrophilie » un tantinet lubrique signalée par l’humoriste Patrice Éboué dans une vidéo diffusée sur Twitter. Mais essaye-t-il seulement de la dissimuler au public ?

La crise migratoire actuelle parachève cette entreprise de démolition. L’État français voit ainsi, note Vernochet, les instruments de sa souveraineté lui être ôtés, notamment les services publics. Or la puissance publique ne disparaît pas pour autant, elle passe juste sous pavillon européen, onusien ou américain. Ce serait une erreur de penser que la « décomposition de l’État souverain » décrite par l’auteur coïnciderait avec l’accroissement des libertés publiques. Celui-ci avance que Macron est l’intendant d’un ordre qui entend « régenter le moindre détail de nos vies » (p. 58).

Les deux hommes, bien que l’un soit progressiste et l’autre réactionnaire, s’accorderaient néanmoins sur une chose : l’importance du pouvoir médiatique. Cette puissance qui contribua de manière décisive à l’élection de Macron, souvenez-vous des affaires Pénélope Fillon et Étienne Chatillon, ce même Macron la dénonça au moment de l’affaire Benalla. Vernochet soutient que le Quatrième pouvoir, la presse, est devenu le Premier. Lors de l’élection présidentielle de 2017 elle a « fait d’un presque inconnu un chef d’État en brûlant toutes les étapes d’un ordinaire cursus honorum. » (p. 103) Le vrai titulaire du pouvoir n’est pas Macron, il n’est que le polichinelle de Rothschild & Cie, le fidéicommis, pour reprendre un vocable cher à notre auteur, des bancocrates qui règnent par le truchement des médias qu’ils contrôlent.

Et cette réalité existe depuis de nombreuses années : dans L’argent d’Émile Zola l’homme d’affaires Saccard achète un journal catholique en difficulté, « L’espérance », pour faire la promotion de sa Banque Universelle. Le romancier était naturaliste, la collusion entre la finance et les médias qu’il mit en lumière, n’était en rien le fruit de son imagination mais un fait réel qu’il avait découvert dans le cadre de ses recherches préalables à l’écriture de son livre.

Si le volume de Jean-Michel Vernochet manque d’un réel fil conducteur explicitement posé dans un exorde introductif – on pense d’après le titre que le livre est un portrait de Macron, puis le début se focalise sur le « Grand Remplacement » sans aucune mise en perspective entre les deux éléments –, ce qui lui donne un côté brouillon ; il est utile dans le sens où il présente des faits et des réflexions originales.

Il nous renseigne, en particulier, sur ces lois qui sont votées en toute discrétion, parce qu’elles revêtent une dimension totalitaire, ou carrément anti-nationale. Qui a entendu parler du décret n° 2017-1230 du 3 août 2017 relatif aux provocations, diffamations et injures non publiques présentant un caractère raciste ou discriminatoire, mentionnée page 52 ? Ou de la loi du 7 mars 2016 instituant un contrat d’intégration républicaine (C.I.R.), en lieu et place du contrat d’accueil et d’intégration (C.A.I.), évoqué page 94 ?

Il nous invite en outre à s’essayer toujours à penser au-delà de la doxa ; par exemple, l’obligation des 11 vaccins pour les écoliers n’est peut-être pas tant un complot contre l’intégrité physique de nos enfants fomenté par l’industrie pharmaceutique avec la complicité de la ministre stipendiée ès Santé Agnès Buzyn, qu’un moyen de prévenir les risques d’épidémies venues de l’étranger. Le choléra qui sévit actuellement en Algérie est là pour le souligner. Certaines écoles ont dû traiter cette très inquiétante problématique à la rentrée 2018.

Et Vernochet nous fait découvrir, enfin, en vertu de sa grande érudition, des pépites qu’il déterre du vaste terrain en friche de la connaissance universelle. L’idole de la sociologie française, Émile Durkheim, un misogyne ? Oui, il écrivit la chose suivante : « L’inégalité [entre les deux sexes] va également en s’accroissant avec la civilisation, en sorte qu’au point de vue de la masse du cerveau et, par suite, de l’intelligence, la femme tend à se différencier de plus en plus de l’homme. La différence qui existe par exemple entre la moyenne des crânes des Parisiens contemporains et celle des Parisiennes est presque double de celle observée entre les crânes masculins et féminins de l’ancienne Égypte. » (cité p. 14) N’y aurait-il pas lieu dès lors d’ôter le nom de ce descendant « d’une lignée de rabbins » des manuels de Sciences économiques et sociales (S.E.S.) ? Voilà un nouveau combat à mener, chères féministes !

L’imposture prédit l’impopularité actuelle du chef de l’État, qui, paraît-il, est de plus en plus isolé. Si les Français n’ont pas attendu sa sortie pour réaliser que le président qu’ils ont choisi est un imposteur dont le profil est à mi-chemin entre Benjamin Braddock (Le Lauréat) et Jordan Belfort (Le Loup de Wall Street), ceux qui voudront comprendre les ressorts de cette disgrâce spectaculaire auront à lire ce précieux nouvel opus de Jean-Michel Vernochet.

 


 

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Retrouvez Jean-Michel Vernochet chez Kontre Kulture :

Jean-Michel Vernochet, sur E&R et ERFM :

 






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11 Commentaires

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  • #2059966
    Le 11 octobre 2018 à 16:17 par Marcel
    Foutriquet II en marche... funèbre

    " le président qu’ils ont choisi est un imposteur " : non, il n’a jamais menti, chacun pouvait s’attendre à ce qu’il réalise et qui est entièrement négatif, c’est identique depuis 1958, une lente décadence prévue depuis toujours sans la moindre perspective d’avenir serein.

     

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    • #2060109
      Le Octobre 2018 à 19:34 par Syzygy
      Foutriquet II en marche... funèbre

      Si bien sûr, qu’il ment. Il n’a toujours pas fait son coming-out. Lorsqu’il dit ’je’ , il devrait dire "Rothschild veux". Comme il est complice de la mascarade, il est un auteur de l’escroquerie en bande organisée.

       
  • #2059976
    Le 11 octobre 2018 à 16:31 par Domino
    Foutriquet II en marche... funèbre

    Le Quatrième pouvoir, la presse, est devenu le Premier. Lors de l’élection présidentielle de 2017 elle a « fait d’un presque inconnu un chef d’État en brûlant toutes les étapes d’un ordinaire cursus honorum. » (p. 103) Le vrai titulaire du pouvoir n’est pas Macron, il n’est que le polichinelle de Rothschild & Cie, le fidéicommis, pour reprendre un vocable cher à notre auteur, des bancocrates qui règnent par le truchement des médias qu’ils contrôlent.
    bon résumé pour les novices !

     

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  • #2059981
    Le 11 octobre 2018 à 16:47 par Hannibal Lecteur
    Foutriquet II en marche... funèbre

    Recension du livre de Vernochet, certes, mais la critique est honnête donc bienveillante au final.
    Dans mon jeune âge on lisait l’éditorial du Monde pour se familiariser avec la belle écriture (temps passé, hélas). Je trouve le texte bien écrit.

     

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  • #2059986
    Le 11 octobre 2018 à 16:58 par René
    Foutriquet II en marche... funèbre

    "Le pays légal", la République, pourrait très bien redevenir une émanation du "pays réel", la France, à une condition : que soit rétablie la proportionnelle . Or si on parle toujours de "l’Arlésienne", on ne parle même plus de la proportionnelle, autrement plus importante .

     

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  • #2060015
    Le 11 octobre 2018 à 17:44 par olivier
    Foutriquet II en marche... funèbre

    Je confirme.
    Macron n’est ni un imposteur, ni un malhonnête. Il n’a pas de programme mais ses sponsors ont un projet. Rien de ce qui arrive ne surprend. Sauf pour ceux qui ne veulent pas voir. Beaucoup d’électeurs ont quand même votés pour lui au second
    tour, et parmi eux, ce sont ceux qui s’étonnent aujourd’hui qui pourraient être qualifiés de malhonnêtes.
    Plus encore. Une "droite", qui allait voter Fillon après avoir souhaité Sarkozy ou Juppé, et qui revotera Macron face à Marine ou Melanchon, est bien mal placée pour faire semblant d’être déçue.
    Au bal des faux-cul peu sont ceux qui restent assis pour garder le sac de leur copine. Tous veulent en être.

     

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  • #2060037
    Le 11 octobre 2018 à 18:14 par Emilien Chaussure
    Foutriquet II en marche... funèbre

    « Alexandre Benalla est un immigré qui s’est choisi un prénom français – le vrai serait Hacène. »

    Bon. Faut pas abuser quand même ! Hapsatou devrait se renommer Marie-Chantal mais on reproche à Hacène de choisir Alexandre.
    Ces histoires de prénom sont ridicules. Surtout à l’heure où des gamins sont nommés Périphérique (véridique !).
    Après tout, les Jean, les Michel, etc. ne sont-ils pas des Yohan, des Michael ?

     

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  • #2060041
    Le 11 octobre 2018 à 18:21 par JUL
    Foutriquet II en marche... funèbre

    Le 18 mai 1950, le prix Charlemagne fut décerné pour la première fois. Le lauréat était le fondateur du mouvement paneuropéen, le comte Richard Coudenhove-Kalergi.

    Dans son livre “Praktischer Idealismus”, Kalergi indique que les résidents des futurs “Etats-Unis d’Europe” ne seraient plus les peuples du Vieux Continent, mais une sorte de sous-hommes, issus du métissage. il expose clairement que les peuples d’Europe doivent se mélanger avec les asiatiques et les races colorées, créant ainsi un troupeau multinational, sans qualités et facilement contrôlable par l’élite dominante.

    Kalergi proclame l’abolition du droit à l’autodétermination et ensuite l’élimination des nations grâce à l’utilisation de mouvements séparatistes et des migrations de masse ; pour que l’Europe puisse être contrôlée par une élite, il veut transformer le peuple en un mélange homogène de métisses blancs, noirs et asiatiques.

    Quelques autres lauréats :

    Jean Monnet 1953

    Simone Veil 1981

    Henry A. Kissinger 1987

    L’Euro 2002 (non ce n’est pas une faute de frappe)

    Angela Merkel 2008

    Le Pape François 2016

    Emmanuel Macron 2018

     

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  • #2060106
    Le 11 octobre 2018 à 19:34 par Didier
    Foutriquet II en marche... funèbre

    Merci à égalité et réconciliation pour cet article qui met bien les choses en perspective...
    L’élection de Macron est le résultat d’une conspiration ...

     

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  • #2060151
    Le 11 octobre 2018 à 20:35 par VIVACHAVEZ
    Foutriquet II en marche... funèbre

    "Alexandre Benalla est un immigré qui s’est choisi un prénom français – le vrai serait Hacène."

    Cela prouve que dans ses gestes, il rend hommage à son ancien prénom, maintenant, il Hacène des coups. Finalement, il ne renie pas son prénom, c’est un gars droit dans ses bottes en quelque sorte......

     

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  • #2060253
    Le 12 octobre 2018 à 00:17 par afrad
    Foutriquet II en marche... funèbre

    La comparaison sur les volume des crânes est de Gustave Le Bon, dans son livre « L’homme et les sociétés », livre II, chapitre IX, partie V.

    Pas d’Emile Durkheim, qui ne fait que le citer.

     

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