La démocratie, c’est le choix (quel choix ?) issu de la volonté de la majorité (50%+1) des électeurs inscrits sur les listes électorales rigoureusement contrôlées (la fraude électorale est systémisée à l’instar d’un appendice dans sa structure organisatrice). Or, le système électoral est conçu au profit de la majorité qualifié sur un mode électif élastique permettant également à la minorité de s’imposer sur la majorité, ce qui est contraire au principe de (la) démocratie (réelle).
Si on y ajoute, le système des partis, le financement public des partis tel qu’il a été conçu pour favoriser ceux dont l’organisation remonte au début de la république et sont sous la dépendance de la bourgeoisie d’affaires, rentière, et financière, le contrôle quasi absolu des médias dominants et des institutions politiques et économiques, que reste-t-il alors à l’électeur lambda, pour qu’il puisse agir concrètement sur les résultats, dans la mesure où tout lui échappe, hormis l’isolement et que son opinion qu’il croit être la sienne, lui a été insufflée imperceptiblement par une douce musique descendue des hautes sphères et qui lui dicte ce qu’il doit croire, répéter et faire.
La prétendue démocratie sous laquelle régnerait l’État de droit est une fiction (le pays légal) qui donne un avantage prépondérant aux tenants, héritiers des générations devancières pour la plupart, qui ont intérêt à ce que ce système puisse se maintenir tel quel encore quelques mandatures en résistant au réveil populaire et au travail inlassable des leaders et prescripteurs du pays réel qui sont désormais dans le viseur des lois liberticides que s’apprête à introduire dans le champ de la répression le gouvernement actuel sous la houlette du clan Rothschild.
Voter sous l’empire des lois actuelles et des gouvernements de l’hyper classe dominante et privilégiée est une illusion durable qui tient de la phénoménologie à structure aporétique.