Fidèle à sa supraculture, le sioniste de droite de France Cul et RCJ convoque Proust pour accuser les fans de Johnny d’aimer la « mauvaise musique »... par rapport à « Barbara » ou « Camille ». Les goûts ne se discutant pas, nous ne discuterons pas l’opinion tout à fait respectable et libre de l’agent atlanto-sioniste antifrançais et antimusulman déguisé en philosophe de comptoir casher.
Ceci étant dit, la charge anti-« petits Blancs » et anti-musulmans sonne plus comme du racisme que comme une opinion. Et là, on ne peut qu’être d’accord avec Jakubowicz, BHL et consorts : le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit. On attend donc les courriers incendiaires de la LICRA et du CRIF – ces deux parrains du vallsisme – adressés au propriétaire d’une case sur le service public et d’une case sur le service ultracommunautaire, deux services antinomiques si l’on y réfléchit bien.
Finky à 2’34 et 2’57 :
« Non, nous sommes un certain nombre dans toutes les classes sociales à n’avoir rien en nous de Johnny... Mais là, là où la dictature émotionnelle se fait vraiment inquiétante, c’est quand Aurore Bergé, la plus en vue des députés En Marche !, compare la ferveur de Johnny avec ce que la France avait connu pour Victor Hugo. »
C’était effectivement exagéré. Mais Élisabeth Lévy attaque aussitôt dans le social-méprisant, à 3’20 :
« Si vous voulez mais dans cette espèce de truc vraiment populaire pour le coup, de gens dont beaucoup n’étaient pas parisiens d’ailleurs d’après ce que j’ai pu voir, si vous voulez y a peut-être quelque chose de commun, certes les prostituées ne se sont pas hier “données” à Paris... »
Cependant Finky a raison quand il refuse le parallèle Hugo/Johnny, la haute poésie française et l’interprète de la musique américaine en France. Là, tout à fait d’accord avec l’atlanto-sioniste de droite dure. Mais Finky oublie une chose et une chose d’importance dans sa diatribe, qui semble raisonnable (à 4’31) :
« Et quand j’ai vu des parlementaires français faire une ovation debout à Johnny Hallyday, la phrase terrible d’Edgar Quinet m’est revenue une nouvelle fois en mémoire, “le véritable exil n’est pas d’être arraché à son pays, c’est d’y vivre et de n’y plus rien trouver de ce qui le faisait aimer”. »
Les parlementaires, les ministres, le Premier d’entre eux et le Président qui se couchent devant Netanyahou le 11 janvier 2015 après les attentats de Paris, c’est encore pire ! Avec Johnny, on est dans la petite musique ; avec Netanyahou, on est dans la trahison nationale !
À 11’40, Lévy & Finky passent aux choses sérieuses avec Jérusalem, le CRIF, Trump et Netanyahou. Alors que la Lévy ne peut réprimer un sourire victorieux, tout en souhaitant (à 12’20) « tout le succès qu’elle mérite » à la convention du CRIF de ce dimanche 10 décembre 2017, Finky comprend le piège trumpien qui va mettre le feu à Israël dans tout le monde arabe. Le Grand Israël est mal barré et le CRIF aveuglé par son ultrasionisme !
Finky à 16’20 :
« Je suis donc aujourd’hui partagé entre deux craintes, deux désolations, celle que m’inspire l’imbécillité de la politique américaine, celle que m’inspire le fanatisme islamique. »
La suite est une discussion de fin de banquet entre deux sionistes qui pinaillent sur des détails. Sauf que Trump est tout sauf un imbécile.
Et le clou final, à 23’08 :
« C’est très inquiétant parce qu’on a l’impression que la Palestine n’est pas une nation composée de chrétiens et de musulmans mais le fer de lance du monde islamique tout entier. Alors est-ce que la Palestine c’est un milliard d’habitants ou non, voilà aussi la question que je me pose avec une certaine terreur. »