Les différents corps de l’armée irakienne ont défilé le même jour à Bagdad pour fêter la victoire militaire contre le groupe djihadiste, après trois ans de combats.
Ils avaient menacé l’existence même de l’État irakien en proclamant leur « califat » en 2014 et en s’emparant d’un tiers du territoire du pays. Après trois ans de combats, le premier ministre irakien, Haïder Al-Abadi a estimé, samedi 9 décembre, que la victoire sur les djihadistes de l’organisation État islamique (EI) était désormais acquise.
Dans un discours se voulant solennel devant le ministère de la défense à Bagdad et en présence de représentants de tous les corps d’armée, le chef du gouvernement a annoncé que la prochaine bataille serait la lutte contre la corruption, véritable cancer qui obère le développement du pays. « C’est une victoire et une fête pour tous les Irakiens, mais nous devons rester sur le qui-vive », a ajouté le Premier ministre, qui est également le commandant en chef des forces armées.
Dimanche a été déclaré jour férié pour « célébrer la victoire », selon un communiqué officiel. Les différents corps de l’armée irakienne ont, par ailleurs, défilé le même jour à Bagdad pour fêter la victoire militaire contre le groupe djihadiste. La parade militaire a eu lieu sur la place du monument au soldat inconnu, dans la zone verte, secteur ultra-protégé de la capitale où se trouvent les principaux ministères et les ambassades, selon des participants. Des hélicoptères et des avions de combat ont survolé le ciel.