Comme une suite et une perfection de G5G de Drac, Ayoub, et Thibault.
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Il y a qqch d’intéressant avec le mot "Covid" :
même ceux qui savent très bien qu’on doit dire LA Covid, disent LE Covid.
Comme s’il s’agissait moins d’UNE maladie que d’UN phénomène.
Le phénomène de transformer nos rues, nos restaurants, nos lieux de travail, en hôpital.
La peur du microbe comme transfert de l’angoisse de vivre.
La paranoïa de celui qui est vide à l’intérieur, et qui ne sait pas, plus, vivre.
D’ailleurs, ceux qui, dans leur tête, s’étaient, dès avant ce Covid, affranchis de cette vacuité du monde moderne, sont bien ceux qui refusent le masque.
Ceux qui avaient déjà compris que la vraie manière de vivre ne se trouve pas dans la technicité moderne, qui donc avaient déjà appris à abreuver leur âme d’éléments plus substanciels et adaptés à sa nature non-matérielle, voient cette absurdité de Covid de façon évidente et limpide.
Quelqu’un qui a compris qu’il faut retourner à la campagne, profiter des couchers de soleil et des petits oiseaux, ne peut pas tomber dans ce délire.
Il n’est peut-être pas immunisé contre LA Covid, mais il l’est contre LE Covid.
Ce que décrit (admirablement) Fouché, est la "crise de nerfs" dont parle quelquefois Raoult. C’est aussi un puissant stimulateur de la recomposition dont parle Guilluy.
Il y a un immense chantier : recréer des économies locales, dans les campagnes, qui soient le plus possible indépendantes du monde moderne.
Soit les Gilets Jaunes qui apprennent à subsister entre eux, qui refont économie, société, et culture.
J’espère vraiment que E&R sera moteur sur ce chemin, car il faut guider et outiller ce mouvement.
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