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État libéral carnassier : le « J’accuse » de David Guiraud

Pas mieux ! Le discours de Guiraud est parfait de bout en bout, car c’est une démonstration, implacable comme on dit. Les transferts de richesses échappent au commun des Français, qui ne comprend rien à l’économie, qu’elle soit micro ou macro.

 

Il comprend la hausse des prix – l’inflation – la hausse des prélèvements, la hausse des carburants ou de l’énergie, ça, il comprend. Le camembert du budget de l’État, il comprend moins, enfin, il s’en soucie moins, c’est plus éloigné, plus haut, plus flou : on comprend 30 euros par mois de plus sur sa facture EDF mais pas 100 milliards de TVA détournés.
Et tout est fait aussi pour qu’il comprenne moins, un peu comme le droit qui est une langue étrangère au Français moyen. Tout est fait pour que ce soit l’affaire de la Cour des comptes, dont personne ne lit les 572 pages annuelles (par exemple pour 2023). Citez-nous un employé au Smic qui a le temps de lire ces 500 pages ? Sur la plage peut-être, l’été, pendant son mois de vacances au camping de Palavas...

Attention : la Cour des comptes ne fait que constater, elle peut éventuellement intervenir dans le débat public, mais en général c’est pour aller dans le sens du libéralisme, pas forcément du gouvernement ou de la politique du moment, si ce n’est pour la durcir. C’est le cas avec Moscovici, un autre commissaire européiste (comme Barnier) placé à la tête de la nation, c’est-à-dire du robinet à fric.

 

 

Mosco, c’est 26 300 euros par mois de rémunérations : 14 500 de salaire à la Cour des comptes dont il est le président grâce à Macron ; 3 300 de retraite de député et de député européen ; 8 500 de la Commission européenne. Quand il parle de dette, de services publics et d’inflation, il ne sait pas ce qu’il dit : il est à l’abri. La TVA, il s’en fout, c’est l’impôt du pauvre, pas du riche.

 

 

C’est David Guiraud qui devrait être à la Cour des comptes, pour le compte des Français, pas de leur pseudo-élite.

 

 

La démonstration entière retranscrite par nos soins

Madame la Présidente, je partage le plaisir du président de la Commission des finances de vous voir assis à ce siège. Mesdames et Messieurs les ministres, chers collègues, pour reprendre une citation connue je commencerais mon propos par ce constat : si la population comprenait parfaitement notre système budgétaire je crois qu’il y aurait une révolution demain matin.

Permettez-moi donc de participer, à ma modeste échelle, à cette saine pédagogie. Non seulement nous n’approuvons pas ces comptes de l’État – gardez votre souffle, chers collègues, il y en a pour 15 minutes – non seulement nous n’approuvons pas ces comptes de l’État mais nous avons besoin d’un débat sur la transformation profonde de notre système de financement public, une transformation absolument scandaleuse, au sens premier du terme, d’abord parce que profondément inégalitaire, ensuite parce qu’on se rend tous compte actuellement que cela met en péril nos comptes publics et enfin parce qu’elle est profondément antidémocratique.

Sous la présidence Macron notre pays n’a jamais levé autant d’argent issu des impôts de son histoire. Nous n’avons jamais été aussi riches. Il suffit d’observer l’évolution des recettes fiscales nettes de l’État avant qu’Emmanuel Macron ne prenne le pouvoir. Les recettes fiscales nettes de l’État s’élèvent à 285 milliards d’euros. Elles passent à 295 milliards en 2017, même montant pour 2018, elles retombent en 2019 à 281 milliards d’euros et à partir de 2021 elles vont remonter sans jamais s’arrêter : 295 milliards à nouveau en 2021 et aux alentours de 323 milliards d’euros en 2022, en 2023 et en 2024. Et elles sont estimées à 357 milliards d’euros en 2025. 357 milliards d’euros.

L’État est assis sur une montagne d’or, celle des Français. Et comme tout dragon il a caché une partie du trésor dans la montagne parce qu’en plus de ces 357 milliards d’euros il faut rajouter les recettes d’un impôt dont on ne parle décidément pas assez – c’est pourtant le premier impôt du pays – c’est la TVA. Dans le présent projet de loi de finance on nous parle par exemple de 106 milliards d’euros de recette de TVA cette année pour l’État, mais c’est curieux parce que la France n’a pas collecté seulement 106 milliards d’euros de la TVA ; notre pays a prélevé le double de cette somme sur les Français car les recettes de la TVA – l’impôt le plus injuste, hein – ont explosé sous le mandat Macron. On est passé de 163 milliards d’euros de TVA nette collectée en 2017 à 186 milliards d’euros en 2021, et à 217 milliards d’euros en 2024. En 7 ans de mandat Macron les recettes de TVA ont bondi de plus de 50 milliards d’euros. Cinquante milliards d’euros supplémentaires, c’est-à-dire juste le budget de notre défense nationale, rien que ça !

Et alors si nous sommes si riches mais que le budget de l’État est en grave déficit, mais qu’est-ce qui se passe ? Mais qu’est-ce qui se passe ? Où va cette masse d’argent considérable payée par les Français, les plus précaires, au supermarché notamment, au caddy, dans des produits alimentaires dont le prix a explosé avec l’inflation ? Où va cette fortune payée avec la sueur et les larmes de certaines familles ? C’est un député d’une ville, Roubaix, qui connaît un taux de pauvreté à plus de 40 % qui vous parle. Où va cette fortune ? Mais on est face à un véritable scandale d’État car une chose est désormais connue et reconnue : cette fortune va de moins en moins dans le budget de l’État. Je vous donne un fait indiscutable : 100 milliards d’euros de la TVA ne vont plus dans le budget de l’État, c’est-à-dire l’équivalent de deux fois le budget de notre défense nationale. Et ce sans qu’il y ait eu un seul débat d’ampleur nationale sur le détournement de cet argent, et c’est pas un détail.

L’argent du budget de l’État, il sert à financer la solidarité. L’argent du budget de l’État, il sert à financer les services publics. L’argent du budget de l’État, c’est la transition écologique et surtout l’argent du budget de l’État, il est discuté tous les ans ici à l’Assemblée. Mais là on a 100 milliards, 100 milliards, hein, d’euros, qui ont été exfiltrés du budget de l’État sans qu’on ne sache vraiment à quel moment on en a discuté dans notre assemblée, sur décision des gouvernements Macron, sans débat national, juste comme ça. C’est quand même, permettez-moi, c’est étonnant vu que vous parlez, collègue Cazeneuve, quand on discute du financement de nos écoles, de nos hôpitaux, de nos armées, le gouvernement nous dit qu’on est à l’euro près, mais quand on ausculte chaque pupitre de classe pour voir à la loupe, voire même au télescope si on n’a pas dépensé un centime d’euro, vous êtes là, mais quand 100 milliards d’euros s’envolent du budget de l’État vous regardez vos pompes. Permettez-moi de relever quand même cette hypocrisie.

Pour que tout le monde comprenne, il y a quand même, il y a des graphiques éloquents, c’est celui du rapport de la commission des finances du Sénat sur le projet de loi de finance 2024. Rien que visuellement c’est saisissant. Vous voyez il y a un graphique : en 2017 l’argent de la TVA revenait presque uniquement à l’État ; en 2024, regardez bien, c’est le rouge l’argent de la TVA qui vient à l’État, ça a rétréci au lavage quand même, hein ! Ça a rétréci au lavage et maintenant on voit deux nouveaux acteurs qui perçoivent la TVA : la Sécu sociale et les collectivités locales, et personne se demande pourquoi.

Donc je vais commencer par la Sécurité sociale, vous allez voir pourquoi je suis contre, chers collègues : le gouvernement a littéralement créé une TVA sociale. Littéralement. Une TVA sociale c’est-à-dire la mesure qui était défendue par Nicolas Sarkozy, qui a fait chuter parfois, en partie, des gouvernements, reprise récemment par le responsable des républicains Éric Ciotti – enfin ça c’était avant la bataille du QG des Républicains, cette bataille épique qui opposa Valérie Pécresse contre Éric Ciotti suspendu à son balcon ; cette TVA sociale, idée aussi simple que dangereuse, c’est-à-dire on diminue les cotisations patronales en les faisant financer par la TVA.

Donc ce que les Français des classes populaires ou moyennes payent de TVA dans leur caddy de course part directement financer des cadeaux fiscaux aux entreprises, dont on sait à qui elles bénéficient majoritairement. Je vous donne un indice ça commence par CAC, ça finit par 40.

Et dans son dernier livre le ministre Bruno Lemaire, avant son exil en Suisse, évoquait d’ailleurs cette TVA sociale, il la chiffrait même : il disait 5 points ; 5 points c’est-à-dire un montant de 60 milliards d’euros de TVA qui irait dans le budget de la Sécurité sociale. Ça serait un choc sans précédent sur la consommation des Français qui peinent à boucler leur fin de mois, eh bien regardez, les 60 milliards d’euros ils sont là sous vos yeux, voilà la TVA sociale. Et quand on lit les documents budgétaires de l’État, on les voit, 60 milliards d’euros pile, et on parle d’un phénomène qui est quand même très récent, hein, c’est peut-être pour ça que tout le monde l’a vu, parce que ça a commencé en 2019, alors qu’on était sur des montants relativement faibles, hein, avant, de TVA transférée vers la Sécurité sociale, d’un coup on se met à transférer, en 2019, alors que c’était, avant, 10 milliards, en 2019 on se met à transférer 46 milliards d’euros de l’argent de la TVA vers la Sécu. Un quart du produit de la TVA qui part d’un coup vers la Sécu. Et depuis cette date c’est comme au PSG, les montants des transferts explosent : on passe à 53 milliards d’euros de TVA transférés à la Sécu en 2021 puis à 57 milliards d’euros transférés en 2022, et pour l’année 2023, donc on en revient à notre graphique, 60 milliards d’euros de TVA.

Et si vous avez des doutes sur les raisons de ces transferts, c’est la Cour des comptes qui vous le rappelle dès 2019. Dès 2019, dans son rapport sur les recettes fiscales de l’État, je cite : « l’affectation aux administrations de Sécurité sociale d’une nouvelle fraction importante de TVA prenant principalement en charge le coût des baisses de cotisations sociales, décidée en contrepartie de la suppression du crédit d’impôt sur la compétitivité et l’emploi ». Voilà, la boucle est bouclée, c’est celle d’une politique libérale ultra agressive décidée par un État qui ordonne à la Sécu de supporter de plus en plus le poids d’une politique destinée aux grandes entreprises en la forçant à se priver de milliards d’euros à cause des exonérations de cotisations. Mais pour éviter l’explosion du budget de la Sécu, parce que si on compense pas, le budget de la Sécu explose, pour éviter son explosion le gouvernement fait financer ses cadeaux aux entreprise avec l’argent de la TVA. L’argent issu de l’impôt le plus injuste du pays est directement aspiré par l’État pour le redonner immédiatement au grand patronat, c’est ça la TVA sociale.

Et alors on pourrait croire que ça s’arrête là, mais non même pas, parce que le même sort est désormais réservé aux collectivités locales. Vous avez exactement le même phénomène qui s’abat sur les collectivités locales.

En 2017 l’État transférait, accrochez-vous, zéro euro de TVA aux collectivités locales. Pourquoi ? Bah tout simplement parce que les collectivités locales avaient quelque chose qui est, certes, en voie de disparition avec vous et qui s’appelle les impôts locaux, mais la politique macroniste s’est aussi distinguée par la suppression de ces impôts locaux : suppression progressive de la CVAE, suppression de la taxe d’habitation. C’est-à-dire la suppression d’impôts qui étaient payés soit par les entreprises soit par les Français, mais avec une nuance quand même de taille pour la taxe d’habitation, parce que même si la taxe d’habitation était payée par une partie des classes moyennes, la taxe d’habitation était majoritairement payée par les 20 % des Français les plus riches.

Donc un supprimant ces impôts vous avez épargné encore une fois les Français les plus aisés, vous avez épargné les entreprises. Sauf que sans ces impôts, comme la Sécu, le budget des collectivités locales, il tient plus. Elle fonctionne plus et vous le savez. Et donc c’est la raison pour laquelle vous avez, là aussi, fait payé avec l’argent de la TVA votre politique de cadeaux faits aux plus riches et aux entreprises ; et on passe de zéro euro d’argent de la TVA transféré en 2017 à plus – encore une fois c’est dans le graphique – de 50 milliards d’euros de TVA transférés en 2024. Vous avez donc, sans débat parlementaire, demandé aux Français des classes populaires et moyennes, et qui payent la TVA sans pouvoir y échapper, eux, de porter sur leur dos tous les cadeaux fiscaux que vous avez faits aux Français les plus aisés et aux grandes entreprises.

Et quand on vous piste sur vos politiques budgétaires, parce que faut être un fin limier – vous vous êtes bien cachés pendant quelques années – on voit que vous êtes en train de construire rien d’autre qu’un État capitaliste, prédateur, carnassier. Un État qui demande toujours plus d’efforts aux plus pauvres, un État qui s’appuie toujours et encore plus sur la TVA pour tout financer et pour tout piloter. J’en veux pour preuve un article extrêmement récent du journal Alter Éco, qui nous donne des faits simples : en 2019 le taux de prélèvement obligatoire des 5 % des Français les plus pauvres était de 58 % quand le taux de prélèvement obligatoire des 5 Français les plus riches était de 51 %. En d’autres termes les classes laborieuses de ce pays portent sur leurs épaules la politique de classe violente, agressive, que vous infligez au pays. Et en plus d’être d’une brutalité inouïe pour les Français qui s’en sortent plus, mais elle est d’une inefficacité terrible : c’est votre budget qui nous mène dans le mur actuellement !

Et alors vous allez me dire, d’ailleurs vous m’avez déjà déclaré dans une récente commission « oui, mais en contrepartie les recettes de l’impôt sur les sociétés ont augmenté, c’est la preuve qu’on a redonné de la confiance aux entreprises », c’est une relation de cause à effet un peu étrange, moi je trouve, la confiance. Permettez-moi d’être un peu bas du front mais moi à mon avis c’est l’augmentation générale des prix qui a augmenté, surtout une hausse logique du résultat net des entreprises qui a fait qu’il y a plus d’impôts sur les sociétés sur ces dernières années.

Et on pourrait se dire, bon ça y est ils vont nous lâcher avec la TVA, même pas : vous continuez, vous continuez parce que puisqu’il faut presser le citron jusqu’au bout des Français, vous envisagez de taper encore avec la TVA, cette fois sur les abonnements au gaz et à l’électricité en multipliant par quatre le taux de TVA sur le gaz et l’électricité. Et on pourrait se dire c’est fini avec la TVA, toujours pas, puisque vous allez encore utiliser la TVA dans le budget pour frapper les collectivités locales, c’est ce que vous annoncez récemment, avec les efforts de 5 milliards d’euros demandés aux collectivités.

Quand je parle d’État carnassier c’est pas une métaphore, hein, l’argent de la consommation populaire est entre les mâchoires, maintenant, d’un État capitaliste vorace profondément inégalitaire et avec ça l’État mâchouille aussi le peu qu’il nous reste de démocratie sociale et le peu qu’il nous reste de démocratie locale, parce qu’en fait vous êtes en train d’entrer dans le financement de la Sécurité sociale, vous êtes en train d’entrer dans le financement des collectivités locales, vous êtes en train de les empêcher de se développer seules, avec des impôts locaux pour les collectivités locales, avec des cotisations sociales ou patronales pour la Sécurité sociale.

Et on connaît la suite : une fois que vous aurez pris le pouvoir complètement dans ces budgets-là, vous allez nous expliquer quoi ? Bah qu’il n’y a plus d’argent et que vu qu’il n’y a plus d’argent faut faire péter le budget des collectivités locales ; et vu qu’il n’y a plus d’argent faut faire péter le budget de la Sécurité sociale ; et la suite est connue, l’argent de la Sécurité sociale, pour vous, n’a pas d’autre vocation que d’aller dans le privé pour que le privé puisse enfin se faire ce qu’il rêve depuis 1945 dans ce pays, remettre une logique de marché sur un de nos trésors qui est la solidarité et la solidarité entre tous les travailleurs de ce pays.

Pour ces raisons-là, pour toutes ces raisons-là, nous allons rejeter en bloc cette loi et les prochaines lois de finance parce qu’elles s’appuient vraiment sur le vol de l’argent des Français qui consomment, qui n’ont pas d’autre choix que de consommer pour vivre, et c’est précisément parce qu’ils n’ont pas d’autre choix que nous serons là pour les défendre.

Guiraud, le courage au service de la lucidité

 






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  • #3439535
    Le 17 octobre à 09:43 par France défoncée
    État libéral carnassier : le « J’accuse » de David Guiraud

    Arnaque à la TVA : Marco Mouly un commentaire ?

     

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  • #3439569

    Il parle d état libéral mais il devrait surtout parler d etat libéral et communiste ou la classe de ceux sui travail est parasites par le haut et le bas

     

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  • #3439570

    Ca démontre bien que le niveau économique du peuple n’a rien
    d’économique, et tout de politique.
    La "pauvreté" est organisée...
    et la richesse aussi, dans une large mesure.

    Il ne faut surtout pas que les services publics fonctionnent bien,
    que les budget soient à l’équilibre,
    Ou que la moindre redistribution ait l’air tenable :
    sinon les gens vont en demander plus.

    La dette systémique empêche toute réflexion politique ...
    d’ailleurs on voit bien leurs têtes d’ahuris dans l’assemblée.
    Personne ne conteste les faits, mais ca va pas plus loin.

    Utiliser l’argent public pour le bien public ca semble complétement
    déraisonnable en 2024... une hérésie !
    voilà où nous en sommes.

     

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  • #3439576

    Dénoncer ,dénoncer et encore dénoncer .Cela fait des années que sa tape dans tous les coins ,mais rien ne se passe et tout devient pire .Il dit des vérités ,mais lorsque son élocution s’ arrête et bien tout continue comme avant ,et à la prochaine fois .
    Ils en ont rien à foutre et en plus ce n’ est pas eux qui décident ,seulement l’ autre dingo de Bruxelles avec son assemblée fantoche .Tout ceci n’ est que du théâtre de marionnettes (nounours et le marchand de sable ) comme à l’ époque .ces hémicycles ne servent plus à rien ,sauf pour cette bandes de faignasses qui pompent le pognon des Français Voilà déjà ou elles se trouvent les économies .

     

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  • #3439581
    Le 17 octobre à 11:02 par anonymous19
    État libéral carnassier : le « J’accuse » de David Guiraud

    Quand l’Etat prends aux uns et donne aux autres, on appelle ça un Etat interventionniste. L’interventionnisme est une notion introduite par les socialistes/marxistes pour corriger et réparer les inégalités, l’exploitation des travailleurs, etc. L’idéologie du libre marché, du "laissez-faire", interdit toutes interventions qui fausseraient le marché ou qui seraient une atteinte à la propriété privé (la fiscalité est un vol).

    Malheureusement pour les gauchistes, quand l’Etat prends aux pauvres et donne aux riches, cela reste toujours la conséquence d’un système socialiste. Cela n’a rien à voir avec le libéralisme ou le capitalisme.

     

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  • #3439638
    Le 17 octobre à 12:38 par L’affranchi
    État libéral carnassier : le « J’accuse » de David Guiraud

    David Guiraud est de plus très agréable à entendre, au micro, par son enthousiasme, une ressemblance de timbre et d’intonation de voix, une vélocité verbale, proche de notre cher ami Marcel du 4-4-2.

     

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  • #3439728
    Le 17 octobre à 15:05 par Liberal conservateur
    État libéral carnassier : le « J’accuse » de David Guiraud

    Avec son indemnité d’élu et ses avantages, le jeune député Guiraud émarge déjà au décile supérieur du revenu (il fait partie des 10% des plus riches). Dans 20 ans, la tempe poivre-et-sel et la bedaine sénatoriale avec ceinture et bretelle, comme tous ses petits copains de LFI...

    La justice et le débat consisteraient à donner à chaque fois "droit de réponse" à un entrepreneur ou un capitaliste. Voyez par exemple ce qu’un Loïc Le Floch-Prigent raconte sur internet. Il est vrai que les employés sont mécaniquement plus nombreux que les employeurs (1 employeur, 100 employés...) et que c’est donc plus rentable électoralement de causer aux employés qu’aux employeurs. Mais le problème est que ça tourne à la démagogie.

    En tant qu’entrepreneur et employeur, je n’ai aucun problème avec le CAC40 (sauf les délais de paiement de leurs bureaucrates qui sont aussi nuls que ceux du public). Par contre j’ai un paquet d’ennuis avec les fonctionnaires, les syndicalistes et élus qui n’en fichent pas une rame et qui passent leur temps à nous pondre des entraves. Et après on s’étonne que le pays s’appauvrisse ? Chaque fois qu’un projet s’annule pour cause de normes et de coûts, c’est du travail et de la richesse collective en moins. Si les Français ont des salaires de misère ce n’est pas à cause du CAC40 (de même que ce n’est pas la faute à Mbappé si le footeux du dimanche a de la bedaine).

    Quant au ping-pong entre le capitalisme subventionné (capitalisme de connivence) de la droite et le syndicalisme subventionné (socialo-redistributif) de la gauche, c’est du pareil au même. Il faut revenir à un état minimal, et, pour la santé, des caisses de prévoyance privées (bien) gérées par leurs cotisants.

     

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    • #3439800

      qui n’en fichent pas une rame...

      Eh... si c’est si bien que cela allez y. Rejoignez les rangs.
      Par contre vous aurez pas la liberté. Des salaires de merde. Et pas votre mot à dire.
      Sinon vous gardez vos subventions et vos montagnes d argent public pour soutenir le privé. Merci Hollande.

       
    • #3439864

      Paolo , tu es en plein délire..
      les ressources de l’ état ne reposent que sur une taxation du travail et du marché et des biens privés.. et si c’ était possible autrement , avec nos 6millions de héros statutaires , nous serions le pays le plus riche du monde !

      hélas , c’ est évidemment l’ inverse qui se produit puisque personne n’ est prêt à payer pour leurs prestations (de merde) , c’ est la ’loi’ qui impose leur monopole et leur rémunération par l’ impôt (ça en rappelle d’ autres hein ?) .

      mais ne crois pas , qu’ on vous considère comme de pauvres naïfs sous diplômés , on sait très bien à quels charognards sociaux , parasites économiques et mafia spécialisé ès racket on a affaire , sans parler de la prise d’ otage des services publics par vos syndicats anti-français .

      maintenant , si tu n’ es pas Fonctionnaire , ça change tout , on peut discuter modèles économiques entre gens qui gagnent leur pain honnêtement .

       
    • #3440021

      @libéral conservateur, le travail n’est plus rémunérateur, depuis 1974, fin du gaullisme et donc de la participation, le cac40 fait des bénéfices et profits qui atteignent des sommets depuis 1987, date de la création de cet indice boursier, récemment le 13 septembre dernier, date de son départ de la politique, le cher bruno lemaire, s’est trahi devant ses potes du cac40 en osant dire certaines vérités à ses chers amis, il a déclaré, " le travail n’est pas rémunérateur", et vous même, vous l’écrivez bien, " si les français ont des salaires de misère" car c’est bien la faute de ces milliardaires, qui tiennent à leurs bénéfices, et les footeux, sont des millionnaires, à part bien sûr le simple amateur.

       
    • #3440052

      A Alençon
      Je veux bien te croire mais commence par raisonner. Ne fut-ce que ta dernière phrase : en fonction de qui tu es, de quelle est ta place tu as ou non le droit de parler... Ouahou sacré point de départ pour passer des accords. Je ne sais pas qui déraisonne le plus.

      "les ressources de l’ état ne reposent que sur une taxation du travail et du marché et des biens privés.. et si c’ était possible autrement , avec nos 6millions de héros statutaires , nous serions le pays le plus riche du monde !" Tu ne sembles pas connaître ni la nature de la monnaie (créé ex nihilo, et ad libitum : les faits récents le montrent : on n’a pas quelques millions pour les retraites mais on en créé des milliards pour l’armée et la guerre qui vient), ni la fonction de l’impôt (équilibrer la quantité de monnaie injectée dans le circuit : l’impôt ne sert pas à payer les fonctionnaires, puisque le gouvernement peut les payer en créant les lignes de budget qu’il veut/doit : mais ça le fait de plus en plus chier et il préfèrerait s’asseoir sur ses obligations pour donner directement l’argent aux privés, c’est-à-dire à l’étranger. Elle est là l’antiFrance. Après tu peux continuer à vivoter dans tes contradictions. Comme le veut le crétinisme libéral (dixit Marx) qui ne sait rien, car s’il savait quelque chose il cesserait avec ses rengaines sur disques rayés.

       
    • #3440261

      re Paolo ,
      quelles contradictions ? pour faire du fric , il faut vendre quelque chose que les gens sont prêts à acheter , point barre ! et là dessus , l’ état ponctionne à chaque mouvement des taxes pour entretenir ses parasites , autrement appelés fonctionnaires , agents , élus , etc..
      alors oui , je te confirme que les fonctionnaires devraient être inéligibles aux postes votant les budgets publics , puisque ça revient à filer les clés de la pharmacie aux toxicomanes .

      et si , la création de monnaie (physique ou numérique) était une solution financière ; pourquoi les petits pays communistes stagnent dans la misère au lieu d’ imprimer des $ , des £ , des euros ou autres ?

      la réalité des rapports de force économique du monde contredit complètement tes certitudes en ce domaine , alors à quoi ça sert de s’ obstiner dans le jonglage de concepts qui n’ ont d’ autre vocation que les plaisirs de la spéculation intellectuelle ?

       
    • #3440415
      Le 18 octobre à 18:40 par Liberal conservateur
      État libéral carnassier : le « J’accuse » de David Guiraud

      @ MAD MAX :

      Si les Français s’appauvrissent, c’est parce-que leur production baisse en richesse réelle. Quand on transforme un peuple d’ingénieurs, de scientifiques, d’entrepreneurs, d’ouvriers et de paysans en un peuple de livreurs de pizza et de vérificateurs excel subventionnés, il ne faut pas s’étonner de l’appauvrissement.

      Cet appauvrissement n’a rien à voir avec le CAC40 ni les gens qui réussissent. Les joueurs de 1ère division ne sont pas responsables de la nullité des joueurs du dimanche. Et le talent et la réussite des joueurs de 1ère division n’enlève rien aux joueurs du dimanche. Les richesses ne se partagent pas mais se cumulent.

      Si Arnault, Niel ou Bolloré cessent de travailler, ça ne rendra pas mécaniquement plus riches les ouvriers par un nouveau partage. Ca va simplement supprimer net la part de création de richesse engendrée par ces entrepreneurs, et ça fera baisser d’autant la richesse générale. Ca va même probablement entraîner un appauvrissement des ouvriers, car il y aura moins de chantiers où se faire embaucher.

      Je le vois très bien dans mon modeste domaine. C’est l’entrepreneur qui est à l’origine des affaires, et ensuite les employés viennent se greffer dessus. Si vous bousillez l’entrepreneur, alors les salariés n’ont plus de propositions d’embauche.

      Quant aux gains faramineux du CAC et des milliardaires, il est largement dû à leur exercice à l’international où ils réalisent la majeure partie (voire la quasi totalité) de leurs gains. Si la France est en décrépitude ce n’est pas à cause de ces champions mais à cause de l’atonie de son économie intérieure, engendrée par le socialisme.

      Le socialisme redistribue de l’argent et distord le réel. Entre travailler pour obtenir 100 euros et radiner à l’aide sociale pour avoir une aide de 100 euros, le choix est vite fait. On met en circulation de l’argent sans contrepartie de richesse. Les 100 euros du travailleur et les 100 euros de l’assisté sont en concurrence sur la même richesse à se partager : chacun repart donc avec 50 euros de richesse réelle. C’est là l’appauvrissement.

      Pour en sortir, il faut remettre les gens au travail réel. Sortir de la complaisance. Dans les pays des BRICS, les mecs turbinent pour de vrai. Ce n’est pas parce-que vous vous pourrissez la vie et la santé dans un "bullshit-job" français que vous produisez de la richesse. Ce n’est pas la peine que vous prenez qui compte, mais la peine que vous épargnez à votre client (c’est cela qu’il paye).

       
    • #3440473
      Le 18 octobre à 20:27 par ProtégeonslaPalestine
      État libéral carnassier : le « J’accuse » de David Guiraud

      L’oscar du paralogisme et de la malhonnêteté intellectuelle est décerné à @Liberal conservateur :

      1- « Si les Français s’appauvrissent, c’est parce-que leur production baisse en richesse réelle. Quand on transforme un peuple d’ingénieurs, de scientifiques, d’entrepreneurs, d’ouvriers et de paysans en un peuple de livreurs de pizza et de vérificateurs excel subventionnés » : À quel moment de notre histoire la richesse produite par le travailleur qualifié a t-elle profité au travailleur ? Depuis quand les producteurs de richesses jouissent-ils de leur production ? Le mineur de fond de Germinal, le paysan qui nous nourrit et les chercheurs qui brevètent leur invention, auraient dû logiquement s’enrichir. Or, on observe que plus la production est vitale, moins le producteur en récolte le bénéfice. Les parasites, intermédiaires, spéculateurs et actionnaires engrangent la richesse du producteur. Votre assertion est donc démentie.

      2- « Si Arnault, Niel ou Bolloré cessent de travailler, ça ne rendra pas mécaniquement plus riches les ouvriers par un nouveau partage » : On ne leur demande pas d’arrêter de travailler mais de payer l’impôt au même titre que le taxi qui s’endette sur 15 ans pour rembourser sa licence. On leur demande de cesser de se soustraire à la taxation, via de savants montages et transferts vers les îles Vierges. Vous faites clairement semblant de déplacer le problème.

      3- « Pour en sortir, il faut remettre les gens au travail réel. Sortir de la complaisance. Dans les pays des BRICS, les mecs turbinent pour de vrai » : Ces pays en essor jouissent du plein emploi car ils ont un retard logistique de 25 ans à rattraper. Sitôt fait, ils se terciariseront comme nous et vivront la récession.

      Conclusion : En niant le rapport de prédation de l’hyperclasse sur la richesse produite par l’ouvrier (le mobilier Louis-Philippe se vend des dizaines de milliers d’€ chez le brocanteur du XVIIème arrondissement, mais l’artisan qui l’a fabriqué a vécu dans l’insalubrité), en opposant une cécité face à l’évasion fiscale légale (ELF, TOTAL, AREVA, Pinault sont défiscalisés à mort), en comparant les économies émergeantes pourvoyeuses d’emplois avec les puissances technologiques en récession, vous réécrivez le réel. Votre haine des fonctionnaires ? Oui, vive la sécurité privée pour remplacer la police et les précepteurs particuliers à domicile pour remplacer les professeurs.

      Votre thatchérisme de petit néo-con atlantiste est anti-français.

       
    • #3440571
      Le 19 octobre à 05:08 par Perturbateur endoctriné
      État libéral carnassier : le « J’accuse » de David Guiraud

      Cet appauvrissement n’a rien à voir avec le CAC40 ?
      Mais bien sûr que si ?
      Le petit patronat celui de l’artisanat, du petit commerçant, l’agriculteur, le taxi, le petit restaurateur... n’a absolument rien à voir avec les multinationales du CAC 40.
      Et si tu laissais le CAC 40 seul, tous les ouvriers, les salariés seraient comme les livreurs Uber.
      Sans le petit patronat, c’est l’uberisation du salariat, sans le petit propriétaire, c’est l’uberisation du logement.
      Ton discours de droitard libéral (libéral pas dans le bon sens du terme) ne vaut pas mieux que le discours d’une Arlette Laguiller ou celui de la gauche actuelle sur le droit au logement qui fait passer une loi pour les squatteurs et qui dessert le petit propriétaire et favorise les gros propriétaire et les centaines de milliers de mètres carrés de bureaux vide, qui servent de paravent financier pour les sociétés écrans.
      T’es bien un idiot utile au service du grand capital.
      Faut pas se plaindre, de la réduction quotidienne de nos libertés,si tu défends le libéralisme des multinationales face au libéralisme du petit producteur, commerçant, entrepreneur, artisan..

       
    • #3441102
      Le 19 octobre à 21:58 par Liberal conservateur
      État libéral carnassier : le « J’accuse » de David Guiraud

      @ protégeons la palestine

      - "le mobilier Louis-Philippe qui se vend des dizaines de milliers d’€" était produit par l’élite manufacturière de l’époque. Ils sont signés. Comme les tableaux de maîtres. Ce n’est pas l’oeuvre de pauvres hères.

      - les lois fiscales doivent être les mêmes pour tous. C’est la base du libéralisme.

      - les fonctionnaires, sauf ceux qui sont indispensables, sont d’authentiques parasites. 20% des salariés français sont fonctionnaires. Le personnel éducatif (wokiste) et médical (vacciniste) réclame du pognon sans cesse mais ne rend jamais de compte sur ses résultats. C’est vous qui payez.

      -  "À quel moment de notre histoire la richesse produite par le travailleur qualifié a t-elle profité au travailleur ? Depuis quand les producteurs de richesses jouissent-ils de leur production ? Le mineur de fond de Germinal, le paysan qui nous nourrit et les chercheurs qui brevètent leur invention, auraient dû logiquement s’enrichir." Ils se sont enrichis, c’est même pour cela qu’ils sont venus de la campagne profonde pour s’y embaucher. Quant au "intermédiaires et actionnaires", il ne tient qu’à vous de vous en passer si vous pensez qu’ils coûtent plus qu’ils ne rapportent.

      - la tertiarisation ne conduit pas nécessairement à la paupérisation. Ce qui compte, c’est d’offrir des services dignes de ce nom.

      Depuis le XXème siècle, on a mis dans la tête des gens que se soumettre à l’état et à ses hordes de fonctionnaires contrôlés par personne, c’était le but. La propagande gauchiste tourne à plein tubes : le moindre prof débile, la moindre infirmière acariâtre passent pour des saints, et les entrepreneurs qui innovent et entreprennent sont dépeints en satans. C’est du dysgénisme, du wokisme. On glorifie des médiocres et on méprise nos élites. Et sur ces masses démagogiques nos politicards prospèrent. Les hordes de gugusses progressistes contemporains prolifèrent parce-qu’on a supprimé la "sélection naturelle" du marché.

       
    • #3441395
      Le 20 octobre à 16:09 par ProtégeonslaPalestine
      État libéral carnassier : le « J’accuse » de David Guiraud

      Merci de confirmer, par ce développement désordonné, les limites que l’on vous prête : votre tendance au paralogisme, déformation de la rouerie des affairistes de votre espèce, ressurgit lorsque vous comparez le professeur débile sanctifié par la société, avec le saint entrepreneur méconnu de la société. N’importe quoi !

      Continuer à brasser des affaires, je vous crois doué pour ça, mais à ce moment-là ne venez pas vous piquer de penser. Vous n’êtes absolument pas outillé pour la réflexion, qui suppose plus de pondération, moins de dédain du parvenu, moins de manichéisme.

      Dans votre billevesée de classe, celle où vous vous rangez parmi les demi-dieux sortis de la cuisse de Jupiter et présumez avec morgue que certains autres sont d’inutiles cafards, rien n’indique comment faire société. Seule une tragédie personnelle ou un accident invalidant, susceptibles de vous ranger dans la catégorie des inutiles, vous fera comprendre à quel point vous êtes grisé par le succès, au point de soutenir un darwinisme social proche de l’eugénisme économique.

      Soyez humble, car la roue tourne, et les horreurs que vous débitez sont consignées par les lois immanentes de l’univers : vous n’êtes pas à l’abri de devenir le parasite que vous décriez. Faites du fric, c’est un talent, mais ne sortez pas de votre champ de compétence. Vous n’en avez ni le niveau conceptuel ni la qualité humaine.

       
  • #3439831

    Une vidéo que tous les Français doivent voir et que tous les médias encore libre doivent diffuser.

     

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  • #3439974
    Le 18 octobre à 04:21 par Déssuicidé
    État libéral carnassier : le « J’accuse » de David Guiraud

    l’Europe c’est devenu du grand n’importe quoi.
    Du narcotrafic, de la mafia, des orgies, des putes, des crimes, de la délinquance, des viols, Grooming Gang en Angleterre, la Gare de Cologne a la saint Sylvestre en Allemagne, des réseaux pédophiles en France, Belgique, des élus politique qui droguent leurs collègues avec du ghb pour les niquer, Joël Guerriau, Benjamin Griveauxqui se masturbe, des élus LFI qui violent et torturent des enfants en bas âge handicapés, Jimmy Savile, Epstein, Mocro Maffia qui enlève des hommes politiques, rançonne des policiers, la Belgique, Suède, en pleine crise migratoire, des travelos dans les écoles, Azov, DZ Mafia, la police tire sur les agriculteurs au Pays-Bas,on envoie des milliards en Ukraine, pour que des oligarques se les partagent, y’a des camps de migrants un peu partout, on viole des jeunes femmes à coup de manche a balai, des coups de couteau chaque jour, des députés qui font du rap Ugo Bernalicis, des antifas fichés S élu de la république , on enferme les flics, arrête les infirmières, renvoie des pompiers mais on libère des terroristes, des dealers, des criminels, on abat des agriculteurs pour une histoire de bouclage de bovins Jérôme Laronze ,les mecs qui nous gouvernent s’engraissent comme des porcs avec notre pognon...j’en passe et des meilleures.
    L’occident dégénère chaque jour un peu plus.
    C’est hallucinant qu’on n’arrive plus à réagir à ce genre de choses
    Nous sommes en léthargie tellement e qui nous arrive est énorme.
    Comme inerte devant nos bourreaux
    C’est une sidération de masse

     

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  • #3440028

    @anonyme, le terme de sdf existe depuis 1989, et contrairement à certaines idées reçues, les pauvres ce ne sont pas ces clochards, que l’on nomme sdf, mais ceux qui travaillent, le sous prolétariat, les smicards, et Coluche l’avait bien compris en créant les restos du coeur, en décembre 1985, ce sous prolétariat que l’on retrouve dans un secteur de l’économie, celui des services, alimentaire pour être précis, que l’on nomme les nouveaux pauvres, terme créé en 1984, en 1980, à quelques mois des élections présidentielles de mai81, un rapport avait été remis à valéry giscard d’estaing, dont le sujet était, le nombre inquiétant de bas salaires", il en a pas tenu compte, puisqu’il est vrai, on était en pleines périodes d’élections, et toujours en 1980, au journal de antenne2, journal de 13 heures, il y avait comme invité, Coluche, puisqu’il avait annoncé sa candidature aux élections présidentielles, il avait réagit à un reportage sur les smicards, il avait déclaré, " le smic, c’est le salaire minimal, et non maximal", il avait vu juste, donc on est pauvre par le travail, qui n’est plus rémunérateur depuis plus de 40 ans.

     

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    • #3440303
      Le 18 octobre à 15:24 par leperigourdin
      État libéral carnassier : le « J’accuse » de David Guiraud

      Tu ne comprendras donc jamais que la pauvreté n’a jamais été aussi forte que depuis les restos du cœur et la création du RMI !

      Regarde un peu qui a vraiment organisé tout ça ( attali), regarde depuis 40 ans ces chanteurs millionnaires venir faire la clac !

      Le RSA et l’aumône sont l’anxiolytique du peuple. Si c’était bénéfique et propre à l’éveiller ça serait interdit !

      Quant à Coluche l’homme était sans doute très bien mais il a particpé grandement avec Renaud à la critique du beauf : le français.
      Ensuite il a tourné le mariage en farce LGBT avec Le Luron dont on savait les amitiés envers les jeunes garçons.

       
    • #3440635
      Le 19 octobre à 07:53 par Perturbateur endoctriné
      État libéral carnassier : le « J’accuse » de David Guiraud

      @leperigourdin
      Dire que la pauvreté c’est la faute du RSA ou du RMI par une escroquerie sémantique,qui laisserait sous-entendre que les pauvres n’ont qu’à travailler..est bien un truc de débiles au service de nos maîtres.
      Qu’y peut le chômeur précaire qui habite le Comminges, ou dans un petit village de Dordogne, loin de toutes sociétés entreprises, emplois , s’il n’a pas de voiture pour se rendre à plusieurs dizaines de kilomètres de la première ville.
      Pour rappel il y a 34 934 communes , 54 % de ces communes comptent moins de 500 habitants au 1er janvier 2013 . Ces 19 800 petites communes accueillent 4,5 millions d’habitants, soit 7 % de la population résidant en France métropolitaine...combien de commune de moins de 100 habitants ?
      2 439 communes de moins de 100 habitants.
      Dans de nombreuses communes rurales et petites villes, le manque de transports en commun constitue un défi majeur, entravant la mobilité des résidents et limitant leur accès aux opportunités. Les infrastructures de transport sont souvent concentrées dans les zones urbaines développées, laissant les zones rurales avec des options limitées. Cette problématique contraint les habitants à dépendre largement de la voiture individuelle.
      Exemple Agassac 31230
      Tu fais comment pour te rendre au travail ?
      Connais-tu le taux de chômage sur ces communes
      Le nombre d’emplois, et de sociétés et d’entreprises ?
      Et quel secteur professionnel et le taux d’embauche ?
      Connais-tu l’offre de transport dans ce coin des Pyrénées ?
      Mais on peut aussi parler de l’Ardèche, l’Aveyron, etc..
      C’est la faute des ruraux si la France est désindustrialisée, si 5 544 entreprises ont fait faillite cette année, 200 exploitation agricole disparaissent chaque semaine en France, plus d’une trentaine par jour.
      Une entreprise se casse la gueule toutes les 38 heures une entreprise se trouve en difficulté financière (augmentation énergie, foncier, fournisseur, cotisations, impôts..)
      C’est pas plutôt la faute des multinationales (supermarchés, BTP, mécanique, agricole, loisirs..)
      La disparition des petits commerces ruraux c’est pas Leclerc, Carrefour, Intermarché... ?
      Les stations essence, c’est pas Total ?
      Station service qui souvent étaient aussi garage mécanique...
      Tout ça c’est la faute du pauvre ?
      La feignasse comme tu dis avec ton copain congolais @anonyme ?

       
    • #3440940
      Le 19 octobre à 15:21 par leperigourdin
      État libéral carnassier : le « J’accuse » de David Guiraud

      @ Perturbateur endoctriné

      Sais-tu lire ? Et comprends-tu ce que tu lis ?

      J’ai écris que l’assistanat permettait au système d’accroître la pauvreté. Si t’es honnête tu feras des excuses sinon tu justifieras ce que je pense des parasites du bas. Ce sont des parasites ratés, leurs rêves gagner au loto et vivre en parasite du haut.

      Ce n’est pas pour moi être un honnête homme que de vivre au crochet des autres.
      Proverbe russe banal :

      Кто не умеет молчать, тот не умеет и говорить.

      Voilà aussi pourquoi le pays n’est pas mort et pourquoi il s’est même redressé : Bienvenue chez les bisounours ?

       
    • #3441563
      Le 21 octobre à 05:17 par René Cercopithèques
      État libéral carnassier : le « J’accuse » de David Guiraud

      @leperigourdin
      Pourquoi on te ferait des excuses ?
      Il y a toujours eu des cas-soces, des moins bon, des à la traîne, sauf qu’avant le système social, politique, familial, du quotidien, leur donnait une place.
      Cantonnier, gardien de barrière, il nettoyait pour l’église, le village...et personne ne nie que l’assistanat est improductifs, mais tu vas faire quoi, des pauvres ?
      Les forcer à être des esclaves de cette société moderne ?
      Pour quel projet ?
      Toucher un SMIC vivre en banlieue, salarié, locataire, qui bouffe des pattes 7 jours sur 7 , alors que le monde leur vend du Dubaï, des influenceurs a Miami, du rappeur qui voyage en jet privé, de la pétasse blonde de 16 piges en Hermès, Gucci, Louis Vuitton, etc..
      C’est pas les pauvres et les cas-soces, les illettrés qu’il faut combattre, détruire, c’est ceux qui leur vendent du rêve impossible, des paillettes auxquelles ils n’auront jamais droit, de la bimbo en string qui a des nichons xxl et vit au Hilton alors qu’il vit lui au quotidien dans une zup avec la soeur de Abdelaziz le dealer qui le fait chier tous les jours.
      Tu peux pas demander aux gens de pas être frustré dans ce monde de merde.
      Si tu veux changer tout ça, c’est pas en tant prenant a des cas-soces, mais a ceux qui rendent cette merde possible.
      C’est pas le RSA le problème, c’est les tenants du manche qui font croire au déterminisme du pauvre et qu’il est victime de son environnement, qu’il est prisonnier de sa misère.
      Un mec de Grigny s’il veut sa vie change du tout au tout juste en partant en Ardèche, dans un village rural, avec le même RSA, sa vie passera de la chiasse a la tranquillité.
      Mais le sait-il ?
      Il préfère geindre parce que le système lui dit de le faire.
      Éduquer c’est ça la seule solution
      Est-ce encore possible ?
      Je ne sais pas.
      La fierté, le travail, avoir la tête droite être un homme ça s’apprend, donc je peux pas te dire si c’est possible.
      Mais c’est la solution.
      Notre ennemi c’est le pouvoir
      Sinon du fait comme Don Quichotte, tu te bats contre des moulins à vent

       
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