Après Mossoul, théâtre d’une offensive des forces irakiennes, appuyées par la coalition antijihadiste dirigée par les États-Unis, les chef de l’État islamique (EI ou Daech) seraient en train de quitter leur bastion de Raqqa, en Syrie. C’est ce qu’a affirmé le Pentagone, le 17 février.
« Nous commençons à voir que beaucoup de hauts dirigeants de l’EI, beaucoup de leurs cadres, commencent à quitter Raqqa », a déclaré le capitaine de vaisseau Jeff Davis, un porte-parole du Pentagone. « Ils ont de toute évidence pris en compte le fait que leur fin est proche à Raqqa », a-t-il ajouté, en parlant d’un retrait « très organisé, très ordonné ».
Toujours d’après la même source, ce mouvement serait la conséquence de l’offensive menée dans le secteur de Raqqa depuis le 6 novembre 2016 par les Forces démocratiques syriennes (FDS), lesquelles ont été formées à partir des milices kurdes syriennes (YPG), considérées comme terroristes par la Turquie.
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« Les routes vers le nord ou l’ouest sont bloquées par les Forces démocratiques syriennes et, vers le sud, par la destruction des ponts sur l’Euphrate », a relevé le porte-parole du Pentagone, qui n’a pas précisé la destination prise par les chefs jihadistes ayant quitté Raqqa.
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La Turquie voit d’un mauvais oeil le soutien qu’apporte la coalition aux milices kurdes syriennes. D’ailleurs, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a proposé d’impliquer ses forces armées dans la conquête de la ville.
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Pour réaliser ce reportage, diffusé samedi 18 février, dans la banlieue du fief jihadiste en Syrie, Laëtitia Niro, Fabien Lasserre et Édouard Manet ont suivi Cédric, un ancien soldat de l’armée française, âgé de 32 ans, qui a tout plaqué pour rejoindre les rangs des combattants kurdes.
Ils ont aussi rencontré Diljin, 28 ans, qui commande les quarante soldats de la brigade locale kurde des milices YPG, les Unités de protection du peuple, et coordonne leur action au sol avec les frappes de l’aviation américaine.