C’est à se demander si de leur vie les ministres concernés ont déjà mis un seul pied dans la rue, même avant les événements des 17 et 24 novembre 2018, ces samedis rouges pour la circulation mais aussi pour le pouvoir. Depuis deux semaines, le délirant le dispute au déconnecté dans la communication gouvernementale.
- L’image officielle de la campagne du gouvernement LGBT (mais pas QI)
Pour preuve, le 27 novembre, alors que l’urgence est à l’extinction de l’incendie social – et là on n’appelle pas le pouvoir à la répression mais à la négociation –, voilà ce que nous dit le site officiel du gouvernement (on a vérifié, ce n’est pas un fake) :
« Faciliter le signalement des violences sexistes et sexuelles et accompagner le dépôt de plainte : c’est l’objectif de la plateforme lancée ce mardi 27 novembre par les ministres Christophe Castaner et Nicole Belloubet et les secrétaires d’État Marlène Schiappa et Laurent Nunez. »
Les violences sociales, on s’en fout. Seules comptent les violences sexistes ou sexuelles, homosexuelles et transsexuelles (mais pas hétérosexuelles visiblement). la souffrance d’un travelo moqué dans la rue par trois racailles vaut largement celle de mille employés mis au chômage par un contrôleur de gestion formé au management américain !
« La plateforme s’adresse également aux témoins de telles violences. "Quand vous avez connaissance d’une violence sexiste ou sexuelle, votre devoir de citoyen, c’est d’appeler la police ou la gendarmerie, ou désormais de vous connecter à cette plateforme", a insisté la secrétaire d’État chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations.
En cas d’urgence, un bouton de couleur permet aux victimes de se déconnecter à tout moment du tchat et d’effacer l’intégralité de la conversation. »
Et si on est témoin de violences sociales, on s’adresse à quelle plateforme ?
Au lieu de vous s’acharner sur cette pauvre femme, qui milite pour sa survie... acharnez-vous plutôt dans les banlieues.. il y en aurait grand besoin... !#GiletsJaunes pic.twitter.com/3xUceboEQw
— LEDOUAISIEN (@LEDOUAISIEN) 27 novembre 2018
Pour pouvoir bénéficier de toute la bienveillance de nos gouvernants, on conseille donc à nos Gilets jaunes soit de devenir homosexuels, auquel cas les coups de matraques des CRS et autres infiltrés du pouvoir seront compris comme autant d’actes discriminatoires et violences envers une noble communauté souffrante et seront jugés – sévèrement – comme tels.
Sinon, le meilleur reste évidemment d’arborer une étoile jaune sur le gilet, mais celle-ci risque de ne pas se voir dans l’action (loi dite du ton sur ton). De plus, les propriétaires de la marque pourraient porter plainte, une fois de plus, pour exploitation illégale d’une marque déposée. On oublie.
Le sujet est sérieux. L’aveuglement de nos gouvernants est un signe de détresse mentale au sommet. Pendant que les Français se révoltent à juste titre contre une direction devenue folle, dans tous les sens du terme, la propagande bat son plein. Les cris d’en bas sont couverts, croient-ils, par les injonctions d’en haut. Le résultat est désastreux : les Français crient dans le vide des médias corrompus et partiaux (à part le gentil Ruffin qui a voté Macron en 2017 et qui est invité partout), et les gouvernants se bouchent les oreilles en hurlant les ordres que le pouvoir profond leur refourgue. Les passe-plats vont mal finir...
Le Gouvernement est pleinement mobilisé face à l’antisémitisme.
➡️ Échanges nourris et constructifs @Place_Beauvau avec le Consistoire, @Le_CRIF et le fonds social juif unifié pour lutter contre toutes les formes de haine antisémite et assurer la sécurité des juifs en France. pic.twitter.com/Y9M32KKe2D— Christophe Castaner (@CCastaner) 20 novembre 2018
On assiste donc en pleine tempête sociale à une offensive LGBT totalement incongrue, comme si la soi-disant discrimination contre les homos pouvait remplacer dans la tête des gens le racket libéral macrono-européiste. Une lubie de dominants déconnectés, plus que déconnectés en vérité, déjà rejetés qu’ils sont dans les poubelles de l’histoire par un peuple qui n’en peut plus du mensonge généralisé. Loi numéro un : la colère populaire est directement indexée sur le mensonge oligarchique.
Ce ne sont pas seulement les hausses de taxes qui énervent, mais le vice profond, inaltérable, de dirigeants qui sont mandatés par des forces supérieures qu’ils ne peuvent dénoncer et auxquelles ils ne peuvent désobéir. Sinon c’est la campagne de presse, la salissure, la chute, la fin des palais et des banquets. Du fond de la fosse, ces gouvernants de pacotille – Macron, Castaner, Griveaux, Darmanin, Schiappa et (mauvaise) compagnie – nous enjoignent une fois de plus de nous calmer et de les croire, mais leurs phrases ineptes n’ont plus le caractère assoupissant d’autrefois. Non seulement ils mentent, mais ils mentent mal ! Avec l’Internet, un môme de 12 ans les met à l’amende.
Le discours somniférien ne prend plus, car le discours luciférien apparaît derrière.